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BRUXELLES
8 juillet
20000
La photo retenue pour la première publicité
(Tony Frank)
-Les Préparatifs
-Production
-Le Programme
-Location-Réservations
-Presse
Le Spectacle
Critiques
Compte rendu
de Fans
PRODUCTION
DEFOURNY SPECTACLES
Bouxhmont 120
4651 BATTICE
BELGIQUE
LE PROGRAMME
10 jours à peine après une des demi-finales
de l'Euro 2000 de football qui aura lieu le 28 Juin, Johnny
chantera pour la première fois au Stade Roi Baudoin, d'une capacité
de 50.000 places assises. Il s'agit en fait de l'ancien Stade du Heysel
refait récemment pour des raisons de sécurité et de
fonctionnalité. Après Céline Dion en 1999, Johnny
chantera donc dans ce stade magnifique.
Dans un interview de Johnny
donné
au journal belge La Dernière Heure (18 Nov. 99), on apprend
que le spectacle sera le même qu'à La
Tour Eiffel, avec des invités, donc
des duos.
LOCATIONS - RESERVATIONS
5 catégories :
Pelouse 1 (2.200 FB)
Pelouse 2 (1.650 FB)
Tribune 1 (2.200 FB)
Tribune 2 (2.000 FB)
Tribune 3 (1.800 FB)
Rappel: 6 FB = 1 FF. Il convient de rajouter à
ces prix les frais de dossier éventuels (150 FB à la Fnac-Bruxelles
par exemple) .
Les places sont en vente (par correspondance)
depuis la mi-septembre dans le cadre des actions privilèges pour
les fans habitués de ses shows, et ce à des tarifs préférentiels(200
FB de moins pour chaque catégorie).
Les réservations et les locations se font
par téléphone au 0900.00.991
(uniquement accessible de Belgique) ainsi qu'à la Fnac-Bruxelles.
Fnac-Bruxelles A ce jour (novembre 99), seules
les places "Pelouse" ont été mises à la vente. Il
n'y a déjà plus de 1 ère catégorie en pelouse.
Il ne reste donc que des secondes catégories pelouse à 1800
FB.
Les places sur les tribunes ne sont pas encore
en vente à la Fnac.
3615 billetel propose le transport et le concert
au départ de Liége.
PRESSE
Septembre 99 : La Dernière Heure,
le très sérieux journal belge, annonce en avant première
que Johnny se
réserve, pendant la période de son show à l'Olympia,
6 dates pour des mégas-concerts. Notamment au Stade Roi Baudoin
à Bruxelles le 08 juillet 2000.
Novembre 99: interview de
Johnny, toujours dans La Dernière
Heure, avec quelques détails sur le spectacle
LE SPECTACLE.
Plus de 40.000 personnes ont assistés
au concert de Johnny
le 8/7:
Voici la liste des
chansons chantées par Johnny lors du
concert du Stade Roi Baudouin à Bruxelles
:
Allumer le feu
Né dans la rue
Je veux te graver dans ma vie
Le Pénitencier
Tennessee
Vivre pour le meilleur
avec Sonia Lacen
Sang pour sang avecDavid
Hallyday
Noir c'est noir
Jusqu'à minuit
Si j'étais un charpentier
Joue pas du rock'n'roll
Deux étrangers
Ma gueule
Le feu
Que je t'aime
Fils de personne
Quelques cris
Le bon temps du rock and roll
Le chanteur abandonné
Gabrielle
Derrière l'amour avec
Lara
Fabian
Qu'est ce que tu croyais
La musique que j'aime
L'envie
Aimer vivre
Je ne regrette rien
CRITIQUES:
La Meuse le 10/7:Le SOIR 10/7:
Johnny a tenu toutes ses promesses
Incroyable, époustouflant, Johnny a encore allumé le feu.
Johnny Hallyday apprécie
(de plus en plus?) la démesure, les spectacles énormes. Le
stade de France (en 98) et la
tour Eiffel (le 10 juin dernier) constituent
des lieux imposants - à son image - dans lesquels il a choisi de
libérer son énergie. Ce week-end, c'est le stade
Roi Baudouin, chez nous, à Bruxelles,
qui a connu l'honneur de sa visite. Une visite à la fois prestigieuse
et... encombrante! Une débauche de matériel incroyable (quelque
22 semi-remorques rien que pour l'équipement), un podium énorme
avec une scène de 70 mètres de long, une sonorisation «crachant»
entre 80 et 100.000 watts et deux mille personnes occupées sur le
site pour ce spectacle. Incroyable, tout bonnement! A son public
venu en masse (plus de quarante mille personnes), Johnny
avait
promis un spectacle total, énorme, à l'image de celui qu'il
avait offert aux quatre cent mille personnes rassemblées au pied
de la tour Eiffel, en juin dernier : il a tenu sa promesse. A tous, il
avait assuré qu'il allait «Allumer
le feu» et il l'a fait d'entrée,
débutant son show par cette chanson «brûlante»
déjà, à ce moment, accompagnée par des feux
d'artifice (il s'en produira régulièrement tout au
long du spectacle)! A travers les genres et les époques
L'entrée en scène de Johnny
fut
pour le moins remarquable, également : sur l'immense podium, composé
de plusieurs niveaux où musiciens et autres choristes/danseuses
(très jolies!) se déplaceront pendant tout le concert, tout
en haut de l'escalier central, un énorme ballon gris affiche sa
rondeur. Au moment fatidique, ce ballon explose bruyamment, dans la lueur
d'énormes flammes, laissant apparaître un
Johnny fier comme Artaban et prêt à
en découdre. Il a allumé le feu, pour ne plus l'éteindre...
Fier comme à son habitude, Johnny
a néanmoins très bien équilibré son spectacle,
passant d'un registre musical à un autre avec beaucoup de bonheur,
traversant adroitement toutes les époques de sa longue carrière
pour le parfait bonheur d'un public par ailleurs composé de gens
de tous âges. Se suivent «Je
suis né dans la rue», «Le
Pénitencier», «Quelque
chose de Tennessee», en hurlant son
bonheur de chanter pour tout ce monde (impressionnant, vraiment), puis,
pendant que la lumière du jour disparaissait complètement,
son duo avec Sonia Lacen sur
le fantastique «Vivre pour le meilleur»
et, tout de suite après, son duo avec son fils David
sur «Sang pour sang».
Deux magnifiques chansons pour deux superbes duos, dont toute l'audience
a pu pleinement profiter grâce aux deux énormes écrans
disposés de chaque côté du podium. Après
ces moments de partage, Johnny opère
un voyage dans son glorieux passé : «Noir
c'est noir», «Joue
pas le rock and roll pour moi», avant
d'interpréter avec toute sa force et sa terrible puissance vocale
«Ma Gueule»
et de s'en aller pendant quelques minutes pour un petit «break»,
pendant que ses musiciens (une dizaine en tout sur scène), jouent
les thèmes musicaux de «James Bond» et du «Saint»,
ainsi que «Peter's Gun». Lorsque Johnny
reprend sa place, il démarre en force : «Que
je t'aime» soulève les clameurs
dans le public. Sur scène, un ensemble féminin de violonistes/violoncellistes
l'a rejoint. Johnny enchaîne avec d'autres grands titres de différentes
époques, dont «Le bon vieux temps
du rock and roll», «Le
chanteur abandonné» (illustré
par le clip, projeté sur les écrans géants), «Gabrielle»,
accueilli avec enthousiasme par la foule, juste avant que Lara
Fabian se présente sur scène,
elle aussi, pour un ultime duo, entre la puissance vocale de Johnny
et l'aisance incroyable de Lara.
Pour le bouquet final, Johnny
appuie encore sur l'accélérateur et enchaîne une série
de chansons terriblement fortes : «Toute
la musique que j'aime», enivrant; «L'envie»,
époustouflant; «Aimer Vivre»,
en version longue avec feux d'artifice superbes pour le final. Johnny
quitte alors le podium, en remerciant chaleureusement son public pour son
amour, pour la fidélité qu'il lui témoigne depuis
quarante ans. Avant de quitter définitivement le stade, il interprète
encore, notamment, un fabuleux «Non,
je ne regrette rien», l'immense chanson
d'Edith Piaf.
Assurément, le public, lui non plus, ne regrette pas d'être
venu et d'avoir passé une soirée mémorable avec un
artiste qui - qu'on l'apprécie ou pas - reste capable de produire
des spectacles incroyables. La preuve, encore, par celui de ce samedi.
Danny
VAN HEMELEN
Le SOIR 10/7:
Johnny fait vibrer le Heysel:
Fred Blondin en
termine, de son rock bluesy et de sa voix rauque, façon Garou dans
«Notre-Dame de Paris». Difficile de vraiment chauffer un stade
qui n'est là que pour Johnny.
Alors, en attendant, pendant que ZZ Top
déroule ses classiques en fond sonore, la foule fait la ola. Sur
scène, on gonfle «le» ballon, ce qui laisse présager
d'une même entrée en matière que sous la Tour
Eiffel voici quelques semaines. Les gradins
se comblent peu à peu, la pelouse est protégée par
un tapis bleu... Quelques spectateurs se
recasent où ils peuvent: ils ont acheté
d'authentiques places numérotées auxquelles ne correspondent
plus aucun siège. A 2.200 F le ticket, pas question d'aller s'asseoir
trop loin! Il est dix heures passées de dix minutes, les musiciens
entrent en action, le ballon s'ouvre comme un fruit mûr, «il»
apparaît pour «Allumer le feu».
C'était écrit sur les tickets: «ce soir, Johnny
vous met le feu». Exact: il y aura des effets pyrotechniques pour
souligner l'un ou l'autre titre et, de l'extérieur, quelques feux
d'artifices pour éclairer la nuit qui tombe. Ceux qui n'ont pas
encore le dernier album studio de leur chanteur préféré
dans l'oreille ne sont pas dépaysés pour autant: «Je
suis né dans la rue», «
Les
portes du pénitencier»
et autres classiques comme «Quelque
chose de Tennessee» s'enchaînent
sans temps morts. Epaulé par un groupe de déménageurs
(certains en ont la carrure, tous l'énergie), Johnny
mène son show comme une Harley lancée à fond sur la
route... Les duos promis, et pour certains espérés, tombent
comme prévus:
Sonia Lacen
(«Vivre pour le meilleur»)
manque de coffre et a un peu de mal à rester synchro, David
le fiston («Sang pour sang»)
est accueilli par les fans avec l'enthousiasme que son nom de famille implique.
La dernière note tombée, le vétéran du rock'n'roll
français balance sa veste, remonte son pantalon et sur des cuivres
qui claquent, entame un petit medley sixties où les amateurs de
«vieux machins» retrouvent les indémodables «Noir
c'est noir», «Jusqu'à
minuit», «Si
j'étais un charpentier». A ce
stade-ci du spectacle, les plus férus se rendent compte que leur
idole leur restitue dans le même ordre
le «live» de la Tour Eiffel déjà dans le commerce.
De fait, il y aura même l'intermède incluant le générique
de «James Bond», permettant à Johnny et à ses
charmantes choristes de se changer. Retour sur scène pour «Que
je t'aime», «Fils
de personne» et autre «Gabrielle»
avant le troisième duo du soir: «Derrière
l'amour», avec Lara
Fabian, toujours aussi en voix. Demain
elle est à Forest, faut aller la voir , la remercie-t-il. Quant
au final, il est lui aussi identique à celui
proposé aux fans parisiens il y a quelques
semaines, avec «Rien de rien»
pour finir la soirée et remercier ce public belge qui l'aime depuis
40 ans. Un public belge auquel il n'aura pas beaucoup causé cependant.
