BRUXELLES
8 juillet 2000
La photo retenue pour la première publicité
(Tony Frank)
Les
Préparatifs
Production
Le Programme
Location - Réservations
Presse
Le Spectacle
Critiques
Compte rendu de Fans
PRODUCTION
DEFOURNY
SPECTACLES
Bouxhmont 120
4651 BATTICE
BELGIQUE
LE
PROGRAMME
10
jours à peine après une des demi-finales de l'Euro 2000 de football
qui aura lieu le 28 Juin, Johnny chantera pour la première
fois au Stade Roi Baudoin, d'une capacité de 50.000 places assises.
Il s'agit en fait de l'ancien Stade du Heysel refait récemment pour
des raisons de sécurité et de fonctionnalité. Après Céline Dion
en 1999, Johnny chantera donc dans ce stade magnifique.
Dans
un interview de Johnny donné au journal belge La
Dernière Heure (18 Nov. 99), on apprend que le spectacle sera
le même qu'à La Tour Eiffel, avec des invités, donc des duos.
LOCATIONS
- RESERVATIONS
5
catégories :
Pelouse
1 (2.200 FB)
Pelouse 2 (1.650 FB)
Tribune 1 (2.200 FB)
Tribune 2 (2.000 FB)
Tribune 3 (1.800 FB)
Rappel:
6 FB = 1 FF. Il convient de rajouter à ces prix les frais de dossier
éventuels (150 FB à la Fnac-Bruxelles par exemple).
Les
places sont en vente (par correspondance) depuis la mi-septembre dans
le cadre des actions privilèges pour les fans habitués de ses shows,
et ce à des tarifs préférentiels(200 FB de moins pour chaque catégorie).
Les
réservations et les locations se font par téléphone au 0900.00.991
(uniquement accessible de Belgique) ainsi qu'à la Fnac-Bruxelles.
Fnac-Bruxelles A ce jour (novembre 99), seules les places "Pelouse"
ont été mises à la vente. Il n'y a déjà plus de 1 ère catégorie en
pelouse. Il ne reste donc que des secondes catégories pelouse à 1800
FB.
3615
billetel propose le transport et le concert au départ de Liége.
PRESSE
Septembre
99 : La Dernière Heure, le très sérieux journal belge, annonce
en avant première que Johnny se réserve, pendant la
période de son show à l'Olympia, 6 dates pour des mégas-concerts.
Notamment au Stade Roi Baudoin à Bruxelles le 08 juillet 2000.
Novembre
99: interview de Johnny, toujours dans La Dernière
Heure, avec quelques détails sur le spectacle.
LE
SPECTACLE.
Plus de 40.000 personnes ont assistés au concert de Johnny
le 8/7:
Voici
la liste des chansons chantées par Johnny lors du concert
du Stade Roi Baudouin à Bruxelles :
Allumer le feu
Né dans la rue
Je veux te graver dans ma vie
Le Pénitencier
Tennessee
Vivre pour le meilleur avec Sonia Lacen
Sang pour sang avec David Hallyday
Noir c'est noir
Jusqu'à minuit
Si j'étais un charpentier
Joue pas du rock'n'roll
Deux étrangers
Ma gueule
Le feu
Que je t'aime
Fils de personne
Quelques cris
Le bon temps du rock and roll
Le chanteur abandonné
Gabrielle
Derrière l'amour avec Lara Fabian
Qu'est ce que tu croyais
La musique que j'aime
L'envie
Aimer vivre
Je ne regrette rien
CRITIQUES:
La
Meuse le 10/7:
Johnny a tenu toutes ses promesses Incroyable, époustouflant,
Johnny a encore allumé le feu.
Johnny Hallyday apprécie (de plus en plus?) la démesure,
les spectacles énormes. Le stade de France (en 98) et la tour Eiffel
(le 10 juin dernier) constituent des lieux imposants - à son image
- dans lesquels il a choisi de libérer son énergie. Ce week-end, c'est
le stade Roi Baudouin, chez nous, à Bruxelles, qui a connu l'honneur
de sa visite. Une visite à la fois prestigieuse et... encombrante!
