Olympia, Paris.
Samedi 24 juin 2000.




Dès le 26 novembre 1998 j'ai réservé mes places et là, la chance m'a aidé. J'ai hérité de 2 places au premier rang juste au centre. Comme de plus, le 24 juin, c'est l'anniversaire de ma femme qui adore aussi Johnny, c'est le rêve.

En arrivant à l'Olympia je suis surpris par la ferveur des fans. Le nombre de Tee-shirt et de casquettes à l'effigie de Johnny est impressionnante.

Après une première partie avec Fred Blondin, je découvre le décor de l'Olympia fait de passerelles et d'escaliers.

L'ambiance montre pogressivement et à 21h30, les lumières s'éteignent, l'orchestre se met en place et des images de Johnny à l'Olympia 61 sont projetées, tandis que Johnny effectue son entrée par les cintres de l'Olympia en haut à gauche sur "Je suis né dans la rue".

Sur "Le feu", Johnny a pris la main d'une fille au premier rang sur "Lorsque ton corps n'est plus qu'un brasier / Que mes forces s'envolent en fumée". Cette dernière faisant comme Johnny main sur la tête et ondulant son corps.

Sur "Cet homme que voilà", Johnny assis sur son tabouret, main sur le micro fait monter l'ambiance attendant près d'une minute pour une superbe interprétation. Pour "Diego", nouvelle orchestration avec la trompette de Larry Kim qui donne encore plus de poids à la chanson. Sur "Deux étrangers", Johnny un genou à terre improvise ce soir pendant quelques minutes. Première sortie.

Il revient avec ce que je considére comme la meilleure chanson du dernier Album: "Pardon", magnifiquement accompagné par les cordes. Sur "Nasville blues", superbe interprétation de guitare de Brian Ray qui ce fait féliciter par Johnny. Sur "Toute le Musique que j'aime", c'est la ruée vers la scène, mais comme je suis au premier rang et au centre pas de problème j'ai anticipé et là avec mon épouse nous allons vivre un très grand moment, à moins d'un mètre de Johnny nous allons chanté avec lui, tendre les mains vers lui et découvrir tout ce qu'il donne au public et qu'il ne triche pas.

Sur "Que je t'aime", Johnny prendra 4 mains de filles différentes pour chanter les couplets les yeux dans les yeux. Extraordinaire.

L'interprétation de "A propos de mon père" laisse sans voix. Maitrise totale du texte (pas un regard vers les prompteurs), maitrise totale de l'émotion "Ce père que je n'ai pas eu", et ce sentiment que le public est plus ému que le chanteur qui maintenant a surmonté cette blessure et qu'il exorcise en la chantant en public.

Sur "Le bon temps du rock'n'roll", incident de micro; ce dernier se cassant lorsqu'il le passe à Bamy. Il a alors improvisé mais à trouvé long, très long le remplacement du micro. Il est alors sortit de scène pour revenir en disant que "ce soir on n'est pas aidé par la technique".

Sur "L'envie", Johnny me chantera un couplet les yeux dans les yeux. Sur les trois rocks "Be bop a lula", "Blue suede shoes", "Whole lotta shakin' goin' on", Johnny démontre que son jeu de jambe est intact.

Avant le final il fera applaudir les techniciens qui font un métier difficile. L'interprétation de "Non je ne regrette rien" est extraordinaire car Johnny la chante haut et fort, mais surtout le public en communion avec lui chante une chanson que 95% des gens ne connaissait pas avant le 10 juin.

Deux heures d'un spectacle total, où nous sommes près de l'artiste et où l'on voit qu'il ne triche pas.

Comme à la Tour Eiffel tous les retours son sont HF, ce qui fait que la scène est lisse, le prompteur étant incorporé dans la scène.

Les filles qui composent les cordes sont magnifique nottament la violoncelliste brune avec de grands cheveux, elle est a rêver.

Fantastique Johnny pour un spectacle où il était en super forme, avec une voix impeccable et où il recherchait le contact avec le public des premiers rangs. Spectacle magnifique que je termine trempé mais heureux. Quelle anniversaire pour mon épouse!


Photos



Olympia, Paris.
Vendredi 25 août 2000.


Dès que la date du 25/8 a été connue comme la dernière de l'Olympia j'ai pris 2 places dans le carré d'or.

Je n'ai pas regretté par rapport au 24/6 où j'étais au premier rang. Si il manque le contact avec Johnny on bénéficie d'un meilleur son, on regarde le magnifique jeu de lumiére, on n'est pas bousculé et on a une parfaite vision du spectacle.

Cette Dernière à L'Olympia était pleine de surprises et superbe.

Johnny a commençé à 21h35 pour finir à 23h35. C'était le même répertoire sauf que "Ma Gueule" remplaçait "A propos de mon père".

De nombreux duos surprises:
- Pascal Obispo sur "Rock'n'roll attitude"
- Patrick Bruel avec une guitare et un tabouret (comme Johnny) sur "Toute la musique que j'aime"

- Muriel Robin avec une superbe interprétation sur "Ma Gueule"

- Paul Personne à la guitare et en chantant sur "Le bon temps du rock'n'roll"

- Catherine Lara pour l'intro parlé et au violon sur "Quelque chose de Tennessee".

Et un Johnny très en voix, très en forme, parlant avec son public, ne regardant pas son prompteur et maitrisant ses textes (Il ne sait pas trompé sur "Quelques cris").

Les Fans sont arrivés devant la scène dès la première chanson et l'ambiance était super. Sur le Medley rock, Johnny a fait durer le dernier en envoyant 3 fois le saxo devant le public à genoux et finissant sur le dos.

Dans la salle était présent Marie José Nat, Didier Barbelivien et Jean-Claude Darmon. Laetitia et JC Camus étaient installés dans la salle au balcon.Ils ont été rejoint par Obispo et Bruel aprés leurs duos.Obispo est resté jusqu'au bout tapant beaucoup dans ses mains tandis que Bruel regardait la ferveur de la salle avec une envie non dissimulée.

Johnny s'est donné à fond allant au bout de lui même et même s'il porte des lunettes pour chanter, il n'a pas son pareil pour remarquer "les petits lots" au balcon pour leurs chanter des couplets dans les yeux.

Superbe spectacle, super soirée et ce sentiment que jamais je ne le reverrais dans d'aussi bonnes conditions