Mais Johnny lui
en a mis plein la vue et plein les oreilles, au point parfois d'y risquer
une ou deux cordes vocales. Johnny
a aussi maigri; si l'on en juge par les quelques fois où il a dû
tirer sur sa ceinture.Et
Arno,
avec qui il devait également chanter, a brillé par son absence.
Elle aurait pourtant été là, la vraie surprise...
DIDIER
STIERS
Compte Rendu
de Fans
Bruxelles ! Nous
l'attendions depuis longtemps ! Depuis la dernière du tour JH
99 à Colmar
en fait, qui nous avait permis de passer un week-end fantastique en compagnie
de plusieurs amis internautes. Bruxelles
nous donnait l'opportunité de revoir nos amis belges dans leur propre
pays, de partager une nouvelle fois avec eux la joie d'un concert de Johnny
et de vivre ensemble des moments où
l'amitié et notre passion pour Johnny
y trouvent la première place.
Après La
tour Eiffel, le parc
de Sceaux et un premier Olympia
en juin, juillet arrive donc enfin et pour bien profiter du week-end, c'est
dès le 7 juillet à la tombée de la nuit que nous arrivons
en gare de BXL-Nord où nous accueillent si chaleureusement Sylvie,
Marc et Cristelle. Un premier verre sur la Grand-Place, une visite guidée
'by night' commentée par nos amis, un dernier verre au bar de l'hôtel,
et il faut déjà se séparer pour être en forme
le lendemain.
Jour J samedi 8 juillet, 15 h 30. Après
être passées devant l'entrée principale du stade
Baudouin où de nombreux fans attendent
déjà, nous suivons nos amis vers une entrée latérale
déserte où des gardes renvoient les visiteurs vers le devant
du stade. Là, tour de passe-passe de Marc, qui sort un e.mail de
Pierre, Président du fan-club Johnny
au Québec, et argumente de façon
convaincante puisque ô surprise ! les portes s'ouvrent devant nous
! Marc et Sylvie, en tant que membres du fan-club de Pierre, sont attendus
pour une interview avec Bel-RTL
et nous ont fait la surprise d'une entrée sans attente, sans bousculade,
sans contrôle des billets, presque avec tapis rouge ! Merci Pierre,
Sylvie et Marc ! Nous nous sentons un peu désorientés dans
cet immense stade encore vide où s'achèvent les tout derniers
préparatifs, et réellement excités de la tournure
des évènements. Marc et Sylvie s'en vont rejoindre la caravane
Bel-RTL et nous essayons de nous faire discrets dans notre coin...
16 h 30 : Marc nous prévient par GSM de
l'ouverture des grilles et de l'arrivée imminente des autres fans.
Sans nécessité, plutôt pour manifester notre joie,
nous courons vers le contrôle 1ère catégorie. et choisissons
nos places au centre de l'avancée de scène. Une heure plus
tard, Sylvie et Marc ayant donné leur interview en direct se trouvent
face à une difficulté de taille : tels JH au Parc des Princes,
ils doivent traverser une masse compacte de fans pour nous rejoindre à
la barrière. Souriants et convaincants, ils avancent petit à
petit, et nous rejoignent enfin non sans mal. Ouf ! Après les célèbres
t-shirts Québec 2000, ils amènent avec eux une nouvelle pièce
confectionnée par leur soins : une banderole qui deviendra elle
aussi rapidement célèbre, arborant les drapeaux belge, français
et québécois, et reprenant le parcours JH 2000 : '100
% Johnny 2000 - Champs de Mars - Sceaux - Olympia - Bruxelles - A bientôt
au Québec et son fan-club'. La banderole
est posée sur la barrière devant nous, un gars de la sécurité
prend 'la' photo souvenir, celle que reprendront également des photographes
de presse et qui sera publiée les jours suivants.
Le stade se remplit très lentement et
c'est quand les tribunes seront presque pleines qu'une belle 'HoLà'
débutera pour quelques tours. Le ballon d'où doit sortir
Johnny n'est
toujours pas gonflé et ne le sera qu'au tout dernier moment...
Enfin arrive 20 h et le spectacle commence. De
quoi s'agit-il si tôt ? les quoi ? les Boogie
Boys ??!! Et qui est ce chanteur qui dès
les premières minutes suscite un tel enthousiasme ? Nul ne peux
nous dire le nom de cet homme d'un certain âge et de bonne prestance
qui nous étonne immédiatement par ses performances : il chante,
il danse, il crie et joue avec le public qui se prend au jeu et manifeste
son plaisir. Chauffer un public en toute première partie, ce n'est
pas évident, mais voilà quelqu'un qui s'y connaît,
qui se donne à fond, et le courant passe, le public en redemande
! Hélas, c'est trop vite qu'il repart, dommage...
Fred Blondin, fidèle
au poste, suivra une heure plus tard, sans remporter le même succès
et les sifflets l'emportent très largement sur les quelques applaudissements.
Et quand il s'agit 'd'Allumer les bougies',
ici comme ailleurs, une partie du public préfère 'Allumer
le feu' ! Eric, qui fait partie de ceux qui
l'apprécient est bien attristé de ce qui est quasiment un
rejet, il trouve que ses mélodies et ses textes sont bons...
Mais voilà 22 h, l'heure (J)H ! Le ballon
(tout juste gonflé) explose et l'idole tant attendue apparaît
au milieu de la fumée et des acclamations. Ce n'est pas la grande
forme comme ailleurs, on le sent tout de suite. Mais même si Johnny
ne parle pas ce soir et reste assez distant dans tous les sens du terme,
ne venant d'ailleurs qu'à 3 petites reprises sur l'avancée
de scène, l'ensemble du spectacle reste superbe et magique. C'est
sans les plus des grands soirs, d'accord, mais dans les instants où
Johnny se rapproche
enfin, l'intimité dans un méga show nous apporte un effet
surprenant. Ces instants, mêlés à d'autres petits moments
complices avec l'artiste rendront ce concert inoubliable.
Dans un répertoire identique à
la Tour Eiffel,
'Allumer le feu'
démarre une série de titres rocks qui s'enchaînent
à un rythme d'enfer. Quand soudain les décibels retombent
avec 'Le Pénitencier'
et 'Quelque chose de Tennessee',
le bourdonnement dans la sono prend le dessus et ce bruit de fond restera
présent jusqu'à la dernière note du concert. Malgré
ce désagrément, Johnny continue
et les invités défilent. Les duos sont au nombre de 3 ce
soir. 'Vivre pour le meilleur',
toujours avec Sonia Lacen,
et puis... 'Sang pour sang'
avec David. Grand
moment ! le père et le fils réunis devant nous, interprétant
face à face cette chanson si riche de signification, si forte de
sentiments ! A un moment, Johnny
perd le fil, ne le retrouve pas, mais leurs coeurs sont sur la même
longueur d'onde et David
continue, l'émotion reste forte. Le 3ème duo viendra plus
tard sur 'Derrière l'amour'
avec Lara Fabian.
Lara monte sa voix comme à son habitude,
mais descend parfois aussi plus bas qu'elle ne le fait en général
: c'est assez étonnant...
Bien avant ça, c'est dès la première
partie que les rêves commencent à se vivre. Johnny
entame 'Si j'étais un charpentier',
il s'avance enfin sur l'avant-scène, et c'est pour chanter le deuxième
couplet à Marie-Claire. Les deux regards se fixent, elle en perd
le fil des paroles, ne peut que le remercier d'un baiser de la main. Pas
le temps de se remettre, voilà que s'enchaîne un 'Joue
pas de rock'n'roll pour moi' bien rythmé,
chanson la plus attendue par Eric. En l'espace de quelques minutes, Johnny
nous en a offert un maximum et c'est au 7ème ciel que nous vivons
la suite de ce concert. La 1ère heure se termine avec 'Le
feu', moment fort et qui plus est, très
intense visuellement.
Intermède musical et Johnny
revient avec 'Que je t'aime'.
Contrairement à l'Olympia où
il choisit cette chanson pour se pencher vers le public, ce soir, comme
dans les autres grands sites, il descend en ascenseur et c'est pendant
ce titre qu'il est pratiquement le plus loin de son public; quel dommage
! mais quelle interprétation ! Arrive un peu plus tard 'Quelques
cris' avec des paroles que Johnny
n'arrive décidément pas à retenir, mais cela ne gâche
en rien cette chanson interprétée et orchestrée de
façon très profonde et puissante.
Nouveaux moments magiques quand 'Le
bon temps du rock'n'roll' démarre et
que la banderole France, Belgique, Québec est levée. Pendant
la portion musicale du rock, Johnny
du fond d'une scène décidément bien loin de la barrière
essaie de lire, hésite puis persiste et après quelques instants,
nous regarde et lève le pouce 'OK !'. 'Le
chanteur abandonné' suit juste après,
Johnny l'interprète
sur l'avancée et c'est là, à environ 1 mètre
cette fois, qu'il prend encore une fois le temps de nous regarder ainsi
que la banderole. Si Johnny
sait qu'il ira au Québec
fin août, il sait aussi qu'il y est attendu, le message est passé
!
Johnny interprètera
encore entre autres 'Qu'est-ce que tu croyais'
et des titres plus classiques tels que 'Gabrielle'
et 'La musique que j'aime'.
'L'envie', pas
mal dans une version bien différente et 'Aimer
vivre', un peu décevant ce soir, précèdent
sa sortie.
Alors qu'étrangement et comme déjà
vu ailleurs cette année, beaucoup de spectateurs quittent ou ont
déjà quitté les lieux, il revient pour 'Non,
je ne regrette rien'. C'est la fin sans surprise
et sans un seul rappel du public ; un public lui aussi un peu distant.
L'ambiance variait d'une zone à l'autre. Si elle était 'normale'
sans être exceptionnelle sur la barrière, certains fans situés
dans les tribunes font part de leur déception : ils ne pouvaient
chanter ou bouger sans être montrés du doigt et n'ont pu vivre
pleinement le concert.
Après 9 heures passées à
l'intérieur, nous sortons du stade. Rencontre et petites discussions
avec quelques fans du net, Marc VR et Steph du site hallyday.com.
Puis d'autres fans belges nous rejoignent, avec qui nous décidons
de prolonger la nuit dans un resto sympa en évoquant le concert.
C'est un peu plus tard, dans d'autres discussions que nous prendront connaissance
des nombreux problèmes techniques d'avant concert ; ces éléments
ajoutés à la mauvaise sono et à de petits soucis de
santé pour Johnny ne
sont certainement pas complètement étrangers à l'attitude
plutôt distante de Johnny.
Toute bonne chose ayant malheureusement une fin,
le dimanche est le jour du départ. Dernières retrouvailles
autour d'un verre avec nos amis Sylvie, Cristelle et Marc qui ont tant
fait pour nous. Dans la voiture, nous écoutons l'enregistrement
des interviews données par Marc et Pierre. Nous sommes impressionnés
par leur assurance et la clarté de leurs propos ! Puis direction
BXL-Nord, pour des départs dans la grisaille et la précipitation,
seule note un peu triste de ce week-end.
Il nous reste le souvenir d'une nouvelle rencontre
sous des signes qui ne changent plus : l'amitié et Johnny,
avec cette fois encore de nombreux clins d'oeil pour nos amis québécois.
Pareille gentillesse, pareil dévouement, ne peuvent apporter qu'un
mot : merci ! Merci Sylvie ! Merci Marc ! Merci également à
Pierre.
