|
|
A la cour du Roi Johnny (A travers Epinal)
1967 (Christian Blondieau / Eric Demarsan)
La Reine Margot est montée dans sa tour
Les Chevaliers sont crispés dans le sommeil
Les chandelles s'allument par l'atmosphère
Et même déjà plus question d'amour
La huitième merveille du monde est dans mon lit
Elle cherche un fantastique spasme nerveux
Qui se nourrit seulement de bruit, de guitares
La Reine Margot en a brisé son miroir
Les courtisans ressemblent à des équerres
Ils ont de beaux sourires et pour poings gris fer
Le Roi s'est envolé autour d'un labyrinthe
Pendant que la Reine mangeait des raisins de Corinthe
Le petit tambour d'Arcole est sur son échelle
Il voit les pantins qui en tirent les ficèles
Le tambour major a pleuré pendant toute la nuit
Le clochard s'est enfuit avec son bel amour
Les soldats vexaient les trois Rois mages
Le clown est aveugle et culbute dans son image
Le Roi Johnny est partit chanter pour la nuit
La Reine ne m'aime pas je pars avec lui !
Il doit connaitre beaucoup de choses celui-là
C'est le bouffon d'un bar du Roi Johnny
Il ne parlera pas, la tristesse est en lui
Personne ne saura jamais ce qu'il s'est passé
Le jour où mes doigts seront morts
Je jouerais sur une guitare invisible
L'horrible vérité que mon esprit enfantin
Aura eu le plaisir de déformer
|