Une débauche de matériel incroyable (quelque 22 semi-remorques rien
que pour l'équipement), un podium énorme avec une scène de 70 mètres
de long, une sonorisation «crachant» entre 80 et 100.000 watts et
deux mille personnes occupées sur le site pour ce spectacle. Incroyable,
tout bonnement! A son public venu en masse (plus de quarante mille
personnes), Johnny avait promis un spectacle total,
énorme, à l'image de celui qu'il avait offert aux quatre cent mille
personnes rassemblées au pied de la tour Eiffel, en juin dernier :
il a tenu sa promesse. A tous, il avait assuré qu'il allait «Allumer
le feu» et il l'a fait d'entrée, débutant son show par cette
chanson «brûlante» déjà, à ce moment, accompagnée par des feux d'artifice(il
s'en produira régulièrement tout au long du spectacle)! A travers
les genres et les époques L'entrée en scène de Johnny
fut pour le moins remarquable, également : sur l'immense podium, composé
de plusieurs niveaux où musiciens et autres choristes/danseuses (très
jolies!) se déplaceront pendant tout le concert, tout en haut de l'escalier
central, un énorme ballon gris affiche sa rondeur. Au moment fatidique,
ce ballon explose bruyamment, dans la lueur d'énormes flammes, laissant
apparaître un Johnny fier comme Artaban et prêt à en
découdre. Il a allumé le feu, pour ne plus l'éteindre... Fier comme
à son habitude, Johnny a néanmoins très bien équilibré
son spectacle, passant d'un registre musical à un autre avec beaucoup
de bonheur, traversant adroitement toutes les époques de sa longue
carrière pour le parfait bonheur d'un public par ailleurs composé
de gens de tous âges. Se suivent «Je suis né
dans la rue», «Le Pénitencier»,
«Quelque chose de Tennessee», en hurlant
son bonheur de chanter pour tout ce monde (impressionnant, vraiment),
puis, pendant que la lumière du jour disparaissait complètement, son
duo avec Sonia Lacen sur le fantastique «Vivre
pour le meilleur» et, tout de suite après, son duo avec son
fils David sur «Sang pour sang».
Deux magnifiques chansons pour deux superbes duos, dont toute l'audience
a pu pleinement profiter grâce aux deux énormes écrans disposés de
chaque côté du podium. Après ces moments de partage, Johnny
opère un voyage dans son glorieux passé : «Noir
c'est noir», «Joue pas le rock and roll
pour moi», avant d'interpréter avec toute sa force et sa terrible
puissance vocale «Ma Gueule» et de s'en
aller pendant quelques minutes pour un petit «break», pendant que
ses musiciens (une dizaine en tout sur scène), jouent les thèmes musicaux
de «James Bond» et du «Saint», ainsi que «Peter's Gun». Lorsque Johnny
reprend sa place, il démarre en force : «Que
je t'aime» soulève les clameurs dans le public. Sur scène,
un ensemble féminin de violonistes/violoncellistes l'a rejoint. Johnny
enchaîne avec d'autres grands titres de différentes époques, dont
«Le bon vieux temps du rock and roll»,
«Le chanteur abandonné» (illustré par
le clip, projeté sur les écrans géants), «Gabrielle»,
accueilli avec enthousiasme par la foule, juste avant que Lara
Fabian se présente sur scène, elle aussi, pour un ultime duo,
entre la puissance vocale de Johnny et l'aisance incroyable
de Lara. Pour le bouquet final, Johnny appuie
encore sur l'accélérateur et enchaîne une série de chansons terriblement
fortes : «Toute la musique que j'aime»,
enivrant; «L'envie», époustouflant; «Aimer
Vivre», en version longue avec feux d'artifice superbes pour
le final. Johnny quitte alors le podium, en remerciant
chaleureusement son public pour son amour, pour la fidélité qu'il
lui témoigne depuis quarante ans. Avant de quitter définitivement
le stade, il interprète encore, notamment, un fabuleux «Non,
je ne regrette rien», l'immense chanson d'Edith Piaf.