Et surtout merci à Johnny
!
Eric et Marie-Claire
AUTRES
CONCERTS
Photo Tony Frank
TOULOUSE
PARC DE SCEAUX
NANCY
LAUSANNE
MARSEILLE
LYON
VICHY
OBJAT
MONTREAL
TOULOUSE
2 et 3 Juin 2000
C'est donc à Toulouse, une des villes préférées
de Johnny, qu'à
eu lieu, la première de la tournée. Les spectacles
se sont déroulés au Zénith à 20H30. 18.000
personnes ont assisté aux 2 concerts.
Locations - Réservations :
Un seul numéro à ce jour (novembre
99), 05.61.62.47.77, c'est celui de la société Box-Office
qui prend ce qu'ils nomment des pré-commandes, c'est à dire
que votre commande payée par chèque sera enregistrée
mais vos places pas encore affectées. 3 types de places, debout
(265 Fr) et assises (285 et 335 Fr).
Billetel loue des places pour le 2/6 et 3/6.
Réservations aussi sur http://www.fnac.fr
.Le
compte rendu de La Dépéche du midi.
Johnny, complice avec son public
Hier soir, 21h45, au Zénith de Toulouse.
Une énorme boule, comme un il énigmatique de six mètres
de haut, darde de sa pupille unique les neuf mille spectateurs.
Ils dévisagent les portraits colorés,
peints façon Andy Warhol : Johnny débutant,
à l'époque yé-yé, cheveux courts, ou longs,
façon Hell's Angels....
Mister Hallyday
se fait attendre. Le public patiente sagement. Il sait qu'il va assister
à une «répétition générale».
On repère quelques durs de dur, fans de toujours, rockers tatoués.
Arrivés dès 7-heures du matin, certains ont affronté
le soleil, fait le pied de grue devant le Zénith pour accéder
aux premiers rangs, à quelques pas de leur idole.
Et puis des milliers d'autres, quadras, quinquas,
qui ont grandi avec Johnny.
Ils ont, eux aussi, envie d'entrer avec lui dans le troisième millénaire,
de partager l'excitation d'un nouveau spectacle.
A l'euphorie habituelle des concerts de la méga-star,
la foule toulousaine, venue de tout le Sud-Ouest, bénéficiait
d'un privilège supplémentaire : le sentiment exceptionnel
de proximité, de complicité avec l'artiste, une semaine avant
le méga-show de la Tour Eiffel.
21-h-50. Le public se réveille, scande
«Johnny, Johnny». Dans un déluge de roulements de batteries
et de sons intergalactiques, l'énorme sphère paraît
décoller.
Fracassant, Johnny
fait exploser le ballon, tel un héros de science-fiction. Un peu
trop vite, peut-être, pour que l'on réalise vraiment que tout
commence.
Néanmoins, on sent rapidement la formidable
présence scénique du vieux fauve.
Tout de noir vêtu et toujours séduisant.
«Bonsoir, comment ça va, Toulouse
? Vous savez, c'est la première fois que nous donnons ce spectacle.
C'était pour que vous faisiez partie de la fête», lance-t-il.
On rit, on pense aux fameux «ah, que». Cependant, Johnny
se reprend aussitôt : «Pour que vous fassiez partie... Ce soir,
vous êtes un peu mes partenaires».
Guitare rutilante, en forme étonnante de
100 % -un clin d'oeil à son nouvel album, Sang pour sang-il entame
avec Allumer le feu.
Ça déménage. Une apparition futuriste dans un décor
techno, très design. Mais il revient aussitôt à ses
débuts, pour le bonheur de ceux qui ont connu l'ère Salut
les Copains. Ils n'ont pas entendu, depuis longtemps, "Je
veux te garder dans ma vie", "Né
dans la rue", "Je
t'attendrai jusqu'à minuit", l'inoxydable
"Le Pénitencier".
Les bons vieux tubes s'enchaînent. Séquence nostalgie, plébiscitée
par le public sur Internet, et respectée par le chanteur.
Comme tous les autres, ils ont réservé,
très cher, leur place depuis février. Comme les neuf mille
autres inconditionnels de ce soir, ils l'attendaient depuis longtemps,
cette soirée de connivence, presque tendre, avec la seule star française
qui ait traversé plusieurs générations. En avant-première,
avant toute la France. Rare privilège.
Sylvie ROUX
Deux parties inégales
C'est dur de faire la première partie
de Johnny Hallyday.
Ses fans ne sont pas tous très «fair play» Ils sont
impatients et avaient tendance à siffler les «Fred
Blondin», de sympathiques rockers qui
ont oublié de rappeler leur nom au public avant de quitter la scène.
Certains ne se sont même pas levés
pour les voir. Ils attendaient leur «légende vivante».
Le dispositif scénique que les toulousains ont été
les premiers à découvrir est transparent. Chacun devine que
Johnny
va sortir de la «géode» qui trône en arrière
plan de la scène. Au total, l'entrée de la star, droite comme
un I n'est pas vraiment spectaculaire. Après quelques titres, Johnny
s'avance au seuil de la foule, jusque sur la pointe que fait la scène
qui pénètre dans la fosse au milieu de la foule dense à
couper au couteau. Une femme lui lance un petit tigre en peluche qu'il
attrape et pose derrière lui.
Entre quelques tubes anciens Johnny
glisse quelques titres de l'album dont David,
son fils, a composé toutes les musiques : «Les
larmes de la gloire» écrite par
Vincent Ravalec, le très beau «Sang
pour sang» accompagné par de
charmantes violonistes toutes vêtues de cuir rouge, mais la voix
de l'idole a un peu froid. Il faut qu'elle se chauffe encore à l'amour
de la foule pour embellir. Dans la première partie du spectacle,
l'artiste reçoit trois invités. La très jeune
Sonia Lacen qui chante avec lui un autre titre
de «Sang pour sang»
: «Vivre pour le meilleur»
d'une voix claire et puissante. L'idole rate un peu son raccord. «Quoi
ma gueule» avec les
Rita Mitsouko joue la carte de l'humour. Puis
Johnny
s'éclipse quelques minutes, le temps pour ses merveilleux musiciens,
qu'il s'agisse des cuivres, du batteur ou des guitariste, de nous régaler
de trois morceaux purement instrumentaux, avant que l'idole ne revienne,
saluée par les acclamations satisfaites de la foule pour chanter
«Pardon»
un texte que lui a écrit Philippe Labro.
Choristes sexy, films vidéo composant presque un autre spectacle
en plus de celui qui se déroule sur la scène, la tournée
de Johnny promet.
Pourtant, hier soir, visiblement Johnny
a mis un peu de temps à déployer l'énergie des grands
jours. Mais bon, c'est le début de la tournée. Que ses fans
se rassurent. L'apothéose a vraiment eu lieu en deuxième
partie du spectacle, émaillée de très beaux moments
qu'il a voulu terminer sur le ton de la confidence en chantant «Non
je ne regrette rien» immortalisé
par Edith Piaf
Liste des titres chanté à Toulouse:
Allumer le feu
Je suis né dans la rue
Je veux te graver dans ma vie
Jusqu'à minuit
Tenessee
Le Pénitencier
Vivre pour le meilleur avec
Sonia Lacen
Sang pour sang
Deux étrangers
Ma gueule avec Les
Rita mitsouko
Le bon temps du Rock’n’roll
Instrumental
Que je t’aime
Quelques cris
Gabrielle
Rock’n’roll attitude
Le feu
Qu’est ce que tu croyais
(Présentation des musiciens et choristes)
Toute la musique que j’aime
L’envie
Aimer Vivre
Je ne regrette rien
PARC DE SCEAUX (dpt 92)
15 Juin 2000
Le 6 décembre 1999, le Conseil
Général des Hauts de Seine (dpt
92) annonçait au travers d'une conférence de presse
le spectacle du 15 juin 2000 (jour de l'anniversaire de Johnny). Ce spectacle
a été organisé dans le cadre des festivités
de l'an 2000 organisées par le département 92. Le Conseil
Général était le commanditaire et principal sponsor
du spectacle.
Dans le journal Le Parisien (7 Déc.
99), on peut lire que les places seront en vente dans les Fnac à
partir de janvier 2000 au prix unique de 150 Fr (places assises et debout),
information non confirmée par la production. On y apprend également
que le show sera ponctué par un grand feu d'artifice.
Pour les réservations des places du Parc
des Sceaux, pas moyen de réserver par téléphone (01.47.74.51.11
pour renseignements) mais bien par courrier.
Envoyer un courrier à
CHORUS 92
LE CNIT
2 Place de la Défense
BP240
92053 Paris La Défense
Préciser le nombre de places, vos coordonnées
et n° de téléphone (en cas de problème) et joindre
un chèque libellé en francs français.
Prix par place : 150 FF
Joindre aussi une enveloppe timbrée pour
le retour.
Accès aisé et espace réservé
pour personnes en fauteuil roulant.
Il est également possible de réserver
par le 3615 CHORUS92, 3615 billetel ou http://www.fnac.com
ou http://www.tickenet.fr
3615 billetel propose le transport et le concert
au départ de Lille.
Le Conseil général
des Hauts de Seine en échange de 5
milions de Francs bénéficiera de 30.000
places.
Camus
production est chargé de commercialisé
le reste des places(actuellement
20.000 places
sont vendues).
Il devrait donc y avoir entre 50 et 60.000 personnes
pour un anniversaire en toute tranquilité...
Le spectacle se déroulera sur la plaine
des 4 statues.
Accès au parc de Sceaux
Bus : 192 - 197
RER B : station de Bourg la reine - Parc de Sceaux
- Croix de berny
Voiture : A86 - N 20
ACCES
L'entrée se fera uniquement par l'entrée
principale du chateau (Allée d'honneur)
La station de RER la plus proche est Bourg La
Reine 8mn à pied. La station Parc de Sceaux est plus éloignée.
La vue sera superbe de n'importe quelle partie
de la plaine.
La répétition lumière/orchestre
se fera mercredi 14/6 soir à huis clos.
Le montage de la scène s'est terminée
ce soir 13/6 . Les éclairages et la sono arrivent demain matin 14/6.
Le parc est fermé totalement au public de mercredi matin à
vendredi matin.
Jeudi 15/6 les portes ouvreront à 18h
avec une seule entrée devant le chateau.
Voir le plan ICI
et à : http://www.pl.ecp.fr/plan.html
Voici la liste des
chansons chantées par Johnny lors du
concert du Parc de Sceaux:
(60.000 personnes ont assisté à ce concert)
Allumer le feu
Né dans la rue
Je veux te graver dans ma vie
Le Pénitencier
Tennessee avec Michel
Sardou
Vivre pour le meilleur
avec Sonia Lacen
Sang pour sang
Noir c'est noir
Jusqu'à minuit
Si j'étais un charpentier
Joue pas du rock'n'roll
Deux étrangers
Ma gueule
Le feu
Que je t'aime
Fils de personne
avec Jean Louis Aubert
Quelques cris
Le bon temps du rock and roll
Le chanteur abandonné
avec Pascal Obispo
Gabrielle avec Laurent
Gerra
Derrière l'amour
avec Patrick Bruel
Qu'est ce que tu croyais
Toute la musique que j'aime
avec Paul Personne et Nawhel
L'envie
Aimer vivre
Je ne regrette rien
NANCY
12 Juillet 2000 à 21h30
Il est possible de réserver des places
pour ce concert qui aura lieu dans le cadre de l'amphithéâtre
du Zénith(25 000 places) à initiative du producteur
local la société Label L.N.
