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AUTRES
CONCERTS
Photo Tony Frank
TOULOUSE
PARC DE SCEAUX
NANCY
LAUSANNE
MARSEILLE
LYON
VICHY
OBJAT
MONTREAL
TOULOUSE
2 et 3 Juin 2000
C'est donc à Toulouse,
une des villes préférées de Johnny, qu'à
eu lieu, la première de la tournée. Les spectacles se sont déroulés
au Zénith à 20H30. 18.000 personnes ont assisté aux 2 concerts.
Locations - Réservations :
Un seul numéro à ce jour (novembre 99), 05.61.62.47.77,
c'est celui de la société Box-Office qui prend ce qu'ils nomment des pré-commandes,
c'est à dire que votre commande payée par chèque sera enregistrée mais
vos places pas encore affectées. 3 types de places, debout (265 Fr) et
assises (285 et 335 Fr).
Billetel loue des places pour le 2/6 et 3/6.
Réservations aussi sur http://www.fnac.fr
.Le compte rendu de La Dépéche
du midi.
Johnny, complice avec son public
Hier soir, 21h45, au Zénith de Toulouse. Une énorme
boule, comme un il énigmatique de six mètres de haut, darde de sa pupille
unique les neuf mille spectateurs.
Ils dévisagent les portraits colorés, peints façon Andy Warhol :
Johnny débutant, à l'époque yé-yé, cheveux courts, ou longs,
façon Hell's Angels....
Mister Hallyday
se fait attendre. Le public patiente sagement. Il sait qu'il va assister
à une «répétition générale». On repère quelques durs de dur, fans de toujours,
rockers tatoués. Arrivés dès 7-heures du matin, certains ont affronté
le soleil, fait le pied de grue devant le Zénith pour accéder aux premiers
rangs, à quelques pas de leur idole.
Et puis des milliers d'autres, quadras, quinquas, qui ont grandi avec
Johnny.
Ils ont, eux aussi, envie d'entrer avec lui dans le troisième millénaire,
de partager l'excitation d'un nouveau spectacle.
A l'euphorie habituelle des concerts de la méga-star, la foule toulousaine,
venue de tout le Sud-Ouest, bénéficiait d'un privilège supplémentaire
: le sentiment exceptionnel de proximité, de complicité avec l'artiste,
une semaine avant le méga-show de la Tour Eiffel.
21-h-50. Le public se réveille, scande «Johnny, Johnny». Dans un déluge
de roulements de batteries et de sons intergalactiques, l'énorme sphère
paraît décoller.
Fracassant, Johnny fait exploser le ballon, tel un héros
de science-fiction. Un peu trop vite, peut-être, pour que l'on réalise
vraiment que tout commence.
Néanmoins, on sent rapidement la formidable
présence scénique du vieux fauve.
Tout de noir vêtu et toujours séduisant.
«Bonsoir, comment ça va, Toulouse ? Vous savez,
c'est la première fois que nous donnons ce spectacle. C'était pour que
vous faisiez partie de la fête», lance-t-il. On rit, on pense aux fameux
«ah, que». Cependant, Johnny se reprend aussitôt : «Pour
que vous fassiez partie... Ce soir, vous êtes un peu mes partenaires».
Guitare rutilante, en forme étonnante de 100 % -un clin d'oeil à son nouvel
album, Sang pour sang-il entame avec Allumer
le feu. Ça déménage. Une apparition futuriste
dans un décor techno, très design. Mais il revient aussitôt à ses débuts,
pour le bonheur de ceux qui ont connu l'ère Salut les Copains. Ils n'ont
pas entendu, depuis longtemps, "Je veux te garder
dans ma vie", "Né dans la rue", "Je
t'attendrai jusqu'à minuit", l'inoxydable "Le
Pénitencier". Les bons vieux tubes s'enchaînent. Séquence nostalgie,
plébiscitée par le public sur Internet, et respectée par le chanteur.
Comme tous les autres, ils ont réservé, très
cher, leur place depuis février. Comme les neuf mille autres inconditionnels
de ce soir, ils l'attendaient depuis longtemps, cette soirée de connivence,
presque tendre, avec la seule star française qui ait traversé plusieurs
générations. En avant-première, avant toute la France. Rare privilège.
Sylvie ROUX
Deux parties inégales
C'est dur de faire la première partie de Johnny
Hallyday. Ses fans ne sont pas tous très «fair play» Ils sont
impatients et avaient tendance à siffler les «Fred Blondin», de
sympathiques rockers qui ont oublié de rappeler leur nom au public avant
de quitter la scène.Certains ne se sont même pas levés pour les voir.
Ils attendaient leur «légende vivante». Le dispositif scénique que les
toulousains ont été les premiers à découvrir est transparent. Chacun devine
que Johnny va
sortir de la «géode» qui trône en arrière plan de la scène. Au total,
l'entrée de la star, droite comme un I n'est pas vraiment spectaculaire.
Après quelques titres, Johnny s'avance au seuil de la foule,
jusque sur la pointe que fait la scène qui pénètre dans la fosse au milieu
de la foule dense à couper au couteau. Une femme lui lance un petit tigre
en peluche qu'il attrape et pose derrière lui.
Entre quelques tubes anciens Johnny glisse quelques titres
de l'album dont David, son fils, a composé toutes les musiques
: «Les larmes de la gloire» écrite par Vincent
Ravalec, le très beau «Sang pour sang»
accompagné par de charmantes violonistes toutes vêtues de cuir rouge,
mais la voix de l'idole a un peu froid. Il faut qu'elle se chauffe encore
à l'amour de la foule pour embellir. Dans la première partie du spectacle,
l'artiste reçoit trois invités. La très jeune Sonia Lacen qui chante
avec lui un autre titre de «Sang pour sang» : «Vivre
pour le meilleur» d'une voix claire et puissante. L'idole rate
un peu son raccord. «Quoi ma gueule» avec
les Rita Mitsouko joue la carte de l'humour. Puis Johnny
s'éclipse quelques minutes, le temps pour ses merveilleux musiciens, qu'il
s'agisse des cuivres, du batteur ou des guitariste, de nous régaler de
trois morceaux purement instrumentaux, avant que l'idole ne revienne,
saluée par les acclamations satisfaites de la foule pour chanter «Pardon»
un texte que lui a écrit Philippe Labro. Choristes sexy, films
vidéo composant presque un autre spectacle en plus de celui qui se déroule
sur la scène, la tournée de Johnny promet. Pourtant, hier soir,
visiblement Johnny a mis un peu de temps à déployer l'énergie
des grands jours. Mais bon, c'est le début de la tournée. Que ses fans
se rassurent. L'apothéose a vraiment eu lieu en deuxième partie du spectacle,
émaillée de très beaux moments qu'il a voulu terminer sur le ton de la
confidence en chantant «Non je ne regrette rien»
immortalisé par Edith Piaf
PARC DE SCEAUX (dpt
92)
15 Juin 2000
Le 6 décembre 1999, le Conseil
Général des Hauts de Seine (dpt 92)
annonçait au travers d'une conférence de presse le spectacle du 15 juin
2000 (jour de l'anniversaire de Johnny). Ce spectacle a
été organisé dans le cadre des festivités de l'an 2000 organisées par
le département 92. Le Conseil Général était le commanditaire et principal
sponsor du spectacle.
Dans le journal Le Parisien (7 Déc.
99), on peut lire que les places seront en vente dans les Fnac à
partir de janvier 2000 au prix unique de 150 Fr (places assises et debout),
information non confirmée par la production. On y apprend également
que le show sera ponctué par un grand feu d'artifice.
Pour les réservations des places du Parc
des Sceaux, pas moyen de réserver par téléphone (01.47.74.51.11
pour renseignements) mais bien par courrier.
Envoyer un courrier à
CHORUS 92
LE CNIT
2 Place de la Défense
BP240
92053 Paris La Défense
Préciser le nombre de places, vos coordonnées
et n° de téléphone (en cas de problème) et joindre
un chèque libellé en francs français.
Prix par place : 150 FF
Joindre aussi une enveloppe timbrée pour
le retour.
Accès aisé et espace réservé
pour personnes en fauteuil roulant.
Il est également possible de réserver
par le 3615 CHORUS92, 3615 billetel ou http://www.fnac.com
ou http://www.tickenet.fr
3615 billetel propose le transport et le concert
au départ de Lille.
Le Conseil général
des Hauts de Seine en échange de 5
milions de Francs bénéficiera de 30.000
places.
Camus
production est chargé de commercialisé
le reste des places(actuellement
20.000 places
sont vendues).