Assurément, le public, lui non plus, ne regrette pas d'être venu et
d'avoir passé une soirée mémorable avec un artiste qui - qu'on l'apprécie
ou pas - reste capable de produire des spectacles incroyables. La
preuve, encore, par celui de ce samedi.
Danny VAN HEMELEN
Le
SOIR 10/7:
Johnny fait vibrer le Heysel:
Fred Blondin en termine, de son rock bluesy et de sa voix rauque,
façon Garou dans «Notre-Dame de Paris». Difficile de vraiment chauffer
un stade qui n'est là que pour Johnny. Alors, en attendant,
pendant que ZZ Top déroule ses classiques en fond sonore, la foule
fait la ola. Sur scène, on gonfle «le» ballon, ce qui laisse présager
d'une même entrée en matière que sous la Tour Eiffel voici quelques
semaines. Les gradins se comblent peu à peu, la pelouse est protégée
par un tapis bleu... Quelques spectateurs se recasent où ils peuvent:
ils ont acheté d'authentiques places numérotées auxquelles ne correspondent
plus aucun siège. A 2.200 F le ticket, pas question d'aller s'asseoir
trop loin! Il est dix heures passées de dix minutes, les musiciens
entrent en action, le ballon s'ouvre comme un fruit mûr, «il» apparaît
pour «Allumer le feu». C'était écrit
sur les tickets: «ce soir, Johnny vous met le feu». Exact: il y aura
des effets pyrotechniques pour souligner l'un ou l'autre titre et,
de l'extérieur, quelques feux d'artifices pour éclairer la nuit qui
tombe. Ceux qui n'ont pas encore le dernier album studio de leur chanteur
préféré dans l'oreille ne sont pas dépaysés pour autant: «Je
suis né dans la rue», « Les portes du
pénitencier»
et autres classiques comme «Quelque chose de
Tennessee» s'enchaînent sans temps morts. Epaulé par un groupe
de déménageurs (certains en ont la carrure, tous l'énergie), Johnny
mène son show comme une Harley lancée à fond sur la route... Les duos
promis, et pour certains espérés, tombent comme prévus: Sonia Lacen
(«Vivre pour le meilleur») manque de
coffre et a un peu de mal à rester synchro, David le fiston
(«Sang pour sang») est accueilli par
les fans avec l'enthousiasme que son nom de famille implique. La dernière
note tombée, le vétéran du rock'n'roll français balance sa veste,
remonte son pantalon et sur des cuivres qui claquent, entame un petit
medley sixties où les amateurs de «vieux machins» retrouvent les indémodables
«Noir c'est noir», «Jusqu'à
minuit», «Si j'étais un charpentier»
A ce stade-ci du spectacle, les plus férus se rendent compte que leur
idole leur restitue dans le même ordre le «live» de la Tour Eiffel
déjà dans le commerce. De fait, il y aura même l'intermède incluant
le générique de «James Bond», permettant à Johnny et
à ses charmantes choristes de se changer. Retour sur scène pour «Que
je t'aime», «Fils de personne»
et autre «Gabrielle» avant le troisième
duo du soir: «Derrière l'amour», avec
Lara Fabian, toujours aussi en voix. Demain elle est à Forest,
faut aller la voir , la remercie-t-il. Quant au final, il est lui
aussi identique à celui proposé aux fans parisiens il y a quelques
semaines, avec «Rien de rien» pour finir
la soirée et remercier ce public belge qui l'aime depuis 40 ans. Un
public belge auquel il n'aura pas beaucoup causé cependant. Mais Johnny
lui en a mis plein la vue et plein les oreilles, au point parfois
d'y risquer une ou deux cordes vocales. Johnny a aussi
maigri; si l'on en juge par les quelques fois où il a dû tirer sur
sa ceinture.Et Arno, avec qui il devait également chanter, a brillé
par son absence. Elle aurait pourtant été là, la vraie surprise...