Label L.N. a annonçé la présence
de David au concert.
Locations - Réservations :
Par le minitel 3615
Fnac, il est possible de réserver des
places debout (195 Fr) ou assises (255 Fr).
Il est aussi possible de commander des billets
de car pour se rendre à Nancy depuis Colmar, Mulhouse, ou Strasbourg
au prix de 172 Fr ( aller - retour ) depuis le 3615
Billetel.
Concertel loue des places 1ere catégorie
à 250Fr.
Renseignements et Réservations au 03 53
35 78 90 où sur le site:
http://www.label-ln.comhttp://www.tickenet.frhttp://www.fnac.fr
Le Compte rendu de l'EST Républicain su
13/7:
Nancy : Johnny à son zénith
Inoubliable concert de Johnny
Hallyday, hier soir au Zénith de Nancy,
où l'artiste a fait son entrée sur la scène de l'amphithéâtre
de plein air à la tombée de la nuit, devant 20.000
personnes. Un spectacle majestueux enrichi
de nombreux artifices et de la présence aux côtés du
chanteur de son fils David,
venu partager ce nouveau sommet d'une carrière hors norme.
LAUSANNE
14 Juillet 2000
La location est ouverte.Tél 04 50 92 24
00.Le prix est de 75.20 francs suisses via
http://www.ticketcorner.ch/direct
Le concert est prévu au stade de la Pontaise
à 20h00.
Ouverture des portes à 18h00.
C'est la première fois que Johnny
chante au stade de la Pontaise à Lausanne.
La capacité d'acceuil du stade est de
40.000 personnes.
Le prix des billets est de 75.20 CHF, environ
300.-FF.
Les milles places VIP ont été vendues
en 1 heures trente et en date du 15 mars 10.000 billets ont trouvés
preneurs et ce sans aucune publicité ou affiche!
Dans le journal suisse
Le Matin du dimanche 30.04.00 une interview
de Camus, où
il parle bien évidemment de Johnny.
Il y a trois invités de certains pour
le concert du 14 juillet à Lausanne: soit David
Hallyday, Patrick Bruel et Fred Blondin.
En outre ils annoncent qu'il y aura très
certainement une grande étoile féminine, qui ne sera pas
Lara Fabian. Des négociations sont encore en cours.
La présence de David Hallyday et Patrick
Bruel est confirmé par les journaux suisses 24 Heures et Le Matin.
Compte rendu du Concert.
«Surgissant dans une débauche inouïe
de décibels, de lumière et même de feu. Histoire précisément
d'«Allumer le feu»,
titre avec lequel le vieux lion a lancé les réjouissances.
C'était parti pour deux heures d'un spectacle démesuré,
intense, vibrant, magique et, en somme, 100%
Hallyday. En définitive, hier
soir à la Pontaise, c'est une nouvelle pluie de superlatifs qui
s'est abattue sur l'idole...»
Johnny
a chanté sous la pluie devant 30.000 personnes.
Marc Storace et Fred Blondin en 1ere Partie.
David Hallyday pour
Sang
pour sang,
Sonia
Lacen pour
Vivre
le meilleur, Patrick
Bruel pour Derrière
l'amour et Nawfel
pour Toute la musique que j'aime
étaient les invités. Même répertoire qu'à
La Tour Eiffel.
Le compte rendu d'un fan:
Lausanne, stade la Pontaise 21h30. Après
les deux premières parties, 30.000 personnes patientent sous la
pluie en attendant LE show de Johnny.
Sur la scène on apperçoit Bernard
Schmitt, détendu, qui regarde les nuages
sombres qui dominent le stade. Les musiciens sont là. Les choristes
«s'échauffent». Le ballon est gonflé, ça
peut démarrer. Comme prévu Johnny
attaque avec «Alumer le feu».
La sono n'est pas encore au top. Il faudra 3-4 chansons pour rectifier
le tir. Johnny est
en forme mais il lui faudra tout de même une ou deux chansons pour
se mettre dans le bain. Comme lors de ses derniers concerts il enchaîne
les titres les un après les autres assez vite. Puis arrive Sonia
Lacen sur «Vivre
pour le meilleur». Cette chanson passe
super bien sur scène, cependant j'aurai presque préféré
qu'il la chante seul. Sonia Lacen a
une belle voix mais, à mon avis, elle en fait trop. Ensuite David
fait
son apparition. Ensemble ils se dirigent sur l'avant-scène pour
un «Sang pour Sang»
excellent. Johnny
enchaîne
le medley rythm'n'blues et à partir de ce moment là, le concert
monte en puissance avec de grands moments, notamment «Deux
étrangers», superbe, ou encore
«Ma gueule»
ou «Le Feu».
Deuxième partie, Johnny
revient sur «Que je t’aime»
(c'est le même répertoire qu'à la Tour Eiffel). Il
enchaîne avec un magnifique «Fils
de personne». Cette version, elle est
top! Frissons garantis aussi avec «Quelque
cris» parfaitement réussi, «Le
bon temps du rock'n'roll» très
musclé. Et puis il y a eu aussi «Derrière
l'amour» avec un Bruel
apparemment
ravi d'être là. Le spectacle est grandiose, mais le meilleur
reste à venir. Johnny
nous réserve une interprétation MAGISTRALE
de
«l'Envie»
sur l'avant-scène. Pour finir la version longue de «Aimer
Vivre» (quelle énergie!) avec
de nombreux retour sur scène. Johnny
est
très en forme! Je me dis qu'il pourrait presque nous faire le medley
rock'n'roll de l'Olympia, mais non il finit en puissance avec «Je
ne regrette rien» après avoir
remercier et félicité le public suisse d'être rester
sous la pluie...
Bref, on a assisté à un super concert
(environ 2h20) avec un Johnny
en grande forme!!!
MARSEILLE
16 Juillet 2000
Johnny chantera au
Stade Vélodrome.La scéne sera adossé au virage nord.
Le spectacle commencera à 21h30Ouverture des portes à 17h.Tél:
08 03 02 00 40.
La location est ouverte sur 3615 billetel et
ticketnet et sur http://www.fnac.fr
et
http://www.ticketnet.fr
:
Tarifs:
Catégorie 1: 630FF Tribune d'honneur
Catégorie 2: 525FF Tribune Jean Bouin
Catégorie 3: 425FF Tribune Jean Bouin
Catégorie 4: 375FF Tribune Jean Bouin
Catégorie 5: 275FF Tribune Jean Bouin
Catégorie 6: 225FF Tribune Jean Bouin
non numéroté
Catégorie 7: 150FF Tribune Ganay non numéroté
Catégorie 8: 110FF Tribune Sud non numéroté
Catégorie 9: 110FF Pelouse
La ville de Marseille
a décidé d'offrir aux fans de Johnny
des
billets à tarifs modérés pour son concert du 16 juillet
au parc vélodrome.
La subvention de 1,5MF conjuguée
aux "efforts" consentis par Johnny
et la production permettront de mettre 30.000 billets en vente à
100 FF au lieu de 300 FF.
3615 billetel propose le transport et le concert
au départ de Nice.
Johnny a chanté
le 16/7 au stade Vélodrome de Marseille
devant
prés de55.000 personnes(Record battu pour un concert). Toutes les
places numérotées étaient vendues.
Au programme:
19h50 : Massilia Sound System
20h40 : Fred Blondin
21h 45 : Johnny
Hallyday et ses invités (
Sonia Lacen "Vivre
pour le meilleur" , Jean-Louis
Aubert "Fils de personne")
et Nawfel pour
"Toute la musique que j'aime".
Le Compte rendu du concert:
Johnny Hallyday sacré roi
du stade
Des soirées folles, Marseille en a connues
beaucoup et en connaîtra encore. Mais ce qu'on a vu hier soir, au
Stade Vélodrome, côté cour et côté jardin,
restera inoubliable ...
A un souffle près du mistral, Johnny
Hallyday ne chantait pas hier soir à
Marseille! Samedi, la violence du vent interdisait, en effet, l'installation
des deux montagnes d'enceintes suspendues qui flanquent la scène
géante de ce tour "Cent pour cent Johnny
Hallyday"... Les travaux se sont prolongés
toute la nuit, contre la promesse de la météo que le mistral
se serait essoufflé dans l'après-midi d'hier. Mais le plus
incrédule de tous était l'artiste, confortablement installé
au bord de la mer au "Petit Nice", tout à fait reposé et
remonté comme un ressort tendu au maximum. Car, arrivant au stade
sur le coup de 19h45, en tee-shirt kaki et pantalon de treillis, il sut
qu'il avait battu le record d'affluence pour un concert dans l'enceinte
du Stade Vélodrome. Le dernier pointage dans l'après-midi
donnait 52000 billets vendus.
Deux concerts? C'était impossible, emploi
du temps de la star oblige. "Mais en 2003,
pour les 60 ans peut-être qu'on aurait comme un début d'idée...",
laisse entendre l'organisateur...
En contemplant hier soir le stade envahi par
des gens venus de toute la région, on ne pouvait s'empêcher
d'avoir une pensée pour ceux qui, à l'amorce du projet, avaient
tranché: "Johnny,
c'est ringard". Faut- il préciser que les mêmes étaient
hier soir aux premières loges...
Il avait parlé de boucler la boucle en
annonçant le programme-marathon de cette tournée.
Le spectacle proposé hier soir en est
la parfaite illustration, qui débute par l'explosion d'un ballon
destiné à Allumer le feu,
et qui s'achève par Non, rien de rien,
où Edith Piaf chante : "Avec mes souvenirs j'ai allumé le
feu"... Feu de joie, puisque ces souvenirs affluent dans le programme.
Tant qu'à célébrer 40 ans de succès, Johnny
a largement puisé dans ses chansons des années 60: Le
pénitencier (millésime 64),
plus trois titres de La Génération
Perdue (66) et encore Je
suis né dans la rue, Si j'étais un charpentier.
Et l'incontournable monument du tandem Renard/Thibaut:
franchement, quel pied ce doit être d'entendre 52000 voix vous chanter
Que
je t'aime avec sincérité.
Les années 70 sont aussi revisitées,
riches de rock musclé et notamment de ce Fils
de personne repris hier soir en duo avec Jean-Louis
Aubert. Pour les années 80, arrêt
prolongé et de rigueur sur l'"Album
Berger", grâce auquel la carrière
de Johnny a spectaculairement
rebondi en 1985 et reprise du chef-d'œuvre de Goldman
qui résume le mieux son interprète et modèle: L'envie.
Plus Deux étrangers,
emprunté à l'album un peu oublié "En
pièces détachées", et
qui voit Johnny
s'agenouiller comme au temps de ses jeunes et folles années.
Les années 90? Juste Allumer
le feu, et trois titres de "Sang
pour Sang", dont Vivre
pour le meilleur en duo avec Sonia
Lacen qui jette toutes ses forces afin de
hisser sa voix sur les sommets où règne celle de son grand
voisin, et avec le renfort de la chorale cent pour cent marseillaise de
Montolivet.
Jean-Michel Gardanne
Le Compte rendu de notre webmaster
Pascal:
Un temps magnifique, une heure d'attente devant
les grilles du stade où je rencontre Stéphane Dony par hasard
qui se trouve à 800 kms de chez lui, et à 17h00 l'ouverture
de l'arène du rock'n roll.
Le stade vélodrome
de Marseille était pour un soir converti
à cette religion.
Il y aura une attente jusque 22h00 avant que
le gladiateur ne vienne combattre sur la scène.