Il devrait donc y avoir entre 50 et 60.000 personnes
pour un anniversaire en toute tranquilité...
Le spectacle se déroulera sur la plaine
des 4 statues.
Accès au parc de Sceaux
Bus : 192 - 197
RER B : station de Bourg la reine - Parc de Sceaux
- Croix de berny
Voiture : A86 - N 20
ACCES
L'entrée se fera uniquement par l'entrée
principale du chateau (Allée d'honneur)
La station de RER la plus proche est Bourg La
Reine 8mn à pied. La station Parc de Sceaux est plus éloignée.
La vue sera superbe de n'importe quelle partie
de la plaine.
La répétition lumière/orchestre
se fera mercredi 14/6 soir à huis clos.
Le montage de la scène s'est terminée
ce soir 13/6 . Les éclairages et la sono arrivent demain matin 14/6.
Le parc est fermé totalement au public de mercredi matin à
vendredi matin.
Jeudi 15/6 les portes ouvreront à 18h
avec une seule entrée devant le chateau.
Voir le plan ICI
et à : http://www.pl.ecp.fr/plan.html
Voici la liste des chansons chantées par Johnny
lors du concert du Parc de Sceaux: (60.000 personnes ont assisté
à ce concert)
Allumer le feu
Né dans la rue
Je veux te graver dans ma vie
Le Pénitencier
Tennessee avec Michel Sardou
Vivre pour le meilleur
avec Sonia Lacen
Sang pour sang
Noir c'est noir
Jusqu'à minuit
Si j'étais un charpentier
Joue pas du rock'n'roll
Deux étrangers
Ma gueule
Le feu
Que je t'aime
Fils de personne avec Jean Louis Aubert
Quelques cris
Le bon temps du rock and roll
Le chanteur abandonné avec Pascal Obispo
Gabrielle avec Laurent
Gerra
Derrière l'amour avec
Patrick Bruel
Qu'est ce que tu croyais
Toute la musique que j'aime avec Paul
Personne et Nawhel
L'envie
Aimer vivre
Je ne regrette rien
NANCY
12 Juillet 2000 à 21h30
Il est possible de réserver des places pour
ce concert qui aura lieu dans le cadre de l'amphithéâtre du Zénith(25
000 places) à initiative du producteur local la société Label L.N.
Label L.N. a annonçé la présence de David
au concert.
Locations - Réservations :
Par le minitel 3615 Fnac, il est possible de réserver des places debout
(195 Fr) ou assises (255 Fr).
Il est aussi possible de commander des billets de car pour se rendre à
Nancy depuis Colmar, Mulhouse, ou Strasbourg au prix de 172 Fr ( aller
- retour ) depuis le 3615 Billetel.
Concertel loue des places 1ere catégorie à 250Fr.
Renseignements et Réservations au 03 53 35 78 90 où sur le site:
http://www.label-ln.comhttp://www.tickenet.frhttp://www.fnac.fr
Le Compte rendu de l'EST Républicain su 13/7:
Nancy : Johnny à son zénith
Inoubliable concert de Johnny Hallyday, hier soir
au Zénith de Nancy, où l'artiste a fait son entrée sur la scène de l'amphithéâtre
de plein air à la tombée de la nuit, devant 20.000 personnes. Un spectacle
majestueux enrichi de nombreux artifices et de la présence aux côtés du
chanteur de son fils David, venu partager ce nouveau sommet d'une
carrière hors norme.
LAUSANNE
14 Juillet 2000
La location est ouverte.Tél 04 50 92 24
00.Le prix est de 75.20 francs suisses via
http://www.ticketcorner.ch/direct
Le concert est prévu au stade de la Pontaise
à 20h00.
Ouverture des portes à 18h00.
C'est la première fois que Johnny
chante au stade de la Pontaise à Lausanne.
La capacité d'acceuil du stade est de
40.000 personnes.
Le prix des billets est de 75.20 CHF, environ
300.-FF.
Les milles places VIP ont été vendues
en 1 heures trente et en date du 15 mars 10.000 billets ont trouvés
preneurs et ce sans aucune publicité ou affiche!
Dans le journal suisse Le Matin du dimanche 30.04.00
une interview de Camus, où il parle bien évidemment de Johnny.
Il y a trois invités de certains pour le concert
du 14 juillet à Lausanne: soit David Hallyday, Patrick Bruel et Fred
Blondin.
En outre ils annoncent qu'il y aura très
certainement une grande étoile féminine, qui ne sera pas
Lara Fabian. Des négociations sont encore en cours.
La présence de David Hallyday et Patrick Bruel
est confirmé par les journaux suisses 24 Heures et Le Matin.
Compte rendu du Concert.
«Surgissant dans une débauche inouïe de décibels,
de lumière et même de feu. Histoire précisément d'«Allumer
le feu», titre avec lequel le vieux lion
a lancé les réjouissances. C'était parti pour deux heures d'un spectacle
démesuré, intense, vibrant, magique et, en somme, 100%
Hallyday. En définitive, hier soir
à la Pontaise, c'est une nouvelle pluie de superlatifs qui s'est abattue
sur l'idole...»
Johnny a chanté sous la pluie
devant 30.000 personnes.
Marc Storace et Fred Blondin en 1ere Partie.
David Hallyday
pour Sang pour
sang, Sonia Lacen pour Vivre le meilleur,
Patrick Bruel pour Derrière l'amour
et Nawfel pour Toute la musique que j'aime
étaient les invités. Même répertoire qu'à La Tour Eiffel.
Le compte rendu d'un fan:
Lausanne, stade la Pontaise 21h30. Après les deux
premières parties, 30.000 personnes patientent sous la pluie en attendant
LE show de Johnny. Sur la scène on apperçoit Bernard
Schmitt, détendu, qui regarde les nuages sombres qui dominent le stade.
Les musiciens sont là. Les choristes «s'échauffent». Le ballon est gonflé,
ça peut démarrer. Comme prévu Johnny attaque avec «Allumer
le feu». La sono n'est pas encore au top. Il faudra 3-4 chansons
pour rectifier le tir. Johnny est en forme mais il lui faudra
tout de même une ou deux chansons pour se mettre dans le bain. Comme lors
de ses derniers concerts il enchaîne les titres les un après les autres
assez vite. Puis arrive Sonia Lacen sur «Vivre
pour le meilleur». Cette chanson passe super bien sur scène, cependant
j'aurai presque préféré qu'il la chante seul. Sonia Lacen a une
belle voix mais, à mon avis, elle en fait trop. Ensuite David fait
son apparition. Ensemble ils se dirigent sur l'avant-scène pour un «Sang
pour Sang» excellent. Johnny enchaîne le medley rythm'n'blues
et à partir de ce moment là, le concert monte en puissance avec de grands
moments, notamment «Deux étrangers», superbe,
ou encore «Ma gueule» ou «Le
Feu». Deuxième partie, Johnny revient sur «Que
je t’aime» (c'est le même répertoire qu'à la Tour Eiffel). Il enchaîne
avec un magnifique «Fils de personne». Cette
version, elle est top! Frissons garantis aussi avec «Quelque
cris» parfaitement réussi, «Le bon temps
du rock'n'roll» très musclé. Et puis il y a eu aussi «Derrière
l'amour» avec un Bruel apparemment ravi d'être là. Le spectacle
est grandiose, mais le meilleur reste à venir. Johnny nous
réserve une interprétation MAGISTRALE de «l'Envie»
sur l'avant-scène. Pour finir la version longue de «Aimer
Vivre» (quelle énergie!) avec de nombreux retour sur scène. Johnny
est très en forme! Je me dis qu'il pourrait presque nous faire le medley
rock'n'roll de l'Olympia, mais non il finit en puissance avec «Je
ne regrette rien» après avoir remercier et félicité le public suisse
d'être rester sous la pluie...
Bref, on a assisté à un super concert (environ 2h20)
avec un Johnny en grande forme!!!
MARSEILLE
16 Juillet 2000
Johnny chantera
au Stade Vélodrome.La scéne sera adossé au virage nord. Le spectacle commencera
à 21h30Ouverture des portes à 17h.Tél: 08 03 02 00 40.
La location est ouverte sur 3615 billetel et
ticketnet et sur http://www.fnac.fr
et
http://www.ticketnet.fr
:
Tarifs:
Catégorie 1: 630FF Tribune d'honneur
Catégorie 2: 525FF Tribune Jean Bouin
Catégorie 3: 425FF Tribune Jean Bouin
Catégorie 4: 375FF Tribune Jean Bouin
Catégorie 5: 275FF Tribune Jean Bouin
Catégorie 6: 225FF Tribune Jean Bouin
non numéroté
Catégorie 7: 150FF Tribune Ganay non numéroté
Catégorie 8: 110FF Tribune Sud non numéroté
Catégorie 9: 110FF Pelouse
La ville de Marseille a décidé d'offrir aux fans
de Johnny des billets à tarifs
modérés pour son concert du 16 juillet au parc vélodrome.