DIDIER STIERS
Compte
Rendu de Fans
Bruxelles ! Nous l'attendions depuis longtemps ! Depuis la dernière
du tour JH 99 à Colmar en fait, qui nous avait permis de passer un
week-end fantastique en compagnie de plusieurs amis internautes. Bruxelles
nous donnait l'opportunité de revoir nos amis belges dans leur propre
pays, de partager une nouvelle fois avec eux la joie d'un concert
de Johnny et de vivre ensemble des moments où l'amitié
et notre passion pour Johnny y trouvent la première
place.
Après La tour Eiffel, le parc de Sceaux et un premier Olympia en juin,
juillet arrive donc enfin et pour bien profiter du week-end, c'est
dès le 7 juillet à la tombée de la nuit que nous arrivons en gare
de BXL-Nord où nous accueillent si chaleureusement Sylvie, Marc et
Cristelle. Un premier verre sur la Grand-Place, une visite guidée
'by night' commentée par nos amis, un dernier verre au bar de l'hôtel,
et il faut déjà se séparer pour être en forme le lendemain.
Jour J samedi 8 juillet, 15 h 30. Après être passées devant l'entrée
principale du stade Baudouin où de nombreux fans attendent déjà, nous
suivons nos amis vers une entrée latérale déserte où des gardes renvoient
les visiteurs vers le devant du stade. Là, tour de passe-passe de
Marc, qui sort un e.mail de Pierre, Président du fan-club Johnny au
Québec, et argumente de façon convaincante puisque ô surprise ! les
portes s'ouvrent devant nous ! Marc et Sylvie, en tant que membres
du fan-club de Pierre, sont attendus pour une interview avec Bel-RTL
et nous ont fait la surprise d'une entrée sans attente, sans bousculade,
sans contrôle des billets, presque avec tapis rouge ! Merci Pierre,
Sylvie et Marc ! Nous nous sentons un peu désorientés dans cet immense
stade encore vide où s'achèvent les tout derniers préparatifs, et
réellement excités de la tournure des évènements. Marc et Sylvie s'en
vont rejoindre la caravane Bel-RTL et nous essayons de nous faire
discrets dans notre coin...
16 h 30 : Marc nous prévient par GSM de l'ouverture des grilles et
de l'arrivée imminente des autres fans. Sans nécessité, plutôt pour
manifester notre joie, nous courons vers le contrôle 1ère catégorie.
et choisissons nos places au centre de l'avancée de scène. Une heure
plus tard, Sylvie et Marc ayant donné leur interview en direct se
trouvent face à une difficulté de taille : tels JH au Parc des Princes,
ils doivent traverser une masse compacte de fans pour nous rejoindre
à la barrière. Souriants et convaincants, ils avancent petit à petit,
et nous rejoignent enfin non sans mal. Ouf ! Après les célèbres t-shirts
Québec 2000, ils amènent avec eux une nouvelle pièce confectionnée
par leur soins : une banderole qui deviendra elle aussi rapidement
célèbre, arborant les drapeaux belge, français et québécois, et reprenant
le parcours JH 2000 : '100 % Johnny 2000 - Champs de Mars - Sceaux
- Olympia - Bruxelles - A bientôt au Québec et son fan-club'. La banderole
est posée sur la barrière devant nous, un gars de la sécurité prend
'la' photo souvenir, celle que reprendront également des photographes
de presse et qui sera publiée les jours suivants.
Le stade se remplit très lentement et c'est quand les tribunes seront
presque pleines qu'une belle 'HoLà' débutera pour quelques tours.