Attente assise sur un plancher en bois recouvrant
la pelouse où règne une ambiance fort chaleureuse.
Tout le monde sympathise rapidement, et l'on
a l'impression de se trouver au sein d'une grande famille. La famille du
rock'n roll...
Une première partie avec à 19h50
Massilia Sound System et à 20h40 Fred Blondin .
21h30 la pression monte, le stade est très
très chaud, 52 000 personnes font la
Ola et scandent le nom de Johnny.
22h00 c'est parti ! La bête entre en scène,
et pas besoin d'attendre plusieurs chansons pour qu'elle se mette dans
l'ambiance. Dès le départ Johnny
est en communion avec son public et il ne s'économise pas. Allumer
le feu a déclenché aussitôt
le déclic.
Johnny fait d'ailleurs
signe à ses musiciens de la mettre en sourdine pour laisser le public
chanter seul.
Dès le troisième titre Je
veux te graver dans ma vie , Johnny
est en nage.
Sur le 4 ème titre Le
pénitencier , il retire violement sa
veste avant la fin de la chanson et termine sur un d'autres gars l'on finiiiiiiii
qui lui n'en finit pas. Certainement la meilleur interprétation
de ce titre depuis le début de ses concerts de l'an 2000.
Ensuite tous les titres s'enchainent avec la
même hargne et un public qui ne faiblit pas non plus.
On voit très souvent Johnny
venir
sur l'avant scène afin de mieux voir les visages des gens.
Sonia Lacen est
présente pour interpréter avec lui Vivre
pour le meilleur et
Jean Louis Aubert Fils de personne
.
Sur le titre Qu'est-ce
que tu croyais , Johnny
ne dira pas ..que la ville n'attendait que toi. , mais ...que Marseille
n'attendait que toi.
Marseille que Johnny
mettra à l'honneur plusieurs fois entre ses chansons. Cette ville
étant fétiche pour lui depuis ses débuts.
Le jeune guitariste Nawfel
sera là pour Toute la musique que j'aime
.
Aimer vivre fait
l'objet également d'une grande interprétation où Johnny
sortira et rentrera en scène 3 fois.
Enfin Non, je ne
regrette rien nous fera voir un Johnny
très décontracté sur scène habillé en
kaki comme lors de ses répétitions.
00h20 fin de la messe. 2h20 de concert avec un
Johnny
au top de sa forme et un public égale à sa réputation.
Une soirée magnifique.
Pascal
LYON
18 juillet 2000
Le concert de Lyon
au Stade Gerland est confirmé.
La location est ouverte sur 3615 Concertel pour
les places de
1ere catégorie à 375Francs.Tél:
08 03 02 00 40.
3615 billetel vends des places à 365F,
265F, 235F, 215F, 110F.
Vente également sur http://www.ticketnet.frhttp://www.fnac.fr
Le 10/3 à lyon Conférence de presse
avec les représentants de la municipalité, M. Camus et M.
JPP.Pommier Promoteur et organisateur local.
Ouverture des portes 17h, Entrée de Johnny
prévue vers 22h,
Normalement, même invités qu'à
la Tour Eiffel plus un groupe Lyonnais "Zenzila"
et Fred Blondin en
1ere partie. L'entrée public Devant de Scêne, est du coté
Jean Bouin, des tunnels prévus à cet effet vous enmenerons
directement devant le Crash barrière(en passant sous les chateaux
HP).
Début du montage Mardi 11/07.
Johnny a chanté
le 18/7 au stade Gerland de Lyon
devant un stade archi comble de prés de 42.000 personnes.
Un groupe Lyonnais "Zenzila"
et Fred Blondin
en 1ere partie.
Paul Personne sur
Deux
Etrangers,
Sonia
Lacen sur
Vivre
pour le meilleur et
Nawfel
sur Toute la musique que j'aime
étaient les invités.
Le compte rendu du progrés:
Gerland: Johnny
atteint son but.
Mythique et magique...Johnny
Hallyday a enflammé hier soir un stade
de Gerland surbooké et survolté.42.000
fidéles sont venus célèbrer un répertoire et
un showman unique. En même temps que 40 ans de rock'n'roll. Toute
la musique qu'on aime...
Entre chiens et loups, juste avant la nuit, Johnny
est sorti de sa bulle. Cette sphére irisée qui s'ouvre et
délivre l'idole, comme une naissance, avec 42.000 fidèles
pour témoins. Le stade de Gerland avait atteint sa limite légale.
"Soldout",bref Johnny
avait fait le plein.
"Allumer le feu",
le public chaud comme une braise a répondu à l'invitation
comme 42.000 pyromanes, la flamme du rock s'est embrassée.
"Né dans
la rue", un moment presque autobiographique
pour rappeler qui est Johnny:
un monument du patrimoine national, une icône sixties, un rockeur
éternel. Un musicien qui a su s'approprier le répertoire
rock comme un maestro sublime le classique. Il le prouve dans la reprise"Je
veux te graver dans ma vie".
"Le pénitencier"
arrive ensuite. sans les arpèges traditionnels, mais avec les licks
aériens de Brian Ray.
Le public chante à l'unisson.on est loin de la version originale,l'orgue
Hammond s'est faite discret. Uniquement la voix puissante comme jamais
de Johnny et
la Lespaul de Brian Ray
qui s'affrontent en duel. Les accords acoustiques de "Tennessee"
font alors vibrer Gerland. 3 guitares unplugged pour une chanson phare
du répertoire de Johnny,
signé Michel Berger.
Tout le stade chante avec émotion.
Choristes et violonistes s'avancent sur scéne
pour "Vivre pour le meilleur".
Au refrain Johnny
et Sonia Lacen
sont rejoints par la chorale du Val de Saône.
Des images de David
sur les écrans, lancent "Sang pour
sang". Brian
Ray égrène des arpèges
sur sa Gibson Dove.La chanson phare de l'album enregistré par Johnny
et
son fils est un moment intense.
Le show se déroule ainsi,de la soul cuivrée
de "Jusqu'à minuit",
au swing de "Si j'étais un charpentier".Comme
une visite au panthéon, Johnny a
construit un répertoire qui salue sa fabuleuse carrière et
distille son immense répertoire.Avec Nawfel
et Paul Personne, il évoque aussi le
blues, le rock de Bob Seger.
Et même la môme Piaf,à
travers la reprise de "Rien de rien,non je
ne regrette rien".
Thierry Meissirel
VICHY
29 juillet 2000
Johnny chantera au
Centre Omnisport à 21h30.Tél 08 03 02 00 40.
La location sera bientôt ouverte sur 3615
billetel et sur http://www.fnac.fr
Gradins: 300FF Pelouse: 210FF.
OBJAT
30 Juillet 2000
Début du concert : 21h30
Renseignements et achats des places :
OBJAT ASSOCIATIONS : 05.55.25.06.06.
Minitel : 36 15 BOX OFFICE
Prix unitaire (Parterre) : 235 F
Tribunes complètes.
Pour trouver OBJAT : Autoroute A 20 Sortie Brive
Nord.
Ouest France du 25/5:
On est comme ça,à Objaten
Corrèze,3500 habitants.Le village voulait Johnny
hallyday.Eh bien,il l'aura.Les producteurs
de la star française ont accepté d'y organiser une réplique
du concert que Johnny
donnera le10 juin au Champs- de -Mars
, à Paris.Pour ce sepctacle où Objat
devrait quatrupler sa population,
1650 bénévoles venus de 27 associations
locales, sont mobilisés depuis Décembre.Le village , situé
à 20 Kms de Brive la Gaillarde, n'est pas à son coup d'essai,
puisqu'il a déjà fait chanter Michel
Sardou en 1998.Un argument qui a emporté
l'adhésion des producteurs de Johnny.
Au 31/5 10.000 places avaient déjà
été vendues.
Le Parisien du 28/7:
Un
article est consacré au concert de Johnny
à Objat
où 15.000 personnes sont attendus.
La ville d'Objat
bénéficiera de 2 reportages dans le 20h de TF1
les 30 et 31/7.
Finalement Johnny
chantera
devant 16.000 personnes.
MONTREAL
29-30-31 Août 2000
La critique
de Pierre Roberge Presse Canadienne.
La critique de Sylvain
Cormier Le Devoir 200.
Le compte rendu
des 3 soirs par un fan qui a fait le voyage mich.prok
Le Compte rendu
du voyage des fans Européens par Mich
Le Compte rendu
du voyage des fans Européens par Héléne
Johnny s'est rendu
au Canada à Montréal le 24/4pour
tenir une conférence de presse le 25/4 annonçant
ses spectacles les 30 et 31 Aout.
au
théatre St Denis de Montréal.Lara
Fabian pourrait participer à l'un des
deux spectacles. Johnny
a
quitter Montréal dés le 26/4.Un concert
supplémentaire est prévu le
29/8.
Pour ceux qui veulent accompagnés Johnny
au
Canada
les 29,30 et 31/8 l'agence MOTIVOM organise des séjours courts et
longs 01 46 73 06 30.
Johnny s'est envolé
le 26/8 pour Montréal,
avec ses 10 musiciens,ses 5 choristes,ses 6 violons et 2 violoncelles et
10 tonnes de matériel.Laetitia
était du voyage.
4 duos ont eu lieu le 29/8:
-Ma Gueule
avec Eric Lapointe
-Derrière
l'amour avec Lara
Fabian
-Que je t'aime
avec Sylvain Cossette.
-Toute la musique
que j'aime avec Jean
Reno.
Johnny n'est pas
un inconnu au Québec mais ne s'y était pas produit depuis
les années 70. La Maison de Disques Universal a repris la diffusion
des disques de Johnny au Québec depuis la sortie de l'album
"Ballades", diffusion qu'elle avait cessée depuis les années
70.
Les spectacles seront organisés en collaboration
avec Universal Canada .Les 2 spectacles sont déjà
complet.
Hallyday
fait plaisir au public, qui le lui rend bien
PAR PIERRE ROBERGE
MONTREAL (PC) - Le rocker Johnny
Hallyday a captivé son public, mardi
soir, au premier de trois concerts donnés au Théâtre
Saint-Denis. Le
chanteur et guitariste, qui ne s'était pas produit à
Montréal
depuis un quart de siècle, est apparu en grande forme. Ne paraissant
pas ses 57 ans, passablement agile, il sait encore
prendre avec élégance la pause
du rocker, les jambes écartées
comme un cowboy.
Dès les premières chansons, des
spectateurs se sont agglutinés au
bord de la scène, d'autres ont suivi en
s'ajoutant au fur et à mesure
dans les deux allées centrales; les premiers
étaient agenouillés ou
assis par terre mais il fallait bien voir au-delà
de la personne devant.De sorte qu'à la fin du spectacle, pratiquement
tout le parterre était debout.
Hallyday est arrivé
en scène sur le coup des 20h20, portant la
chemise mauve et chaîne rutilante au cou,
attaquant avec "Je suis né dans la
rue".
Les gens tapaient dans les mains, brandissaient
les doigts en V ou lepoing, sautillaient ou faisaient des sémaphores
avec les bras en scandant "Johnny".
Ce public d'un âge moyen - il n'y avait pas grand monde avec anneau
à la narine ou au sourcil - était vraiment là pour
s'éclater.
Dans ce spectacle réglé au quart
de tour, Hallyday
avait bien du plaisir lui aussi et il a joué avec le public, touchant
des mains tendues vers lui.