La subvention de 1,5MF conjuguée aux "efforts"
consentis par Johnny
et la production permettront de mettre
30.000 billets en vente à 100 FF au lieu de 300 FF.
3615 billetel propose le transport et le concert
au départ de Nice.
Johnny
a chanté le 16/7 au stade
Vélodrome de Marseille devant prés de55.000
personnes(Record battu pour un concert). Toutes les places numérotées
étaient vendues.
Au programme:
19h50 : Massilia Sound System
20h40 : Fred Blondin
21h 45 : Johnny Hallyday et ses invités
( Sonia Lacen "Vivre pour le meilleur"
, Jean-Louis Aubert "Fils de personne")
et Nawfel pour "Toute la musique que j'aime".
Le
Compte rendu du concert:
Johnny Hallyday sacré roi du stade
Des soirées folles, Marseille en a connues beaucoup et en connaîtra
encore. Mais ce qu'on a vu hier soir, au Stade Vélodrome, côté cour et
côté jardin, restera inoubliable ...
A un souffle près du mistral, Johnny Hallyday ne chantait
pas hier soir à Marseille! Samedi, la violence du vent interdisait, en
effet, l'installation des deux montagnes d'enceintes suspendues qui flanquent
la scène géante de ce tour "Cent pour cent Johnny Hallyday"...
Les travaux se sont prolongés toute la nuit, contre la promesse de la
météo que le mistral se serait essoufflé dans l'après-midi d'hier. Mais
le plus incrédule de tous était l'artiste, confortablement installé au
bord de la mer au "Petit Nice", tout à fait reposé et remonté comme un
ressort tendu au maximum. Car, arrivant au stade sur le coup de 19h45,
en t-shirt kaki et pantalon de treillis, il sut qu'il avait battu le record
d'affluence pour un concert dans l'enceinte du Stade Vélodrome. Le dernier
pointage dans l'après-midi donnait 52000 billets vendus.
Deux concerts? C'était impossible, emploi du temps de la star oblige.
"Mais en 2003, pour les 60 ans peut-être qu'on aurait comme un début d'idée...",
laisse entendre l'organisateur...
En contemplant hier soir le stade envahi par des gens venus de toute la
région, on ne pouvait s'empêcher d'avoir une pensée pour ceux qui, à l'amorce
du projet, avaient tranché: "Johnny, c'est ringard". Faut-
il préciser que les mêmes étaient hier soir aux premières loges...
Il avait parlé de boucler la boucle en annonçant le programme-marathon
de cette tournée.
Le spectacle proposé hier soir en est la parfaite illustration, qui débute
par l'explosion d'un ballon destiné à Allumer le
feu, et qui s'achève par Non, rien de rien,
où Edith Piaf chante : "Avec mes souvenirs j'ai allumé le feu"...
Feu de joie, puisque ces souvenirs affluent dans le programme. Tant qu'à
célébrer 40 ans de succès, Johnny a largement puisé dans
ses chansons des années 60: Le pénitencier
(millésime 64), plus trois titres de La Génération
Perdue (66) et encore Je suis né dans la
rue, Si j'étais un charpentier.
Et l'incontournable monument du tandem Renard/Thibaut: franchement,
quel pied ce doit être d'entendre 52000 voix vous chanter Que
je t'aime avec sincérité.
Les années 70 sont aussi revisitées, riches de rock musclé et notamment
de ce Fils de personne repris hier soir en
duo avec Jean-Louis Aubert. Pour les années 80, arrêt prolongé
et de rigueur sur l'"Album Berger", grâce auquel la carrière de Johnny
a spectaculairement rebondi en 1985 et reprise du chef-d'œuvre de Goldman
qui résume le mieux son interprète et modèle: L'envie.
Plus
Deux étrangers, emprunté à l'album un peu
oublié "En pièces détachées", et qui voit Johnny s'agenouiller
comme au temps de ses jeunes et folles années.
Les années 90? Juste Allumer
le feu, et trois titres de "Sang pour Sang", dont Vivre
pour le meilleur en duo avec Sonia Lacen qui jette toutes
ses forces afin de hisser sa voix sur les sommets où règne celle de son
grand voisin, et avec le renfort de la chorale cent pour cent marseillaise
de Montolivet.
Jean-Michel Gardanne
Le
Compte rendu de notre webmaster Pascal:
Un temps magnifique, une heure d'attente devant les grilles du stade où
je rencontre Stéphane Dony par hazard qui se trouve à 800 kms de chez
lui, et à 17h00 l'ouverture de l'arène du rock'n roll.
Le stade vélodrome de Marseille était pour un soir converti à cette religion.
Il y aura une attente jusque 22h00 avant que le gladiateur ne vienne combattre
sur la scène.
Attente assise sur un plancher en bois recouvrant la pelouse où règne
une ambiance fort chaleureuse.
Tout le monde sympathise rapidement, et l'on a l'impression de se trouver
au sein d'une grande famille. La famille du rock'n roll...
Une première partie avec à 19h50 Massilia Sound System et à 20h40
Fred Blondin .
21h30 la pression monte, le stade est très très chaud, 52 000 personnes
font la Ola et scandent le nom de Johnny.
22h00 c'est parti ! La bête entre en scène, et pas besoin d'attendre plusieurs
chansons pour qu'elle se mette dans l'ambiance. Dès le départ Johnny
est en communion avec son public et il ne s'économise pas. Allumer
le feu a déclenché aussitôt le déclic.
Johnny fait dailleurs signe à ses musiciens de la mettre
en sourdine pour laisser le public chanter seul.
Dès le troisième titre Je veux te graver dans ma
vie , Johnny est en nage.
Sur le 4 ème titre Le pénitencier , il retire
violement sa veste avant la fin de la chanson et termine sur un d'autres
gars l'on finiiiiiiii qui lui n'en finit pas. Certainement la meilleur
interprétation de ce titre depuis le début de ses concerts de l'an 2000.
Ensuite tous les titres s'enchainent avec la même hargne et un public
qui ne faiblit pas non plus.
On voit très souvent Johnny venir sur l'avant scène afin
de mieux voir les visages des gens.
Sonia Lacen est présente pour interpréter avec lui Vivre
pour le meilleur et Jean Louis Aubert Fils
de personne
Sur le titre Qu'est-ce que tu croyais , Johnny
ne dira pas ..que la ville n'attendait que toi. , mais ...que Marseille
n'attendait que toi.
Marseille que Johnny mettra à l'honneur plusieurs fois entre
ses chansons. Cette ville étant fétiche pour lui depuis ses débuts.
Le jeune guitariste Nawfel sera là pour Toute
la musique que j'aime
Aimer vivre fait l'objet également d'une
grande interprétation où Johnny sortira et rentrera en scène
3 fois.
Enfin Non, je ne regrette
rien nous fera voir un Johnny très décontracté sur
scène habillé en kaki comme lors de ses répétitions.
00h20 fin de la messe. 2h20 de concert avec un Johnny
au top de sa forme et un public égale à sa réputation.
Une soirée magnifique.
Pascal
LYON
18 juillet 2000
Le concert de Lyon
au Stade Gerland est confirmé.
La location est ouverte sur 3615 Concertel pour
les places de
1ere catégorie à 375Francs.Tél: 08 03 02 00 40.
3615 billetel vends des places à 365F, 265F, 235F,
215F, 110F.
Vente également sur http://www.ticketnet.frhttp://www.fnac.fr
Le 10/3 à lyon Conférence de presse avec les représentants
de la municipalité, M. Camus et M. JPP.Pommier Promoteur et organisateur
local.
Ouverture des portes 17h, Entrée de Johnny
prévue vers 22h,
Normalement, même invités qu'à la Tour Eiffel plus
un groupe Lyonnais "Zenzila"
et Fred Blondin en
1ere partie. L'entrée public Devant de Scêne, est du coté Jean Bouin,
des tunnels prévus à cet effet vous enmenerons directement devant le Crash
barrière(en passant sous les chateaux HP).
Début du montage Mardi 11/07.
Johnny
a chanté au stade Gerland de Lyon le 18/7 devant
42.000 personnes dans un stade archi comble.
Un groupe Lyonnais "Zenzila" et Fred Blondin en 1ere partie.
