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Dans mes nuits... On oublie 1986 (J. J. Goldman) Dans mes nuits Y'a des images qui brûlent. Nos vérités reculent Mais dans mes nuits, c'est pas grave : Mes nuits, c'est pas la vie. Dans mes nuits Tous les fantasmes dansent Dans mes nuits Avec l'invraisemblance Mais dans mes nuits, c'est pas grave : Dans mes nuits, on oublie Et tant pis si c'est du strass, Tant pis si c'est du toc, Si le carton pâte remplace le roc. Tant pis si mes amours Se dissipent au matin. Ils sont faux mais ils sont les miens. Dans mes nuits Les prisons sont factices, Dans mes nuits Les raisons se déguisent Mais dans mes nuits, c'est pas grave : Mes nuits, c'est pas la vie. Dans mes nuits Les rêves se consument. Les angoisses basculent Mais dans mes nuits, c'est pas grave : Dans mes nuits, on oublie. Dans mes nuits Il y a des mots que j'ose. Dans mes nuits Je propose et dispose. Mais dans mes nuits, c'est pas grave : Mes nuits, c'est pas la vie Et tant pis si c'est des restes, Tant pis si c'est bidon, Si c'est pas d'la vraie vie pour de bon. Tant pis si mes amours me quittent au petit jour. Au moins, ceux-là reviennent toujours. Dans mes nuits Les fautes se pardonnent. Dans mes nuits Chaque fois nouvelle donne Mais dans mes nuits, rien n'est grave : Mes nuits, c'est pas la vie. Dans mes nuits, c'est pas grave, Dans mes nuits, c'est pour rire Mais dans mes nuits, rien n'est grave : Dans mes nuits on oublie. |