Des airs rythmés comme "Noir
c'est noir" sont accompagnés par une
section cuivres, d'autres peuvent compter sur un somptueux pupitre de cordes
formé de six violons et deux violoncelles. Tout cela en plus de
l'effectif rock standard de guitares, claviers et batterie, ainsi que quatre
choristes danseuses.
Son air fameux "Que
je t'aime" a été la première
chanson faite en
duo, avec Sylvain
Cossette. Peu après a suivi "Ma
Gueule", chantée avec Eric
Lapointe.
Le spectacle de Hallyday
était donné sans interruption, seul un
instrumental tenant lieu d'entracte pour une
brève sortie de scène de la vedette.
Johnny Hallyday
a utilisé aussi des rythmes plus appuyés comme dans "Nashville
Blues" et "Toute
la musique que j'aime". Cette dernière
a été chantée en duo avec Jean
Reno, le comédien français avec
qui il vient d'enregistrer le clip de "Partie
de cartes".
Le dernier duo, le plus langoureux, était
celui de "Derrière l'amour"
chanté avec Lara
Fabian, habillée d'un tailleur pantalon
noir, au décolleté généreux.
Par ailleurs, devant les 2200 personnes emplissant
le Saint-Denis,
Hallyday renoue
en fait avec de "petites" salles, ce qu'il a fait il y a
cinq jours justement à l'Olympia,
de Paris, qu'il n'avait pas fréquenté depuis des lunes. Entretemps
il avait adopté, en France, de vastes lieux comme le Palais des
sports, le stade couvert Bercy, le Stade deFrance et le Champ de Mars,
devant la tour Eiffel.
©
La Presse Canadienne, 2000
Johnny Hallyday
au Saint-Denis: à portée de royale sueur
Le mercredi 30 août 2000
Rangée FF du Saint-Denis, siège
9. Johnny droit
devant. D'où j'étais, je pouvais compter les gouttes. Parce
qu'il ruisselait, évidemment, Johhny
Hallyday, dès Je
suis né dans la rue, le fameux couplet
autobiographique qui lui écrivit il y a trente ans son copain Long
Chris. Il ruisselle toujours, Johnny.
Mais rarement à portée de gouttes. Impossible proximité.
Entre Johnny
et moi, il y avait les membres du fan club québécois encore
là malgré les 25 ans d'absence du roi, et devant eux, les
irréductibles Français qui avaient suivi Johnny
jusqu'à Montréal. Certains brandissaient des banderoles à
leurs couleurs: «Johnny tes amis de l'asso Bordeaux-Gironde te disent
bonjour!»
C'était hiérarchique: par ordre
de fanatisme. Derrière, au centre mou du St-Denis, les médias
et invités observaient l'idole et ses ouailles comme autant de bêtes
curieuses. On n'était certes pas au stade de Lyon Gerland en juillet,
où un parterre fou n'avait pas cessé de hurler le spectacle
durant. On était à Montréal, où Johnny-phénomène
se regarde à distance, avec sourire en coin. On était tricoté
serré, acclamant les invités locaux Sylvain
Cossette, Éric Lapointe et Lara Fabian
avec une ferveur qui confinait au chauvinisme.
Cela dit, moi, je me fichais pas mal des collègues
amusés et des observateurs distanciés. J'étais trop
près: Johnny
occupait tout mon champ de vision. Dès qu'il est apparu, il n'y
avait plus de scène, plus de public. Seulement lui. Sa voix. Sa
gueule. Son costard noir et son pantalon de croco (ou était-ce de
serpent?). Sa dégaine souveraine. Sa charpente d'ultime chanteur
de rock, incroyablement intacte à 57 ans. Sa sueur. Sa chemise trempée
dès Le Pénitencier.
Et ses notes. Ces notes qui me jouaient au lasso avec l'intestin grêle.
«Et c'est lààààà / Que je finirai
ma vie...» Quand il a lâché le «là»,
j'étais en apesanteur. Baudruche. Soulevé. Soufflé.
Anéanti. Heureux, quoi.
Ce n'était pourtant pas le spectacle souhaité.
C'était en gros la même séquence de chansons qu'à
Lyon, mélange des succès première époque (Je
veux te graver dans ma vie, Noir c'est noir, Si j'étais un charpentier)
et des habituels chevaux de bataille (Toute
la musique que j'aime, Le Bon temps du rock'n'roll, Gabrielle, L'Envie),
moins, hélas, la plupart des meilleures ballades qui lui donna feu
Michel
Berger: où étaient donc passées
les Quelque chose de Tennessee, Le Chanteur
abandonné, Aimer vivre? Dans mon show
de rêve de Johnny
au Québec, j'aurais aussi voulu qu'il nous fasse quelques-uns des
titres qui ont eu du succès ici: Hey
Joe, Mon fils, Ceux que l'amour a blessés
auraient avantageusement remplacé Le
Feu ou Qu'est-ce
que tu croyais. Même le duo confiture
double fruit avec Lara Fabian,
trépanation réservée hier à Derrière
l'amour, aurait dû permettre de reprendre
J'ai
un problème, chouette duo Hallyday-Vartan
qui joua sur nos radios tout l'été 1973.
N'empêche qu'avoir Johnny
de si formidablement près, chantant chaque rime comme si sa vie
en dépendait (de fait, elle en dépend...), c'était
un rêve de fan exaucé au centuple. Si
j'étais un charpentier? Belle à
pleurer. Je te promets? Poignante.
Sang
pour sang? Grandiose avec la section de cordes.
Toute
la musique que j'aime? Jouissive avec la participation
surprise (et sympathique) du comédien français
Jean Reno.
Non,
je ne regrette rien en rappel? Reprendre
Piaf et survivre, seul Johnny
et Gerry Boulet
en sont capables. Même Cossette
et Lapointe n'ont
pas réussi à gâcher Que
je t'aime et Ma
gueule: en vérité, ils étaient
presque à la hauteur.
Bien entendu, j'y retourne ce soir et demain,
bloc-notes rangé: ce sera sûrement mieux sans les médias.
Un spectacle de Johnny,
ça se passe sans témoins extérieurs. Entre le rock'n'roll,
lui et nous. Nous? Gageons que les fans régneront au Centre Molson
quand Johnny
reviendra dans quelques mois: le large sourire du promoteur de l'amphi
sportif, assis dans la même rangeé FF, en faisait déjà
foi.
Sylvain Cormier
©Le Devoir 2000
MONTREAL 29-30-31 AOUT 2000
Le Compte rendu d'un fan européen qui
a fait le voyage.
Théâtre Saint Denis / Capacité
= 2.200 places / Complet chaque soir
Salle très sympathique qui ressemble fortement
à l'Olympia mais la scène y est plus basse et sans
barrière de protection (donc plus accessible pour le fans ravis
que nous sommes)
De plus, le service de sécurité
était très réduit et beaucoup en profiteront pour
faire de nombreuses photos même avec des appareils sophistiqués
Chansons interprêtées :
Je suis né
dans la rue
Fils de personne
Je veux te graver dans ma vie
Le pénitencier
Noir c'est noir
Jusqu'à minuit
Si j'étais un charpentier
Joue pas de rock'n'roll pour moi
Que je t'aime(En
duo avec Sylvain COSSETTE)
Diégo
Le feu
Ma gueule(En
duo avec Eric LAPOINTE)
Deux étrangers
Intermède
musical habituel (2 instrumentaux)
Quelques cris
Quelque chose de Tennessee(Le
30 et 31 uniquement et en duo avec Murielle
ROBIN le 31)
Nashville
Toute la musique que j'aime(En
duo avec Jean RENO)
Gabrielle
Je te promets
Le bon vieux temps du rock'n'roll
Derrière l'amour(En
duo avec Lara FABIAN
et uniquement les 29 et 30)
Qu'est ce
que tu croyais
Sang pour sang
L'envie
Be bop a lula(Uniquement
les 30 et31)
Blue suede
shoe (Uniquement
les 30 et 31)
Whole lotta
shakin'goin'on (Uniquement
les 30 et 31)
Je ne regrette
rien
Musiciens, choristes et sections « corde
» au complet = les habituels de la tournée 2000
29/08 : Premier concert canadien
Johnny est sur «
ses gardes » et ne fera ni Tennessee,
ni la série des 3 rock'n'roll
qui finissait l'Olympia. (Pas de « Cet
homme que voilà » ni de «
Un jour viendra » pourtant 2 des meilleurs
moments de l'Olympia)
Le concert est toutefois excellent avec un Johnny
en
forme aussi bien point de vue voix que visuel (il bouge plus que certains
soirs de l'Olympia) et il enflammera les spectateurs canadiens peu habitués
à ce genre de démonstration.
Présents dans la salle : Linda
Lumay au premier rang à côté
du président du fan club canadien (Pierre Laferrière) /
Michèle Laroque et
Nicolas Peyrac / Murielle
Robin dans les coulisses.
Nous sommes seulement une grosse dizaine «
d'européens » à avoir la chance d'être de la
partie.
Le fan club canadien nous demande via son président
de rester assis. On fera un gros effort pendant les 4 premières
chansons avant de s'agglutiner devant la scène bientôt rejoint
par de nombreux canadiens. Les banderoles des fans sont déployées
directement sur l'avant de la scène.
Le lendemain et à juste titre, la presse
locale est unanime dans ses critiques (« Johnny
en chair, en os et en sueur » et «
Johnny
Hallyday impérial » titre «
La presse » / « Johnny gagne son
pari » et « Johnny
provoque le délire au St.Denis »
dans « Le journal de Montréal ».
30/08 :Concert filmé
par une équipe canadienne pour une émission TV qui passerait
au Canada vers la mi-septembre / Espérons qu'il y aura possibilité
d'obtenir la cassette du concert complet car ce fut le meilleur des 3.
Superbe et peut-être tout simplement le
meilleur concert de la tournée (en tout cas pour moi mais je n'ai
pas assisté au dernier Olympia) . Johnny
nous rajoute « Tennessee
» et surtout les 3 rocks ce
qui met littéralement le feu au Théâtre St.Denis (Toute
la salle est debout, frappe dans les mains et danse de « L'envie
» jusqu’à la fin).
Le public « européen »
se masse devant la scène dès le premier morceau et donne
le ton pour faire monter l'ambiance. Johnny
serre
de nombreuses mains, s'éponge avec les serviettes tendues par les
fans (les fans sont ravis d'emporter un tel trésor mais il doit
surement manquer de nombreuses serviettes à l'hotel où ils
logeaient), Johnny
porte quelques instants la casquette tendue par Mireille, une fan parisienne,
pendant « Je ne regrette rien
» / Mireille n'a plus quitté sa casquette depuis).
31/08 : Filmé
en partie (les duos principalement) par l'équipe vidéo de
Johnny / Ce qui renforce l'idée qu’une cassette ou un
CD / DVD ? des duos de la tournée 2000 sortira un jour ou l'autre
/ Ce sera un « must » pour tous les fans.
C'est la dernière date à Montréal
et surtout de la tournée 2000 / Le public se masse dès son
entrée dans la salle devant la scène / JC
Camus fera rassoir tout le monde à
sa place pour débuter le concert mais dès que les lumières
s'éteignent et avant même les premiers accord de « Je
suis né dans la rue », les vrais
fans, les français et belges qui ont fait le voyage mais aussi de
nombreux canadiens, se sont déjà retrouvés debout
devant le scène en quelques secondes à la grande surprise
des spectateurs restés assis et qui n'auront d'autre choix que de
se lever aussi dès le début du concert.