Paul Personne sur Le Bon temps du rock'n'roll,
Sonia Lacen sur Vivre pour le meilleur
et Nawfel sur Toute la musique que j'aime
étaient les invités.
Le compte rendu du progrés:
Gerland: Johnny atteint son but.
Mythique et magique...Johnny Hallyday a enflammé hier soir
un stade de Gerland surbooké et survolté: 42.000 fidéles sont venus célèbrer
un répertoire et un showman unique. En même temps que 40 ans de rock'n'roll.
Toute la musique qu'on aime...
Entre chiens et loups, juste avant la nuit, Johnny est sorti de sa bulle.
Cette sphére irisée qui s'ouvre et délivre l'idole, comme une naissance,
avec 42.000 fidèles pour témoins. Le stade de Gerland avait atteint sa
limite légale. "Soldout",bref Johnny avait fait le plein.
"Allumer le feu", le public chaud comme une
braise a répondu à l'invitation comme 42.000 pyromanes, la flamme du rock
s'est embrassée.
"Né dans la rue", un moment presque autobiographique
pour rappeler qui est Johnny: un monument du patrimoine
national, une icône sixties, un rockeur éternel. Un musicien qui a su
s'approprier le répertoire rock comme un maestro sublime le classique.
Il le prouve dans la reprise"Je veux te graver dans
ma vie".
"Le pénitencier" arrive
ensuite. sans les arpèges traditionnels, mais avec les licks aériens de
Brian Ray. Le public chante à l'unisson.On est loin de la version
originale,l'orgue Hammond s'est faite discret. Uniquement la voix puissante
comme jamais de Johnny et la Lespaul de Brian Ray
qui s'affrontent en duel. Les accords acoustiques de "Tennessee"
font alors vibrer Gerland. 3 guitares unplugged pour une chanson phare
du répertoire de Johnny,signé Michel Berger. Tout
le stade chante avec émotion.
Choristes et violonistes s'avancent sur scéne pour
"Vivre pour le meilleur". Au refrain
Johnny et Sonia Lacen sont rejoints par la chorale du
Val de Saône.
Des images de David sur les écrans, lancent
"Sang pour sang". Brian Ray égrène
des arpèges sur sa Gibson Dove.La chanson phare de l'album enregistré
par Johnny et son fils est un moment intense.
Le
show se déroule ainsi,de la soul cuivrée de "Jusqu'à minuit", au swing
de "Si j'étais un charpentier".Comme une visite au panthéon, Johnny
a construit un répertoire qui salue sa fabuleuse carrière et distille
son immense répertoire.Avec Nawfel et Paul Personne, il
évoque aussi le blues, le rock de Bob Seger. Et même la môme Piaf,à
travers la reprise de "Rien de rien,non je ne regrette rien".
Thierry Meissirel
VICHY
29 juillet 2000
Johnny chantera au
Centre Omnisport à 21h30.Tél 08 03 02 00 40.
La location sera bientôt ouverte sur 3615 billetel
et sur http://www.fnac.fr
Gradins: 300FF Pelouse: 210FF.
Johnny
a chanter au Centre Omnisport de Vichy devant 25.000 personnes
Même répertoire qu'à La Tour Eiffel avec Sonia
Lacen pour Vivre pour le meilleur et
Nawfel pour Toute la musique que j'aime.
OBJAT
30 Juillet 2000
Début du concert : 21h30
Renseignements et achats des places :
OBJAT ASSOCIATIONS : 05.55.25.06.06.
Minitel : 36 15 BOX OFFICE
Prix unitaire (Parterre) : 235 F
Tribunes complètes.
Pour trouver OBJAT : Autoroute A 20 Sortie Brive
Nord.
Ouest France du 25/5:
On est comme ça,à Objaten
Corrèze,3500 habitants.Le village voulait Johnny
hallyday.Eh bien,il l'aura.Les producteurs
de la star française ont accepté d'y organiser une réplique
du concert que Johnny
donnera le10 juin au Champs- de -Mars
, à Paris.Pour ce sepctacle où Objat
devrait quatrupler sa population,
1650 bénévoles venus de 27 associations
locales, sont mobilisés depuis Décembre.Le village , situé
à 20 Kms de Brive la Gaillarde, n'est pas à son coup d'essai,
puisqu'il a déjà fait chanter Michel
Sardou en 1998.Un argument qui a emporté
l'adhésion des producteurs de Johnny.
Au 31/5 10.000 places avaient déjà
été vendues.
Le Parisien du 28/7:
Un
article est consacré au concert de Johnny
à Objat où 15.000
personnes sont attendus.
La ville d'Objat
bénéficiera de 2 reportages dans le 20h de TF1
les 30 et 31/7.
Johnny
a chanté au stade d'Objat devant 16.000 personnes.
Même répertoire qu'à La Tour Eiffel avec Sonia
Lacen pour Vivre pour le meilleur et
Nawfel pour Toute la musique que j'aime.
MONTREAL
29-30-31 Août 2000
La critique
de Pierre Roberge Presse Canadienne.
La critique de Sylvain
Cormier Le Devoir 200.
Le compte rendu des
3 soirs par un fan qui a fait le voyage mich.prok
Le Compte rendu
du voyage des fans Européens par Mich
Le Compte rendu du
voyage des fans Européens par Héléne
Johnny
s'est rendu au Canada à Montréal le 24/4pour tenir
une conférence de presse le 25/4 annonçant
ses spectacles les 30 et 31 Aout. au théatre St Denis de Montréal.Lara
Fabian pourrait participer à l'un des deux spectacles. Johnny
a quitter Montréal dés le 26/4.Un concert supplémentaire
est prévu le 29/8.
Pour ceux qui veulent accompagnés Johnny au Canada les 29,30
et 31/8 l'agence MOTIVOM organise des séjours courts et longs 01 46 73
06 30.
Johnny
s'est envolé le 26/8 pour Montréal, avec ses 10 musiciens,ses 5
choristes,ses 6 violons et 2 violoncelles et 10 tonnes de matériel.Laetitia
était du voyage.
4 duos ont eu lieu le 29/8:
-Ma Gueule avec Eric Lapointe
-Derrière l'amour avec
Lara Fabian
-Que je t'aime avec Sylvain
Cossette.
-Toute la musique que j'aime avec
Jean Reno.
Johnny n'est pas
un inconnu au Québec mais ne s'y était pas produit depuis
les années 70. La Maison de Disques Universal a repris la diffusion
des disques de Johnny au Québec depuis la sortie de l'album
"Ballades", diffusion qu'elle avait cessée depuis les années
70.
Les spectacles seront organisés en collaboration
avec Universal Canada .Les 2 spectacles sont déjà
complet.
Hallyday fait
plaisir au public, qui le lui rend bien
PAR PIERRE ROBERGE
MONTREAL
(PC) - Le rocker Johnny Hallyday a captivé son public, mardi
soir, au premier de trois concerts donnés au Théâtre Saint-Denis.
Le chanteur et guitariste, qui ne s'était pas produit à Montréal
depuis un quart de siècle, est apparu en grande forme. Ne paraissant pas
ses 57 ans, passablement agile, il sait encore prendre
avec élégance la pause du rocker, les jambes écartées comme
un cowboy.
Dès les premières chansons, des spectateurs se sont agglutinés au
bord
de la scène, d'autres ont suivi en s'ajoutant au fur et à mesure
dans
les deux allées centrales; les premiers étaient agenouillés ou
assis
par terre mais il fallait bien voir au-delà de la personne devant.De sorte
qu'à la fin du spectacle, pratiquement tout le parterre était debout.
Hallyday est arrivé en scène sur le coup des 20h20, portant
la chemise
mauve et chaîne rutilante au cou, attaquant avec "Je
suis né dans la rue".
Les gens tapaient dans les mains, brandissaient les doigts en V ou lepoing,
sautillaient ou faisaient des sémaphores avec les bras en scandant "Johnny".
Ce public d'un âge moyen - il n'y avait pas grand monde avec anneau à
la narine ou au sourcil - était vraiment là pour s'éclater.
Dans ce spectacle réglé au quart de tour, Hallyday avait
bien du plaisir lui aussi et il a joué avec le public, touchant des mains
tendues vers lui.
Des airs rythmés comme "Noir c'est noir"
sont accompagnés par une section cuivres, d'autres peuvent compter sur
un somptueux pupitre de cordes formé de six violons et deux violoncelles.
Tout cela en plus de l'effectif rock standard de guitares, claviers et
batterie, ainsi que quatre choristes danseuses.