Le ballon d'où doit sortir Johnny n'est toujours pas
gonflé et ne le sera qu'au tout dernier moment...
Enfin arrive 20 h et le spectacle commence. De quoi s'agit-il si tôt
? les quoi ? les Boogie Boys ??!! Et qui est ce chanteur qui dès les
premières minutes suscite un tel enthousiasme ? Nul ne peux nous dire
le nom de cet homme d'un certain âge et de bonne prestance qui nous
étonne immédiatement par ses performances : il chante, il danse, il
crie et joue avec le public qui se prend au jeu et manifeste son plaisir.
Chauffer un public en toute première partie, ce n'est pas évident,
mais voilà quelqu'un qui s'y connaît, qui se donne à fond, et le courant
passe, le public en redemande ! Hélas, c'est trop vite qu'il repart,
dommage...
Fred Blondin, fidèle au poste, suivra une heure plus tard,
sans remporter le même succès et les sifflets l'emportent très largement
sur les quelques applaudissements. Et quand il s'agit 'd'Allumer les
bougies', ici comme ailleurs, une partie du public préfère 'Allumer
le feu' ! Eric, qui fait partie de ceux qui l'apprécient est bien
attristé de ce qui est quasiment un rejet, il trouve que ses mélodies
et ses textes sont bons...
Mais voilà 22 h, l'heure (J)H ! Le ballon (tout juste gonflé) explose
et l'idole tant attendue apparaît au milieu de la fumée et des acclamations.
Ce n'est pas la grande forme comme ailleurs, on le sent tout de suite.
Mais même si Johnny ne parle pas ce soir et reste assez
distant dans tous les sens du terme, ne venant d'ailleurs qu'à 3 petites
reprises sur l'avancée de scène, l'ensemble du spectacle reste superbe
et magique. C'est sans les plus des grands soirs, d'accord, mais dans
les instants où Johnny se rapproche enfin, l'intimité
dans un méga show nous apporte un effet surprenant. Ces instants,
mêlés à d'autres petits moments complices avec l'artiste rendront
ce concert inoubliable.
Dans un répertoire identique à la Tour Eiffel, 'Allumer
le feu' démarre une série de titres rocks qui s'enchaînent
à un rythme d'enfer. Quand soudain les décibels retombent avec 'Le
Pénitencier' et 'Quelque chose de Tennessee',
le bourdonnement dans la sono prend le dessus et ce bruit de fond
restera présent jusqu'à la dernière note du concert. Malgré ce désagrément,
Johnny continue et les invités défilent. Les duos sont
au nombre de 3 ce soir. 'Vivre pour le meilleur',
toujours avec Sonia Lacen, et puis... 'Sang
pour sang' avec David. Grand moment ! le père et le
fils réunis devant nous, interprétant face à face cette chanson si
riche de signification, si forte de sentiments ! A un moment, Johnny
perd le fil, ne le retrouve pas, mais leurs coeurs sont sur la même
longueur d'onde et David continue, l'émotion reste forte. Le
3ème duo viendra plus tard sur 'Derrière l'amour'
avec Lara Fabian. Lara monte sa voix comme à son habitude,
mais descend parfois aussi plus bas qu'elle ne le fait en général
: c'est assez étonnant...
Bien avant ça, c'est dès la première partie que les rêves commencent
à se vivre. Johnny entame 'Si
j'étais un charpentier', il s'avance enfin sur l'avant-scène,
et c'est pour chanter le deuxième couplet à Marie-Claire. Les deux
regards se fixent, elle en perd le fil des paroles, ne peut que le
remercier d'un baiser de la main. Pas le temps de se remettre, voilà
que s'enchaîne un 'Joue pas de rock'n'roll pour
moi' bien rythmé, chanson la plus attendue par Eric. En l'espace
de quelques minutes, Johnny nous en a offert un maximum
et c'est au 7ème ciel que nous vivons la suite de ce concert. La 1ère
heure se termine avec 'Le feu', moment
fort et qui plus est, très intense visuellement.