Johnny est un peu
moins en forme que la veille / Il serrera moins de mains et parlera finalement
assez peu / Seul bonus de cette dernière = Duo avec
Murielle Robin sur « Tennessee
» qui remplace le duo avec Lara Fabian
partie au Japon
Johnny nous annonce
quand même que ceci n'est pas la fin de sa carrière mais qu'est
ce que ça va être long 3 ans sans lui (Beaucoup de fans diront
qu’ils ont déjà senti un vide s’installer dès «
Je
ne regrette rien » et j'en fais certainement
partie).
Les duos : «
Que
je t'aime » avec Sylvain
COSSETTE (Les 3 fois).La voix de Sylvain
est très loin de celle de Johnny
(moins rugueuse, moins charmeuse).Duo sans grand relief à mon sens
même si « Que je t'aime
» contribue ici aussi chaque soir au succès de Johnny.
« Ma gueule
» avec Eric LAPOINTE
(Les 3 fois)
Excellent, un vrai jeu d'acteurs aussi
bien pour Johnny
(mais ça on le savait) que pour Eric
qui en tremble de rage en serrant son micro (ou de peur sans doute) mais
livre une interprétation parfaite et très convaincante.
« Toute la
musique que j'aime » avec Jean
RENO (Les 3 fois)
Le duo surprise de Montréal est
très apprécié du public.
Le premier soir Jean
reste
plutôt « scotché » au prompteur (pourtant les
mots sont toujours les mêmes) mais nous livre déjà
quelques mouvements de bassin avec tout l'humour qui le caractérise.Le
deuxième soir, il commence à se libérer pour finir
très à l'aise le 3ième soir.Pas une grande voix Jean
mais un showman qui pourrait faire des ravages.
« Derrière
l'amour » avec Lara
FABIAN (29 et 30/8)
Duo classique entre Johnny
et Lara toute
en sensualité et échanges de gestes provoquants ou charmeurs.
Lara
«
a encore beurré très épais » dira un critique
canadien mais je trouve au contraire qu'elle en fait un peu moins et même
avec une certaine retenue au niveau
vocal. Bref bon duo, bien « joué»
mais moins convaincant que
« Requiem
pour un fou » du SDF
« Quelque
chose de Tennessee » avec
Murielle ROBIN (Le 31/8)
On l'attendait avec impatience ce duo pour
la dernière, vu que Lara Fabian
était partie au Japon et que Murielle
était chaque soir dans les coulisses.Murielle
parle plus qu’elle ne chante (et pas trop loin du prompteur) mais on sent
et on voit vraiment sa passion pour Johnny
que cela en devient très agréable.
Le groupe :
Walfredo Los Reyes Jr
: Son solo de batterie gagne en puissance et perfection de soir en soir.
Ray Hermann : Solo
de sax les 2 derniers soirs (mais moins long que certains soirs à
l'Olympia).
Les autres : Egaux à eux-mêmes (Brian
Ray a toujours autant de succès auprès
des filles).
Johanna : Toujours
aussi dynamique, souriante et craquante (surtout quand on se fixait des
yeux l'un et l'autre pendant « Le feu
» / Ah, j'en craque encore).
Le soir de la dernière, je lui donnerai
la banderole que j'avais fait pour elle et Johnny
en vue de ces 3 concerts à Montréal).
Audrey : Tous les
soirs en coulisse au début du concert, elle filmait Johnny
et les premiers rangs avec une caméra personnelle. (Un petit signe
de la main des coulisses pour me dire bonjour à chaque fois / Sympa).
Florence : Quel
regard envoûtant et en plus un sourire discret qui m'a conquis (au
point de lui offrir un petit écureuil en peluche le soir de la dernière
/ Elle en était très touchée / Du moins c'est ce qu'elle
m'a dit à la sortie des artistes).
Trois soirées exceptionnelles. Johnny
a surpris les québécois par son ardeur et sa générosité
presqu'intacte malgré ses 57 ans et la puissance de sa voix (parfaite
les 3 soirs). (Le journal de Montréal dira « Malgré
ses 57 ans, vieux routier, Hallyday est encore dans une forme dangereuse
»)
Johnny nous a surpris
(fans français et belges) par le choix des chansons par rapport
à l'Olympia ou les stades et les duos (surtout Eric
Lapointe et Jean Reno) mais surtout par son
« accessibilité » devant la scène mais aussi
à son hotel pour certains.Les fans qui ont eu la chance de pouvoir
se rendre à Montréal reviennent tous avec des images plein
la tête, beaucoup de bonheur mais aussi déjà la nostalgie
de devoir maintenant attendre 3 ans.
Pour ma part, en plus de tout ça, je suis
content d'avoir revu Johanna, Audrey et Florence.
Chaque soir à la sortie des artistes,
une cinquantaine de fans ont applaudi la sortie des musiciens, choristes
et section « corde », obtenu des autographes et pris des photos
tout en espérant les retrouver d'ici 3 ans mais Johnny
ne s'est arrêté aucun des 3 soirs (Juste un sourire et un
signe de la main).
mich.prok@infonie.be
Le Compte rendu du voyage
des fans Européens par Mich:
Samedi 26/8, Roissy CDG, nous sommes
26 fans à nous envoler vers le Canada
pour le séjour « long
» accompagnés par Véronique de chez MOTIVOM.
Une cinquantaine de fans
ont choisi le séjour « court
» et arriveront à Montréal le 29/8.
Quelques fans voyagent aussi par leurs propres
moyens.
En tout, une bonne
centaine de fans français et belges seront présents pour
les concerts du 30 et 31/8.
Les 26 fans du long séjour (dont je fais
partie) séjournent d'abord 3 nuits à Québec puis 4
nuits à Montréal et certains auront la possibilité
d’assister aux 3 concerts.
Dans les 26, il y a notamment : Mireille (boulangère
à Paris), Camille, Bernard (Bruxelles), Hélène et
son mari (Belges), Alixe de Paris, Alain de Neuilly en Thalle, Josseline
de Clermont, Jean-Luc de Perpignan, Christian et Eliane de Chambly, Brigitte
de Royan, Jean-Marie de Paris, Michel (C'est moi),plus tous ceux que je
n’ai pas noté.Un groupe très varié en âge et
allure mais tous assez fous de Johnny pour
faire ce voyage.
Dès le premier déjeuner le lendemain
matin, Josseline donne le ton en chantant /hurlant « allumer
le feu » à la sortie de l'ascenseur.
(Les canadiens, plutôt calmes, ne semblent pas habitués à
ce genre d’écart).
Québec (la
haute-ville) est une ville superbe, très propre et agréable
dominée par le chateau de Frontenac avec de nombreux commerces touristiques
de qualité (notamment les articles d'art inuit et indiens).
Deuxième jour, excursion en bateau à
la découverte des baleines sur le fleuve Saint-Laurent au départ
de Tadoussac (Pas de véritable baleine mais une multitude de orquals
nous accompagnent pendant +/- 2 heures et un volontaire célibataire
pour la démonstration d'accouplement des baleines (en peluche) avec
l'animatrice de l'excursion, une québécoise jeune et très
jolie d'ailleurs, (Je suis le volontaire et je serais volontier passé
à la pratique).
Souper dans une cabane à sucre avec Charlie
Bauldrey comme animateur chanteur (Il nous a bien fait rire et chanter
car il a travaillé il y a quelques années avec Gilbert Bécaud,
Mr. Pointu, c'était lui).
On nous y explique comment se fait le célèbre
sirop d'érable (bien sur achetable sur place sous toutes ses formes).
3ième jour,
voyage vers Montréal
et visite en bus de la ville. Nous roulons quelques centaines de mètres
sur le circuit Gilles Villeneuve de F1. La guide très amusante (Sylvie)
nous arrête quelques minutes au Théâtre St.Denis avant
de gagner notre hotel.
C'est directement la démesure, «
allumer
le feu » et banderoles en tête
nous débarquons du bus. Mireille et Josseline seront interviewées
par les TV locales déjà sur place et passeront dans les journaux
TV du soir qui présentent les concerts de Johnny.
Certains sont photographiés avec leur
banderole et se retrouveront le lendemain dans le journal de Montréal.
Rencontre au « Bar
à Jojo » en face du Théâtre
avec le président du fanclub québécois (Il me remet
la place pour le 29/8).
Arrivée à l'hotel (Best Western
Europa) et départ vers le théâtre à la recherche
de tickets pour le premier concert pour ceux qui n'ont pas le précieux
sésame (quelques-uns en trouveront au prix normal, d'autres paieront
plus ou moins le double pour finalement tous se retrouver debout devant
la scène dès le 4ième morceau).
Les autres jours, chacun visite Montréal
à son rhytme et à son choix de quartier (Montréal
est une ville très vivante et avec beaucoup de jeunes, de musique
et ses quartiers de défavorisés aussi nombreux jeunes
paumés dans le quartier latin près du théatre St.Denis).
Pour les détails touristiques, je vous
conseille le guide vert Michelin (Ville souterraine très moderne,
superbe intérieur de la cathédrale, jardin botanique extraordinaire,
vue surprenante sur la ville du sommet de Mont-Royal, métro efficace
et rapide, location de limousine démesurée possible comme
à Las Vegas etc...)
Plein d'endroits pour « magaziner »
(Bottes, jeans, chapeau, T-Shirt etc.. N'est-ce pas Jean-Luc? ).
Le 30/8 de 13h30 à 16h, rencontre
des fanclubs québécois et français dans
le resto « Les chenets » tenu par un intime de Johnny.
Le soir vers 18h, les premiers fans attendent
l'entrée des artistes à l'arrière du théatre
(photos et bonjours sympas)
Idem après le spectacle qui dure de 20h15
à 22h30 chaque soir (1/4 Hre plus court le premier soir).
Par hazard, le jour du dernier concert, on apprend
que Johnny loge
dans un hotel à 100 mètres à peine de l'hotel Europa
où nous logeons. (Un de nous l'a vu rentrer à pied avec ses
2 gardes du corps à l'hotel vers 14h30).
C'est de suite la ruée vers le hall d'entrée
de cet hotel.
Bernard se fera passer naturellement pour un
client normal de l'hotel et attendra dans un fauteuil du hall en lisant
un journal. Quand Johnny
arrive, il obtient sans difficulté un autographe sur le ticket de
concert de la veille.
D'autres passeront la nuit et une partie de la
journée du 1er septembre après le dernier spectacle dans
le hall de l'hotel mais n'oseront pas demander d'autographe quand Johnny
rentre du spectacle ou à son départ le lendemain (Paralysé
par la peur de déranger / N'est-ce pas Brigitte?).
Mirielle qui a déjà « fraternisé
» avec les gardes du corps de Johnny
obtiendra la signature de Johnny sur
la photo où Johnny
s'éponge sur la serviette qu'elle lui a tendu au concert de la veille.
Pour les fans parisiens de Johnny
(et
les autres quand ils passent à Paris), je vous conseille d'aller
faire un tour à la boulangerie de Mirielle (elle fraternise directement
avec chacun et sa boulangerie est décorée « Johnny
») (Boulangerie Bouchard 139 Rue Léon Maurice Nordmann
).
Lors de son départ , Johnny
apparemment fatigué, signera encore quelques autographes mais presque
illisibles (notamment sur le passeport d'une fan française qui aura
bien difficile de faire croire que c'est Johnny
qui
a signé et pourtant c'est bien lui).
Le 3/9, rentrée à Paris vers 10h10
et Véronique très fatiguée (elle s'est coupée
en 4 pour que chacun soit satisfait de son voyage) de Motivom propose de
faire une réunion des 26 en octobre pour échanger nos souvenirs
(photos, vidéo etc...)