Son air fameux "Que je t'aime" a été
la première chanson faite en
duo, avec Sylvain Cossette.
Peu après a suivi "Ma Gueule", chantée
avec Eric Lapointe.
Le
spectacle de Hallyday était donné sans interruption, seul
un instrumental
tenant lieu d'entracte pour une brève sortie de scène de la vedette.
Johnny Hallyday a utilisé aussi des rythmes plus appuyés
comme dans "Nashville Blues" et "Toute
la musique que j'aime". Cette dernière a été chantée en duo
avec Jean Reno, le comédien français
avec qui il vient d'enregistrer le clip de "Partie
de cartes".
Le
dernier duo, le plus langoureux, était celui de "Derrière
l'amour"
chanté avec Lara Fabian,
habillée d'un tailleur pantalon noir, au décolleté généreux.
Par ailleurs, devant les 2200 personnes emplissant le Saint-Denis,
Hallyday
renoue en fait avec de "petites" salles, ce qu'il a fait il y a
cinq
jours justement à l'Olympia, de Paris, qu'il n'avait pas fréquenté depuis
des lunes. Entretemps il avait adopté, en France, de vastes lieux comme
le Palais des sports, le stade couvert Bercy, le Stade deFrance et le
Champ de Mars, devant la tour Eiffel.
© La Presse Canadienne, 2000
Johnny Hallyday
au Saint-Denis: à portée de royale sueur
Le
mercredi 30 août 2000
Rangée FF du Saint-Denis, siège 9. Johnny droit devant.
D'où j'étais, je pouvais compter les gouttes. Parce qu'il ruisselait,
évidemment, Johhny Hallyday, dès Je
suis né dans la rue, le fameux couplet autobiographique qui
lui écrivit il y a trente ans son copain Long Chris.
Il ruisselle toujours, Johnny. Mais rarement à portée de
gouttes. Impossible proximité. Entre Johnny et moi, il y
avait les membres du fan club québécois encore là malgré les 25 ans d'absence
du roi, et devant eux, les irréductibles Français qui avaient suivi Johnny
jusqu'à Montréal. Certains brandissaient des banderoles à leurs
couleurs: «Johnny tes amis de l'asso Bordeaux-Gironde te disent bonjour!»
C'était hiérarchique: par ordre de fanatisme. Derrière, au centre mou
du St-Denis, les médias et invités observaient l'idole et ses ouailles
comme autant de bêtes curieuses. On n'était certes pas au stade de
Lyon Gerland en juillet, où un parterre fou n'avait pas cessé de hurler
le spectacle durant. On était à Montréal, où Johnny-phénomène
se regarde à distance, avec sourire en coin. On était tricoté serré, acclamant
les invités locaux Sylvain Cossette, Éric Lapointe et Lara Fabian avec
une ferveur qui confinait au chauvinisme.
Cela dit, moi, je me fichais pas mal des collègues amusés et des observateurs
distanciés. J'étais trop près: Johnny occupait tout mon
champ de vision. Dès qu'il est apparu, il n'y avait plus de scène, plus
de public. Seulement lui. Sa voix. Sa gueule. Son costard noir et son
pantalon de croco (ou était-ce de serpent?). Sa dégaine souveraine. Sa
charpente d'ultime chanteur de rock, incroyablement intacte à 57 ans.
Sa sueur. Sa chemise trempée dès Le Pénitencier.
Et ses notes. Ces notes qui me jouaient au lasso avec l'intestin grêle.
«Et c'est lààààà / Que je finirai ma vie...» Quand il a lâché le «là»,
j'étais en apesanteur. Baudruche. Soulevé. Soufflé. Anéanti. Heureux,
quoi.
Ce
n'était pourtant pas le spectacle souhaité. C'était en gros la même séquence
de chansons qu'à Lyon, mélange des succès première époque (Je
veux te graver dans ma vie, Noir c'est noir, Si j'étais un charpentier)
et des habituels chevaux de bataille (Toute la
musique que j'aime, Le Bon temps du rock'n'roll, Gabrielle, L'Envie),
moins, hélas, la plupart des meilleures ballades qui lui donna feu Michel
Berger: où étaient donc passées les Quelque chose
de Tennessee, Le Chanteur abandonné, Aimer vivre? Dans mon
show de rêve de Johnny au Québec, j'aurais aussi voulu qu'il
nous fasse quelques-uns des titres qui ont eu du succès ici: Hey
Joe, Mon fils, Ceux que l'amour a blessés auraient avantageusement
remplacé Le Feu ou Qu'est-ce que tu croyais.
Même le duo confiture double fruit avec Lara Fabian,
trépanation réservée hier à Derrière l'amour,
aurait dû permettre de reprendre J'ai un problème,
chouette duo Hallyday-Vartan qui joua sur nos radios tout l'été
1973.
N'empêche
qu'avoir Johnny de si formidablement près, chantant chaque
rime comme si sa vie en dépendait (de fait, elle en dépend...), c'était
un rêve de fan exaucé au centuple. Si j'étais
un charpentier? Belle à pleurer. Je
te promets? Poignante. Sang pour sang?
Grandiose avec la section de cordes. Toute la
musique que j'aime? Jouissive avec la participation surprise
(et sympathique) du comédien français Jean
Reno.Non, je ne regrette rien
en rappel? Reprendre Piaf et survivre, seul Johnny
et Gerry Boulet en sont capables. Même Cossette
et Lapointe n'ont pas réussi à gâcher Que
je t'aime et Ma gueule:
en vérité, ils étaient presque à la hauteur.
Bien entendu, j'y retourne ce soir et demain, bloc-notes rangé: ce sera
sûrement mieux sans les médias. Un spectacle de Johnny,
ça se passe sans témoins extérieurs. Entre le rock'n'roll, lui et nous.
Nous? Gageons que les fans régneront au Centre Molson quand Johnny
reviendra dans quelques mois: le large sourire du promoteur de l'amphi
sportif, assis dans la même rangeé FF, en faisait déjà foi.
Sylvain
Cormier
©Le
Devoir 2000
MONTREAL 29-30-31 AOUT 2000
Le
Compte rendu d'un fan européen qui a fait le voyage.
Théâtre Saint Denis
. Capacité = 2.200 places .Complet chaque soir
Salle très sympathique qui ressemble fortement à l'Olympia mais la scène
y est plus basse et sans barrière de protection (donc plus accessible
pour le fans ravis que nous sommes)
De plus, le service de sécurité était très réduit et beaucoup en profiteront
pour faire de nombreuses photos même avec des appareils sophistiqués
Chansons
interprêtées :
Je suis né dans la rue
Fils de personne
Je veux te graver dans ma vie
Le pénitencier
Noir c'est noir
Jusqu'à minuit
Si j'étais un charpentier
Joue pas de rock'n'roll pour moi
Que je t'aime(En
duo avec Sylvain COSSETTE)
Diégo
Le feu
Ma gueule(En
duo avec Eric LAPOINTE)
Deux étrangers
Intermède musical habituel (2 instrumentaux)
Quelques cris
Quelque chose de Tennessee(Le
30 et 31 uniquement et en duo avec Murielle
ROBIN le 31)
Nashville
Toute la musique que j'aime(En
duo avec Jean RENO)
Gabrielle
Je te promets
Le bon vieux temps du rock'n'roll
Derrière l'amour(En
duo avec Lara FABIAN
et uniquement les 29 et 30)
Qu'est ce que tu croyais
Sang pour sang
L'envie
Be
bop a lula(Uniquement
les 30 et31)
Blue suede shoe (Uniquement les 30
et 31)
Whole lotta shakin'goin'on (Uniquement
les 30 et 31)
Non je ne regrette rien
Musiciens, choristes et sections « corde » au complet = les habituels
de la tournée 2000
29/08
: Premier concert canadien
Johnny est sur « ses gardes » et ne fera ni Tennessee,
ni la série des 3 rock'n'roll qui
finissait l'Olympia. (Pas de « Cet homme que
voilà » ni de « Un jour viendra »
pourtant 2 des meilleurs moments de l'Olympia)
Le concert est toutefois excellent avec un Johnny en forme
aussi bien point de vue voix que visuel (il bouge plus que certains soirs
de l'Olympia) et il enflammera les spectateurs canadiens peu habitués
à ce genre de démonstration.
Présents dans la salle : Linda Lumay au premier
rang à côté du président du fan club canadien (Pierre Laferrière) . Michèle
Laroque et Nicolas Peyrac, Murielle Robin dans les coulisses.
Nous sommes seulement une grosse dizaine « d'européens » à avoir la chance
d'être de la partie.
