1987 
  
Bercy  15 Septembre / 4 Octobre 
Johnny se donne à Bercy

Rock'n'roll attitude
Dans mes nuits...on oublie
Pendue à mon cou
Mon p'tit loup
Laura
Que je t'aime
Je te promets
Qui ose aimer
Ma gueule
Equipe de nuit
Le feu
L'envie
-sortie de scène
Le chanteur abandonné
Le bon temps du rock'n'roll
J'oublierai ton nom
Gabrielle
Je t'attends
La musique que j'aime
-sortie de scène
Encore
Aimer vivre
-sortie de scène
Quelque chose de Tennessee.
 
  
Musiciens : 
Norbert Krief, Hugo Ripoll : guitares
Bernard Paganotti : basse
Yves Sanna : batterie
Bruno Fontaine, Bertrand Lajudie : claviers
Patrick Bourgoin : saxophone.
 
  
Direction musicale : Jannick Top. 
  
Choeurs : 
Caroline Rainey Haines, Mindy Sterling, Shandi Sinnamon, Erick Bamy. 
 

Bercy 26/09/87


Palais Omnisport de Paris-Bercy, Paris.
Samedi 19 septembre 1987.



Septembre 87, Johnny a enfin décidé de faire Bercy pendant 3 semaines.

Peu d'infos ont circulé avant. Je rentre dans Bercy pour la première fois et je découvre cette salle magnifique.

Au niveau décor on est surpris de trouver un rideau de scène dont on se demande comment il va être levé et d'énormes projecteurs qui balayent le plafond.

Trente minutes avant le spectacle qui sera sans entracte (encore une première de Johnny) pour ne pas casser l'ambiance, le chiffre 99 est projeté sur la scène pour le début du compte à rebours. A 87, le public crie, à 60 (début de la carrière de Johnny) le public hurle, à 44 (âge de Jojo) et à 43 date de sa naissance le public, c'est de la folie. La tension monte plus on se rapproche de 0.

A 0, le rideau se retire en moins de cinq secondes aspiré par le haut et le bas et on découvre une scène faite de plusieurs paliers avec un arc de cercle avec un rond qui symbolise le lever et le coucher du soleil. Des images "Live" de Johnny seront projetées pendant le spectacle sur ce rond.

On cherche Johnny qui est tout en haut du décor jouant du piano et il attaque "Rock'n'roll attitude". Johnny est vêtu d'un costume noir avec des dessins sur une chemise blanche. Il fait monter l'ambiance avec "Mon p'tit loup" et puis, après avoir tomber la veste, il attaque la reprise d'un de ses plus grands tubes de 1969 "Que je t'aime" alors qu'est diffusé sur écran géant le film intégral "hot" de cette magnifique jeune femme qui se déshabille intégralement pendant la chanson. (Dans le clip ce ne sont qu'une petite partie des images qui sont diffusées).
J'avoue avoir plus regarder le film que Johnny pendant cette chanson. Après "Je te promets" arrive "Qui ose aimer" avec là aussi des images chaudes de Patrick Bouchitey.

Arrive alors un grand moment avec Johnny chantant au bord de la scène dans une lumière bleue une version magnifique de "Ma gueule". Puis, Ô surprise, Johnny effectue des pas de danse avec une rare souplesse sur l'intro de "Le feu".

Ensuite Johnny, du haut de la scène, attaque "L'Envie" et pendant qu'il redescend vers le bas de la scène des rideaux d'eau inondent la scène et c'est un Johnny, trempé, qui salue en disant: "Qu'est ce qu'il ne faut pas faire" et il va se changer pendant qu'une de ses choristes chante.

Il revient avec "Le chanteur abandonné", "Le bon temps du rock'n'roll" (avec en intro des images de télé américaine cassant des disques de rock), "J'oublierai ton nom", une version déjantée de "Gabrielle" et "Je t'attends".

Puis arrive "Toute la musique que j'aime" accompagné par le jazz band de Jean-Louis Aubert et la folie continue avec "Encore" et "Aimer vivre" que Johnny fera durer près de 10 minutes faisant même des "pompes" sur la scène.

Pour finir il revient conclure sur "Quelque chose de Tennessee" alors que le public agite les mouchoirs distribués à l'entrée.

Johnny a maîtrisé Bercy, enflammé son public avec les chansons de Michel Berger et Jean-Jacques Goldman et quelques reprises (6 sur 21 titres), soit un sacré risque et une sacrée création pour investir un nouveau lieu qui lui faisait peur à l'époque.

Pari largement gagné.


N.B
.. Pour faire son tour de chant sans entracte Johnny a dû indemniser toutes les sociétés vendant des boissons et des en-cas. Pour éviter cette dépense à l'avenir il y aura une petite première partie permettant un entracte et permettant à Johnny de chanter sans break ni indemniser les sociétés.