Tout le monde est heureux, fatigué mais
surtout content d'avoir pu approcher Johnny
de très près dans la salle (avec un scène très
basse, sans barrière de sécurité et pratiquement sans
service de sécurité) mais aussi à son hôtel.
Johnny
leur a bien rendu en serrant les mains à certains, chantant yeux
dans les yeux pour certaines et signant des autographes même fatigué
à la sortie de son hotel.
Séjour inoubliable.
Johnny, Johanna, Florence
vous me manquez déjà.
Merci pour cette tournée
2000, pour ces 3 concerts magiques de Montréal.
Merci
de nous avoir fait rêver.
mich.prok@infonie.be
Le Compte rendu du voyage des
fans Européens par Héléne
JOHNNY HALLYDAY - TOUR 2000 - SUITE ET FIN.
Encore une fois sur les routes et dans les airs
pour Jojo. Toujours
lui, toujours tout pour LUI. L'organisation de "JOHNNY
AU CANADA" est d'ailleurs excellente. Après
trois mois de concerts presque sans interruptions, notre Jojo
belgo-français termine sa "Tournée
2000". Il est sans doute, sûrement,
fatigué mais toujours le même. Après quelques frayeurs
passagères (absence des billets d'avion à l'heure dite, turbulences
au départ, bagages perdus ou éventrés) on nous accueille
très bien à Montréal
où les gens parlent français à 70% contre environ
30% d'anglophone (cela varie selon les appréciations et les tendances).On
nous explique que comme prévu il y a un fan club canadien mais que
les que les fans du cru, enfin ceux qui se souviennent de Johnny
ou ceux qui l'ont retrouvé ou découvert récemment
grâce aux quelques mois de publicité faites au Québec
ont "peur" des français. Ici, nous explique la guide, Sylvie (non
pas Vartan) les gens sont plus sages que vous... Il y a un léger
flottement dans le car. Heureusement P'tit Loup a apporté des K7
et le bus s'enflamme très vite: on chante, on bat des mains, on
hurle, on fait les fous, bref c'est vite l'hystérie. Jojo
nous monte à la tête comme toujours. On s'amuse comme des
gosses, on retrouve pour la quantième fois toute sa jeunesse et
pourtant parmi notre groupe de 26 personnes,
les âges varient beaucoup. Johnny
c'est notre élixir de jouvence, notre jeunesse éternelle
et on oublie tout. Après tout, ici au Canada, on est loin des soucis
quotidiens, on peut provisoirement tout oublier. Sylvie nous dis que les
fans canadiens vont sans doute venir pour "s'asseoir et écouter".
Stupéfaction: on ne pourra pas se lever,
se précipiter en avant ? Il faut bien dire que Johnny
nous galvanise à chaque fois. Comme il y aura plusieurs concerts
on pourra observer et agir en conséquence. Enfin ensemble et tous
si différents nous retrouvons notre amour communicatif pour Johnny
et partageons nos émotions. Beaucoup parmi nous semblent avoir souffert
plus souvent qu'à leur tour au cours de leur vie (orphelins, parents
absents, échecs conjugaux, déceptions amoureuses, enfants
malades, handicapés, décédés, problèmes
sociaux, familiaux et professionnels aigus) tous nous sommes là
en vertu de notre amour pour LUI. C'est lui qui nous donne la pêche
et si certains le considèrent comme un dieu, tous (ou presque) le
respectent, lui vouent un véritable culte. C'est ton souvenir qui
me fait tenir ou bien encore ma force est dans le bleu de ton regard.
Voilà des paroles que nous ressentons très fort. Nous avons
chacun nos conceptions de l'idole évidemment. Mais dès qu'il
s'agit de rock and roll c'est le délire, la joie la plus débridée.
Avant le ou les derniers concerts de Jojo,
nous visitons la ville de Québec et partageons les sentiments plutôt
francophiles des gens. Ils ont dû résister à
bien des misères et n'ont obtenu leur drapeau à la fleur
de lys qu'en 1948 et ce n'est qu'à partir de cette date d'ailleurs
qu'on parle vraiment de québécois, avant c'étaient
des canadiens francophones. Dans une petite rue de la vieille ville où
on se ballade joyeusement en groupe (attention aux pieds et aux mollet
car les fans de l'idole des jeunes ne sont plus tous aussi jeunes que ça)
une fenêtre s'ouvre au premier étage "Alors, ça gaze,
les cousins ?". L'appel est amical. Nous sommes de la famille, cela fait
chaud au cœur et nous, les 4 belges du groupe, nous sentons pleinement
intégrés à cette famille-là. Après
tout Johnny est
à moitié belge, cela ne s'oublie pas. Des expressions de
la "parlure" québécoise recoupent d'ailleurs certains mots
et habitudes de Belgique. L'air est limpide, il fait 25% environ.
Boutiques et bistros sympas, restaurants de tous genres y compris les fast
food, les asiatiques, les mexicains, mais surtout français, c'est
le Petit Champlain, quartier commerçant et artistique. La guide
évoque l'histoire de la région avant les français
et de Jacques Cartier: il y avait (et il y a encore) de nombreuses
tribus indiennes. Après il y aura des heures de flânerie et
de "magasinage (shopping ou lèche vitrine) dans les boutiques, "tabagies"
(marchands de tabac et souvenirs) ou plus tard chez les "dépanneurs"
(night shop). Le lendemain on ira admirer les baleines et autres mammifères
marins au cours d'une croisière de plus de 4 heures au début
de laquelle nous avons très chaud au soleil. Ensuite le temps se
rafraîchit et nous commençons à avoir très froid.
On nous dit que l'eau est à 4°, brrr . Au retour nous nous réchauffons
à la "Cabane à sucre" où nous est servi un abondant
repas aux nombreux plats sucrés au sirop d'érable. Il y a
aussi le "cousin" Charlie qui nous chante quelques airs typiques et nous
fait galoper en imagination au bruit du martèlement de ses bottes.Quelle
vitalité ! Enfin, nous recevons les explications techniques relatives
au prélèvement et à la fabrication du sirop d'érable
et achetons encore quelques souvenirs. Puis tard dans la soirée
nous retrouvons nos lits, demain ce sera Jojo
et
il faudra être en forme . Mais de toute façon on le sera !!!
A Montréal,
pour nous, le feu est déjà allumé: 2 ou 3 jours à
35°. On a appris qu'il se produira au Théâtre
St Denis et déjà je pense à
la coïncidence avec les stade de France à St Denis. Mont-joie,
Saint Denis, Que trépasse si je faiblis. Non, ce n'est pas un film
de Jojo. Par
contre, il y le Festival des Films du Monde et nous irons entre autre voir
"Love me" (moi
c'est la troisième fois et ce film est vraiment craquant, oubliée
la joie, je sors mon mouchoir, c'est trop). Un peu intello, le film évoque
les émotions d'une fan amoureuse de son idole qui reste d'abord
inaccessible, seule elle chante ses chansons et caresse ses affiches, elle
est poursuivie par les souvenirs de son adolescence et tente de retrouver
une vraie mère. Finalement, elle découvrira l'amour véritable
avec un autre homme mais grâce à sa rencontre avec l'idole,
ce qui n'es pas si paradoxal en fait. Fantômes d'un enfance ratée,
quête désespérée de la vraie mère, fantasmes
par le biais de chansons et d'affiches placardées aux murs, en ce
qui me concerne personnellement tout me prend aux tripes. Et puis il y
a Jojo tellement
beau malgré ou justement à cause de son dégoût
de la vie, de ses désenchantements. Il a beau s'être teint
les cheveux, c'est bien lui tel qu'il lui est arrivé de traîner
dans les rues jadis pour toucher le fond comme il disait à Long
Chris. On retrouve le Johnny
d'alors perdu et paumé à force de ne parler qu'aux poubelles
au petit matin cassé et tout seul.
Retour à la chaleur des rues et l'animation
de cette grande ville nord-américaine. Les gens sortent beaucoup,
vont au concert, au théâtre et au cinéma tant qu'ils
peuvent car l'hiver sera rude: trois à quatre mois de neige avec
- 30 ou - 40 °. Mais aujourd'hui il y a l'air lourd, humide et pollué
qui nous enveloppe et la nuit dans les chambres la "clim" nous rafraîchit
bien et même un peu trop. Avec ces effluves de fraîcheur et
les hurlements que nous allons pousser aux concerts, nombreux seront ceux
qui auront la voix rauque au retour.
En face du Théâtre
St Denis, il y a le "Bar
à Jojo" et la rencontre avec les fans.
Ils sont contents que Johnny
revienne après une absence de 25 ans. On échange des adresses,
des photos.
Le lendemain, les commentaires de presse sont
favorables "Johnny a réussi son pari".
Curieux nous faisons le chemin à pied jusqu'au concert et nous précipitons
devant la scène après la deuxième chanson. Johnny
dit avoir appris qu'il y avait des compatriotes dans la salle. Hurlements
de joie ! Vive la France ! Jojo
est là devant nous à moins d'un mètre, je suis contre
la scène qui n'est pas haute du tout, il n'y a aucune barrière
métallique comme ailleurs. Il nous donne la main, reçoit
des fleurs et des peluches. Nous donnons aussi la main aux musiciens,
à Eric Bamy.
Et même le dernier jour, je fais la bise à J.C.
Camus venu nous dire de retourner à
nos places car il ne pouvait pas commencer le concert ainsi. Il fallait
respecter les autres qui avaient payé leurs places, etc. Nous
rampons alors dans les allées et nous ruons devant dès que
les lumières s'éteignent. Comme hier Johnny
termine par 3 rock and roll
qu'il n'avait pas faits le premier jour. Il y a des chanteurs québécois
et Lara Fabian, Jean Réno, Muriel Robin.
Johnny
ne jette pas de bouteilles mais, les lumières rallumées,
nous nous régalons des bouteilles d'eau citronnées restées
sur scène et qui passent de main en main: le nectar de l'idole !
Finalement tout se termine par un peu de nostalgie.
Johnny a dit qu'il terminait là une
longue tournée. Entre-temps, nous avons appris qu'il logeait au
Sheraton, juste en face de notre hôtel et allons l'attendre le matin
du 1er septembre. Il sort de l'hôtel effectivemenet en fin de matinée
accompagné de Laeticia, Camus et Muriel
Robin et ses gardes du corps. Une quinzaine
de fans sont là. Il commence à signer des autographes mais
est bousculé par un fan pas très averti. Johnny
s'éclipse
et s'engouffre dans la Lincoln blanche qui l'attend. A l'arrière
un paquet de gitanes, une statuette représentant un loup...
Au revoir Johnny.
A bientôt notre rocker au grand coeur. Ce ne sera pas la fin de ta
carrière, ce n'est pas possible même si tu te consacreras
au cinéma, même si tu as des soucis à propos de ce
bébé qui n'arrive pas comme prévu. La médecine
fait tant de nouvelles découvertes, il ne faut pas désespérer.
Je sais que tu seras toujours là pour nous car tu nous rends heureux
et nous t'aimons de tout cœur. Et puis nous pensons que Laeticia
aussi te donne tout son amour et que pour toi c'est sûr elle est
la seule. A l'aéroport Charles de Gaulle la préposée
s'étonne qu'on soit partis si loin pour voir Jojo.
Je lui dit ce que j'ai dit cent fois à d'autres au cours de ce voyage:
"on laime". Elle sourit. Elle ne connaît sans doute pas la chanson
"Où tu iras, je serai là".
Hélène
Champs Elysées
10 juin + Olympia
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