Le fan club canadien nous demande via son président de rester assis. On
fera un gros effort pendant les 4 premières chansons avant de s'agglutiner
devant la scène bientôt rejoint par de nombreux canadiens. Les banderoles
des fans sont déployées directement sur l'avant de la scène.
Le lendemain et à juste titre, la presse locale est unanime dans ses critiques
(« Johnny en chair, en os et en sueur » et
« Johnny Hallyday impérial » titre « La presse » ,« Johnny gagne
son pari » et « Johnny provoque le délire au St.Denis
» dans « Le journal de Montréal ».
30/08
:Concert filmé par une équipe canadienne pour une émission
TV qui passerait au Canada vers la mi-septembre. Espérons qu'il y aura
possibilité d'obtenir la cassette du concert complet car ce fut le meilleur
des 3.
Superbe et peut-être tout simplement le meilleur concert de la tournée
(en tout cas pour moi mais je n'ai pas assisté au dernier Olympia) . Johnny
nous rajoute « Tennessee » et surtout
les 3 rocks ce qui met littéralement
le feu au Théâtre St.Denis (Toute la salle est debout, frappe dans les
mains et danse de « L'envie » jusqu’à
la fin).
Le public « européen » se masse devant la scène dès le premier morceau
et donne le ton pour faire monter l'ambiance. Johnny serre
de nombreuses mains, s'éponge avec les serviettes tendues par les fans
(les fans sont ravis d'emporter un tel trésor mais il doit surement manquer
de nombreuses serviettes à l'hotel où ils logeaient), Johnny
porte quelques instants la casquette tendue par Mireille, une fan parisienne,
pendant « Non je ne regrette rien »,
Mireille n'a plus quitté sa casquette depuis).
31/08
: Filmé en partie (les duos principalement) par l'équipe vidéo de Johnny.
Ce qui renforce l'idée qu’une cassette ou un CD / DVD des duos de la tournée
2000 sortira un jour ou l'autre. Ce sera un « must » pour tous les fans.
C'est la dernière date à Montréal et surtout de la tournée 2000. Le public
se masse dès son entrée dans la salle devant la scène. JC Camus
fera rassoir tout le monde à sa place pour débuter le concert mais dès
que les lumières s'éteignent et avant même les premiers accord de « Je
suis né dans la rue », les vrais fans, les français et belges
qui ont fait le voyage mais aussi de nombreux canadiens, se sont
déjà retrouvés debout devant le scène en quelques secondes à la grande
surprise des spectateurs restés assis et qui n'auront d'autre choix que
de se lever aussi dès le début du concert.
Johnny est un peu moins en forme que la veille. Il serrera
moins de mains et parlera finalement assez peu. Seul bonus de cette dernière
le Duo avec Murielle Robin
sur
« Tennessee » qui remplace le duo
avec Lara Fabian
partie au Japon
Johnny nous annonce quand même que ceci n'est pas la fin
de sa carrière mais qu'est ce que ça va être long 3 ans sans lui (Beaucoup
de fans diront qu’ils ont déjà senti un vide s’installer dès « Non
je ne regrette rien » et j'en fais certainement partie).
Les
duos :
- « Que je t'aime » avec
Sylvain COSSETTE
(Les 3 fois).La voix de Sylvain est très loin de celle de Johnny
(moins rugueuse, moins charmeuse).Duo sans grand relief à mon sens même
si « Que je t'aime » contribue ici
aussi chaque soir au succès de Johnny.
-« Ma gueule » avec
Eric LAPOINTE
(Les 3 fois) Excellent, un vrai jeu d'acteurs
aussi bien pour Johnny (mais ça on le savait) que pour Eric
qui en tremble de rage en serrant son micro (ou de peur sans doute) mais
livre une interprétation parfaite et très convaincante.
-« Toute la musique que j'aime » avec
Jean RENO (Les 3 fois) Le duo surprise
de Montréal est très apprécié du public. Le
premier soir Jean reste plutôt « scotché » au prompteur (pourtant les
mots sont toujours les mêmes) mais nous livre déjà quelques mouvements
de bassin avec tout l'humour qui le caractérise.Le deuxième soir, il commence
à se libérer pour finir très à l'aise le 3ième soir.Pas une grande voix
Jean mais un showman qui pourrait faire des ravages.
-« Derrière l'amour » avec Lara
FABIAN (29 et 30/8) Duo classique entre Johnny et Lara
toute en sensualité et échanges de gestes provoquants ou charmeurs.
Lara « a encore beurré très épais » dira un critique canadien mais
je trouve au contraire qu'elle en fait un
peu moins et même avec une certaine retenue au niveau vocal.
Bref bon duo, bien « joué» mais moins convaincant que «
Requiem pour un fou » du SDF
-« Quelque chose de Tennessee » avec
Murielle ROBIN (Le
31/8) On l'attendait avec impatience
ce duo pour la dernière, vu que Lara Fabian était partie au Japon
et que Murielle était chaque soir dans les coulisses.Murielle
parle plus qu’elle ne chante (et pas trop
loin du prompteur) mais on sent et on voit vraiment sa passion pour Johnny
que cela en devient très agréable.
Le
groupe :
Walfredo Los Reyes Jr : Son solo de batterie gagne en puissance
et perfection de soir en soir.
Ray Hermann : Solo de sax les 2 derniers soirs (mais moins long
que certains soirs à l'Olympia).
Les autres : Egaux à eux-mêmes (Brian Ray a toujours autant de
succès auprès des filles).
Johanna : Toujours aussi dynamique,
souriante et craquante (surtout quand on se fixait des yeux l'un et l'autre
pendant « Le feu» / Ah, j'en craque
encore).
Le soir de la dernière, je lui donnerai la banderole que j'avais fait
pour elle et Johnny en vue de ces 3 concerts à Montréal).
Audrey :
Tous les soirs en coulisse au début du concert, elle filmait Johnny
et les premiers rangs avec une caméra personnelle. (Un petit signe
de la main des coulisses pour me dire bonjour à chaque fois / Sympa).
Florence : Quel regard envoûtant et en plus un sourire discret
qui m'a conquis (au point de lui offrir un petit écureuil en peluche le
soir de la dernière / Elle en était très touchée / Du moins c'est ce qu'elle
m'a dit à la sortie des artistes).
Trois soirées exceptionnelles. Johnny a surpris les québécois
par son ardeur et sa générosité presqu'intacte malgré ses 57 ans et la
puissance de sa voix (parfaite les 3 soirs). (Le journal de Montréal
dira « Malgré ses 57 ans, vieux routier, Hallyday est encore
dans une forme dangereuse »)
Johnny nous a surpris (fans français et belges) par le choix
des chansons par rapport à l'Olympia ou les stades et les duos (surtout
Eric Lapointe et Jean Reno) mais
surtout par son « accessibilité » devant la scène mais aussi à son hotel
pour certains.Les fans qui ont eu la chance de pouvoir se rendre à Montréal
reviennent tous avec des images plein la tête, beaucoup de bonheur mais
aussi déjà la nostalgie de devoir maintenant attendre 3 ans.
Pour ma part, en plus de tout ça, je suis content d'avoir revu
Johanna, Audrey et Florence.
Chaque soir à la sortie des artistes, une cinquantaine de fans ont applaudi
la sortie des musiciens, choristes et section « corde », obtenu des autographes
et pris des photos tout en espérant les retrouver d'ici 3 ans mais Johnny
ne s'est arrêté aucun des 3 soirs (Juste un sourire et un signe de la
main).
mich.prok@infonie.be
Le Compte rendu du voyage
des fans Européens par Mich:
Samedi 26/8, Roissy CDG, nous sommes
26 fans à nous envoler vers le Canada
pour le séjour « long
» accompagnés par Véronique de chez MOTIVOM.
Une cinquantaine de fans
ont choisi le séjour « court
» et arriveront à Montréal le 29/8.
Quelques fans voyagent aussi par leurs propres
moyens.
En tout, une bonne
centaine de fans français et belges seront présents pour les concerts
du 30 et 31/8.
Les 26 fans du long séjour (dont je fais
partie) séjournent d'abord 3 nuits à Québec puis 4
nuits à Montréal et certains auront la possibilité
d’assister aux 3 concerts.
Dans les 26, il y a notamment : Mireille (boulangère
à Paris), Camille, Bernard (Bruxelles), Hélène et son mari (Belges), Alixe
de Paris, Alain de Neuilly en Thalle, Josseline de Clermont, Jean-Luc
de Perpignan, Christian et Eliane de Chambly, Brigitte de Royan, Jean-Marie
de Paris, Michel (C'est moi),plus tous ceux que je n’ai pas noté.Un groupe
très varié en âge et allure mais tous assez fous de Johnny
pour faire ce voyage.