Intermède musical et Johnny revient avec 'Que
je t'aime'. Contrairement à l'Olympia où il choisit cette chanson
pour se pencher vers le public, ce soir, comme dans les autres grands
sites, il descend en ascenseur et c'est pendant ce titre qu'il est
pratiquement le plus loin de son public; quel dommage ! mais quelle
interprétation ! Arrive un peu plus tard 'Quelques
cris' avec des paroles que Johnny n'arrive décidément
pas à retenir, mais cela ne gâche en rien cette chanson interprétée
et orchestrée de façon très profonde et puissante.
Nouveaux moments magiques quand 'Le bon temps
du rock'n'roll' démarre et que la banderole France, Belgique,
Québec est levée. Pendant la portion musicale du rock, Johnny
du fond d'une scène décidément bien loin de la barrière essaie
de lire, hésite puis persiste et après quelques instants, nous regarde
et lève le pouce 'OK !'. 'Le chanteur abandonné'
suit juste après, Johnny l'interprète sur l'avancée
et c'est là, à environ 1 mètre cette fois, qu'il prend encore une
fois le temps de nous regarder ainsi que la banderole. Si Johnny
sait qu'il ira au Québec fin août, il sait aussi qu'il y est attendu,
le message est passé !
Johnny interprètera encore entre autres 'Qu'est-ce
que tu croyais' et des titres plus classiques tels que 'Gabrielle'
et 'La musique que j'aime'. 'L'envie',
pas mal dans une version bien différente et 'Aimer
vivre', un peu décevant ce soir, précèdent sa sortie.
Alors qu'étrangement et comme déjà vu ailleurs cette année, beaucoup
de spectateurs quittent ou ont déjà quitté les lieux, il revient pour
'Non, je ne regrette rien'. C'est la
fin sans surprise et sans un seul rappel du public ; un public lui
aussi un peu distant. L'ambiance variait d'une zone à l'autre. Si
elle était 'normale' sans être exceptionnelle sur la barrière, certains
fans situés dans les tribunes font part de leur déception : ils ne
pouvaient chanter ou bouger sans être montrés du doigt et n'ont pu
vivre pleinement le concert.
Après 9 heures passées à l'intérieur, nous sortons du stade. Rencontre
et petites discussions avec quelques fans du net, Marc VR et Steph
du site hallyday.com. Puis d'autres fans belges nous rejoignent, avec
qui nous décidons de prolonger la nuit dans un resto sympa en évoquant
le concert. C'est un peu plus tard, dans d'autres discussions que
nous prendront connaissance des nombreux problèmes techniques d'avant
concert ; ces éléments ajoutés à la mauvaise sono et à de petits soucis
de santé pour Johnny ne sont certainement pas complètement
étrangers à l'attitude plutôt distante de Johnny.
Toute bonne chose ayant malheureusement une fin, le dimanche est le
jour du départ. Dernières retrouvailles autour d'un verre avec nos
amis Sylvie, Cristelle et Marc qui ont tant fait pour nous. Dans la
voiture, nous écoutons l'enregistrement des interviews données par
Marc et Pierre. Nous sommes impressionnés par leur assurance et la
clarté de leurs propos ! Puis direction BXL-Nord, pour des départs
dans la grisaille et la précipitation, seule note un peu triste de
ce week-end.
Il nous reste le souvenir d'une nouvelle rencontre sous des signes
qui ne changent plus : l'amitié et Johnny, avec cette
fois encore de nombreux clins d'oeil pour nos amis québécois. Pareille
gentillesse, pareil dévouement, ne peuvent apporter qu'un mot : merci
! Merci Sylvie ! Merci Marc ! Merci également à Pierre.
Et surtout merci à Johnny !
Eric
et Marie-Claire
Paris 2000
Olympia 2000
Autres concerts