Dès le premier déjeuner le lendemain matin, Josseline
donne le ton en chantant /hurlant « allumer
le feu » à la sortie de l'ascenseur. (Les
canadiens, plutôt calmes, ne semblent pas habitués à ce genre d’écart).
Québec (la
haute-ville) est une ville superbe, très propre et agréable
dominée par le chateau de Frontenac avec de nombreux commerces touristiques
de qualité (notamment les articles d'art inuit et indiens).
Deuxième jour, excursion en bateau à
la découverte des baleines sur le fleuve Saint-Laurent au départ
de Tadoussac (Pas de véritable baleine mais une multitude de orquals
nous accompagnent pendant +/- 2 heures et un volontaire célibataire
pour la démonstration d'accouplement des baleines (en peluche) avec
l'animatrice de l'excursion, une québécoise jeune et très
jolie d'ailleurs, (Je suis le volontaire et je serais volontier passé
à la pratique).
Souper dans une cabane à sucre avec Charlie
Bauldrey comme animateur chanteur (Il nous a bien fait rire et chanter
car il a travaillé il y a quelques années avec Gilbert Bécaud,
Mr. Pointu, c'était lui).
On nous y explique comment se fait le célèbre
sirop d'érable (bien sur achetable sur place sous toutes ses formes).
3ième jour,
voyage vers Montréal
et visite en bus de la ville. Nous roulons quelques centaines de mètres
sur le circuit Gilles Villeneuve de F1. La guide très amusante (Sylvie)
nous arrête quelques minutes au Théâtre St.Denis avant
de gagner notre hotel.
C'est directement la démesure, « allumer le feu
» et banderoles en tête nous débarquons du bus. Mireille et Josseline
seront interviewées par les TV locales déjà sur place et passeront dans
les journaux TV du soir qui présentent les concerts de Johnny.
Certains sont photographiés avec leur
banderole et se retrouveront le lendemain dans le journal de Montréal.
Rencontre au « Bar
à Jojo » en face du Théâtre
avec le président du fanclub québécois (Il me remet
la place pour le 29/8).
Arrivée à l'hotel (Best Western
Europa) et départ vers le théâtre à la recherche
de tickets pour le premier concert pour ceux qui n'ont pas le précieux
sésame (quelques-uns en trouveront au prix normal, d'autres paieront
plus ou moins le double pour finalement tous se retrouver debout devant
la scène dès le 4ième morceau).
Les autres jours, chacun visite Montréal
à son rhytme et à son choix de quartier (Montréal
est une ville très vivante et avec beaucoup de jeunes, de musique
et ses quartiers de défavorisés aussi nombreux jeunes
paumés dans le quartier latin près du théatre St.Denis).
Pour les détails touristiques, je vous
conseille le guide vert Michelin (Ville souterraine très moderne,
superbe intérieur de la cathédrale, jardin botanique extraordinaire,
vue surprenante sur la ville du sommet de Mont-Royal, métro efficace
et rapide, location de limousine démesurée possible comme
à Las Vegas etc...)
Plein d'endroits pour « magaziner »
(Bottes, jeans, chapeau, T-Shirt etc.. N'est-ce pas Jean-Luc? ).
Le 30/8 de 13h30 à 16h, rencontre
des fanclubs québécois et français dans
le resto « Les chenets » tenu par un intime de Johnny.
Le soir vers 18h, les premiers fans attendent
l'entrée des artistes à l'arrière du théatre
(photos et bonjours sympas)
Idem après le spectacle qui dure de 20h15
à 22h30 chaque soir (1/4 Hre plus court le premier soir).
Par hazard, le jour du dernier concert, on apprend
que Johnny loge
dans un hotel à 100 mètres à peine de l'hotel Europa où nous logeons.
(Un de nous l'a vu rentrer à pied avec ses 2 gardes du corps à l'hotel
vers 14h30).
C'est de suite la ruée vers le hall d'entrée
de cet hotel.
Bernard se fera passer naturellement pour un client
normal de l'hotel et attendra dans un fauteuil du hall en lisant un journal.
Quand Johnny arrive, il obtient sans difficulté un autographe
sur le ticket de concert de la veille.
D'autres passeront la nuit et une partie de la journée
du 1er septembre après le dernier spectacle dans le hall de l'hotel mais
n'oseront pas demander d'autographe quand Johnny
rentre du spectacle ou à son départ
le lendemain (Paralysé par la peur de déranger / N'est-ce pas Brigitte?).
Mirielle qui a déjà « fraternisé » avec les gardes
du corps de Johnny obtiendra la signature de Johnny
sur la photo où Johnny s'éponge sur la serviette qu'elle
lui a tendu au concert de la veille.
Pour les fans parisiens de Johnny
(et les autres quand ils passent à Paris), je vous conseille d'aller faire
un tour à la boulangerie de Mirielle (elle fraternise directement avec
chacun et sa boulangerie est décorée « Johnny ») (Boulangerie Bouchard
139 Rue Léon Maurice Nordmann ).
Lors de son départ , Johnny apparemment
fatigué, signera encore quelques autographes mais presque illisibles (notamment
sur le passeport d'une fan française qui aura bien difficile de faire
croire que c'est Johnny qui a signé et pourtant c'est bien
lui).
Le 3/9, rentrée à Paris vers 10h10
et Véronique très fatiguée (elle s'est coupée
en 4 pour que chacun soit satisfait de son voyage) de Motivom propose de
faire une réunion des 26 en octobre pour échanger nos souvenirs
(photos, vidéo etc...)
Tout le monde est heureux, fatigué mais surtout
content d'avoir pu approcher Johnny
de très près dans la salle (avec
un scène très basse, sans barrière de sécurité et pratiquement sans service
de sécurité) mais aussi à son hôtel. Johnny leur a bien
rendu en serrant les mains à certains, chantant yeux dans les yeux pour
certaines et signant des autographes même fatigué à la sortie de son hotel.
Séjour inoubliable.
Johnny, Johanna, Florence
vous me manquez déjà.
Merci pour cette tournée
2000, pour ces 3 concerts magiques de Montréal.
Merci
de nous avoir fait rêver.
mich.prok@infonie.be
Le Compte rendu du voyage des fans
Européens par Héléne
JOHNNY HALLYDAY - TOUR 2000 - SUITE ET FIN.
Encore une fois sur les routes et dans les airs
pour Jojo. Toujours lui, toujours tout pour LUI. L'organisation de "JOHNNY
AU CANADA" est d'ailleurs excellente. Après trois mois de concerts presque
sans interruptions, notre Jojo belgo-français termine sa "Tournée 2000".
Il est sans doute, sûrement, fatigué mais toujours le même. Après quelques
frayeurs passagères (absence des billets d'avion à l'heure dite, turbulences
au départ, bagages perdus ou éventrés) on nous accueille très bien à Montréal
où les gens parlent français à 70% contre environ 30% d'anglophone (cela
varie selon les appréciations et les tendances).On nous explique que comme
prévu il y a un fan club canadien mais que les que les fans du cru, enfin
ceux qui se souviennent de Johnny ou ceux qui l'ont retrouvé ou découvert
récemment grâce aux quelques mois de publicité faites au Québec ont "peur"
des français. Ici, nous explique la guide, Sylvie (non pas Vartan) les
gens sont plus sages que vous... Il y a un léger flottement dans
le car. Heureusement P'tit Loup a apporté des K7 et le bus s'enflamme
très vite: on chante, on bat des mains, on hurle, on fait les fous, bref
c'est vite l'hystérie. Jojo nous monte à la tête comme toujours. On s'amuse
comme des gosses, on retrouve pour la quantième fois toute sa jeunesse
et pourtant parmi notre groupe de 26 personnes, les âges varient
beaucoup. Johnny c'est notre élixir de jouvence, notre jeunesse
éternelle et on oublie tout. Après tout, ici au Canada, on est loin des
soucis quotidiens, on peut provisoirement tout oublier. Sylvie nous dis
que les fans canadiens vont sans doute venir pour "s'asseoir et écouter".
Stupéfaction: on ne pourra pas se lever, se précipiter
en avant ? Il faut bien dire que Johnny nous galvanise
à chaque fois. Comme il y aura plusieurs concerts on pourra observer et
agir en conséquence. Enfin ensemble et tous si différents nous retrouvons
notre amour communicatif pour Johnny et partageons nos émotions.
Beaucoup parmi nous semblent avoir souffert plus souvent qu'à leur tour
au cours de leur vie (orphelins, parents absents, échecs conjugaux, déceptions
amoureuses, enfants malades, handicapés, décédés, problèmes sociaux, familiaux
et professionnels aigus) tous nous sommes là en vertu de notre amour pour
LUI. C'est lui qui nous donne la pêche et si certains le considèrent comme
un dieu, tous (ou presque) le respectent, lui vouent un véritable culte.
C'est ton souvenir qui me fait tenir ou bien encore ma force est
dans le bleu de ton regard. Voilà des paroles que nous ressentons très
fort. Nous avons chacun nos conceptions de l'idole évidemment. Mais dès
qu'il s'agit de rock and roll c'est le délire, la joie la plus débridée.
Avant le ou les derniers concerts de Jojo,
nous visitons la ville de Québec et partageons les sentiments plutôt
francophiles des gens. Ils ont dû résister à
bien des misères et n'ont obtenu leur drapeau à la fleur
de lys qu'en 1948 et ce n'est qu'à partir de cette date d'ailleurs
qu'on parle vraiment de québécois, avant c'étaient
des canadiens francophones. Dans une petite rue de la vieille ville où
on se ballade joyeusement en groupe (attention aux pieds et aux mollet
car les fans de l'idole des jeunes ne sont plus tous aussi jeunes que ça)
une fenêtre s'ouvre au premier étage "Alors, ça gaze,
les cousins ?". L'appel est amical. Nous sommes de la famille, cela fait
chaud au cœur et nous, les 4 belges du groupe, nous sentons pleinement
intégrés à cette famille-là. Après
tout Johnny est
à moitié belge, cela ne s'oublie pas. Des expressions de
la "parlure" québécoise recoupent d'ailleurs certains mots
et habitudes de Belgique. L'air est limpide, il fait 25% environ.
Boutiques et bistros sympas, restaurants de tous genres y compris les fast
food, les asiatiques, les mexicains, mais surtout français, c'est
le Petit Champlain, quartier commerçant et artistique. La guide
évoque l'histoire de la région avant les français
et de Jacques Cartier: il y avait (et il y a encore) de nombreuses
tribus indiennes. Après il y aura des heures de flânerie et
de "magasinage (shopping ou lèche vitrine) dans les boutiques, "tabagies"
(marchands de tabac et souvenirs) ou plus tard chez les "dépanneurs"
(night shop). Le lendemain on ira admirer les baleines et autres mammifères
marins au cours d'une croisière de plus de 4 heures au début
de laquelle nous avons très chaud au soleil. Ensuite le temps se
rafraîchit et nous commençons à avoir très froid.
On nous dit que l'eau est à 4°, brrr . Au retour nous nous réchauffons
à la "Cabane à sucre" où nous est servi un abondant
repas aux nombreux plats sucrés au sirop d'érable. Il y a
aussi le "cousin" Charlie qui nous chante quelques airs typiques et nous
fait galoper en imagination au bruit du martèlement de ses bottes.Quelle
vitalité ! Enfin, nous recevons les explications techniques relatives
au prélèvement et à la fabrication du sirop d'érable
et achetons encore quelques souvenirs. Puis tard dans la soirée
nous retrouvons nos lits, demain ce sera Jojo
et
il faudra être en forme . Mais de toute façon on le sera !!!
A Montréal, pour nous, le feu est déjà allumé: 2
ou 3 jours à 35°. On a appris qu'il se produira au Théâtre St Denis
et déjà je pense à la coïncidence avec les stade de France à St Denis.
Mont-joie, Saint Denis, Que trépasse si je faiblis. Non, ce n'est pas
un film de Jojo. Par contre, il y le Festival des Films du Monde et nous
irons entre autre voir "Love me" (moi c'est la troisième fois et
ce film est vraiment craquant, oubliée la joie, je sors mon mouchoir,
c'est trop). Un peu intello, le film évoque les émotions d'une fan amoureuse
de son idole qui reste d'abord inaccessible, seule elle chante ses chansons
et caresse ses affiches, elle est poursuivie par les souvenirs de son
adolescence et tente de retrouver une vraie mère. Finalement, elle découvrira
l'amour véritable avec un autre homme mais grâce à sa rencontre avec l'idole,
ce qui n'es pas si paradoxal en fait. Fantômes d'un enfance ratée, quête
désespérée de la vraie mère, fantasmes par le biais de chansons et d'affiches
placardées aux murs, en ce qui me concerne personnellement tout me prend
aux tripes. Et puis il y a Jojo tellement beau malgré ou justement à cause
de son dégoût de la vie, de ses désenchantements. Il a beau s'être teint
les cheveux, c'est bien lui tel qu'il lui est arrivé de traîner dans les
rues jadis pour toucher le fond comme il disait à Long Chris. On retrouve
le Johnny d'alors perdu et paumé à force de ne parler qu'aux
poubelles au petit matin cassé et tout seul.
Retour à la chaleur des rues et l'animation
de cette grande ville nord-américaine. Les gens sortent beaucoup,
vont au concert, au théâtre et au cinéma tant qu'ils
peuvent car l'hiver sera rude: trois à quatre mois de neige avec
- 30 ou - 40 °. Mais aujourd'hui il y a l'air lourd, humide et pollué
qui nous enveloppe et la nuit dans les chambres la "clim" nous rafraîchit
bien et même un peu trop. Avec ces effluves de fraîcheur et
les hurlements que nous allons pousser aux concerts, nombreux seront ceux
qui auront la voix rauque au retour.
En face du Théâtre St Denis, il y a le "Bar à Jojo"
et la rencontre avec les fans. Ils sont contents que Johnny
revienne après une absence de 25 ans. On échange des adresses, des photos.
Le lendemain, les commentaires de presse sont favorables
"Johnny a réussi son pari". Curieux nous faisons le chemin à pied
jusqu'au concert et nous précipitons devant la scène après la deuxième
chanson. Johnny dit avoir appris qu'il y avait des compatriotes
dans la salle. Hurlements de joie ! Vive la France ! Jojo est là devant
nous à moins d'un mètre, je suis contre la scène qui n'est pas haute du
tout, il n'y a aucune barrière métallique comme ailleurs. Il nous donne
la main, reçoit des fleurs et des peluches. Nous donnons aussi la
main aux musiciens, à Eric Bamy. Et même le dernier jour, je fais
la bise à J.C. Camus venu nous dire de retourner à nos places car
il ne pouvait pas commencer le concert ainsi. Il fallait respecter les
autres qui avaient payé leurs places, etc. Nous rampons alors dans
les allées et nous ruons devant dès que les lumières s'éteignent. Comme
hier Johnny termine par 3 rock and roll qu'il n'avait pas
faits le premier jour. Il y a des chanteurs québécois et Lara Fabian,
Jean Réno, Muriel Robin. Johnny ne jette pas de bouteilles
mais, les lumières rallumées, nous nous régalons des bouteilles d'eau
citronnées restées sur scène et qui passent de main en main: le nectar
de l'idole !
Finalement tout se termine par un peu de nostalgie.
Johnny a dit qu'il terminait là une longue tournée. Entre-temps,
nous avons appris qu'il logeait au Sheraton, juste en face de notre hôtel
et allons l'attendre le matin du 1er septembre. Il sort de l'hôtel effectivemenet
en fin de matinée accompagné de Laeticia, Camus et Muriel Robin
et ses gardes du corps. Une quinzaine de fans sont là. Il commence à signer
des autographes mais est bousculé par un fan pas très averti. Johnny
s'éclipse et s'engouffre dans la Lincoln blanche qui l'attend.
A l'arrière un paquet de gitanes, une statuette représentant un loup...
Au revoir Johnny. A bientôt notre rocker au grand coeur.
Ce ne sera pas la fin de ta carrière, ce n'est pas possible même si tu
te consacreras au cinéma, même si tu as des soucis à propos de ce bébé
qui n'arrive pas comme prévu. La médecine fait tant de nouvelles découvertes,
il ne faut pas désespérer. Je sais que tu seras toujours là pour nous
car tu nous rends heureux et nous t'aimons de tout cœur. Et puis nous
pensons que Laeticia aussi te donne tout son amour et que
pour toi c'est sûr elle est la seule. A l'aéroport Charles de Gaulle la
préposée s'étonne qu'on soit partis si loin pour voir Jojo. Je lui dit
ce que j'ai dit cent fois à d'autres au cours de ce voyage: "on laime".
Elle sourit. Elle ne connaît sans doute pas la chanson "Où tu iras, je
serai là".
Hélène
Champs Elysées
10 juin + Olympia
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