2002

 

Mischka

 

 

Réalisation et scénario : Jean François Stévenin

Film français
Genre : comédie dramatique
Sortie : 20 février 2002
Musique : Philippe Miller
Durée : 1 h 56 mn

 

Acteurs : Jean Paul Roussillon, Jean François Stévenin, Johnny Hallyday, Rona Hartner, Salomé Stévenin, Pierre Stévenin, Jean Paul Bonnaire, Yves Alfonso, Claire Stévenin, Elisabeth Depardieu, Patrick Granperret.

 

Un vieil homme, vêtu d'une robe de chambre et chaussé de pantoufles, est abandonné par sa famille sur une aire d'autoroute, un jour de départ en vacances. Il atterrit dans un hospice où un infirmier, Gégène, le surnomme Mischka.  
Le garde-malades lui propose alors de quitter la sinistre maison de retraite. C'est l'occasion pour lui de faire la rencontre de Jane, l'adolescente fugueuse, et de Joli-coeur, la rockeuse, et de redécouvrir la vie au moment où il est en passe de la terminer.

 

 

Critiques :

MISCHKA est une ode à l'amitié, un hymne à la curiosité et à l'ouverture aux autres qui fait la part belle à ses interprètes, dont le trop rare Jean-Paul Roussillon et Salomé Stévenin, (...) révélation de ce film généreux qui respire la vie et fait chaud au coeur.
( MCinéma.com - Jean-Luc Brunet ).

Fin de partie, fini de rire. Mais il n'empêche que le voyage a eu lieu, à travers une banalité soudain enchantée, et qu'on reviendra souvent à Mischka comme vers le film dans lequel on aimerait vivre. ( Les Inrockuptibles - Frédéric Bonnaud ).



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L'Homme du train

 

 

Réalisation : Patrice Leconte
Scénario : Claude Klotz

Film français
Genre : drame
Sortie : 2 octobre 2002
Musique : Pascal Estève
Durée : 1 h 30 mn

 

Acteurs : Jean Rochefort, Johnny Hallyday, Jean François Stévenin, Charlie Nelson, Pascal Parmentier, Isabelle Petit-Jacques, Edith Scob, Maurice Chevit,
Riton Liebman, Olivier Fauron.

 

Milan, grande carcasse désenchantée, débarque en fin de journée, avec son sac sur l’épaule, dans une petite ville de province. Par un curieux concours de circonstances, il rencontre Manesquier, professeur de français, plus âgé que lui. Ces deux hommes que tout oppose sympathisent et vont passer trois jours ensemble dans la grande demeure de Manesquier. Dans trois jours, Milan doit braquer la banque locale, à l’heure même où Manesquier doit subir un triple pontage cardiaque.
Même s’ils ne se l’avouent pas, les deux hommes ont peur et vont se donner, pendant ces trois jours, l’impression illusoire qu’une autre vie aurait été possible.
D’autant que confusément, le professeur se rêvait aventurier et l’aventurier s’envisageait pantouflard...

 

 

A propos du film :

L'Homme du train a été sélectionné en compétition officielle au Festival du Film de Venise. Une première pour le cinéaste qui avait présenté Félix et Lola à Berlin en 2000 ainsi que Monsieur Hire et Ridicule à Cannes en 1989 et 1995. Patrice Leconte n'a pas caché sa joie de se retrouver à Venise une fois sur place : "J'en rêvais beaucoup. Je suis très ému d'être là. Je n'arrive pas à être blasé des festivals."

Patrice Leconte et Johnny Hallyday se sont rencontrés en 1998 au César au moment de La Fille sur le pont. Le chanteur y a déclaré au cinéaste: "J'aimerais bien être filmé par toi." Johnny Hallyday est en effet un admirateur du travail du réalisateur: "J'avais toujours aimé son travail depuis Les Bronzés. Il est capable de tous les styles, comédie, drame, action. En France, les acteurs ont envie de tourner avec des réalisateurs qui les respectent mais ils n'osent pas demander."

Patrice Leconte revient sur ses intentions de réalisateurs avec L'Homme du train : "Nous avons tous voulu, à un moment ou un autre, vivre une vie totalement différente de celle qu'on a. Bien sûr, c'est impossible car il est toujours trop tard. Sauf au cinéma où l'impossible devient enfin possible. L'Homme du train est une comédie étrange et décalée. Un film court et compact qui va à l'essentiel. Techniquement, le film sera très stylisé en terme d'éclairage, de cadrage et de traitement du son. La mise en scène fuira le naturalisme pour que le public se laisse emporter là où la réalité ne peut l'emmener."

Patrice Leconte voit L' Homme du train comme un moment particulier de sa carrière: "C'est un film charnière. Désormais tous mes films se termineront de façon postive. Je le jure."

Jean Rochefort sur le film
"Ces deux héros crépusculaires ont quelque chose d'attendrissant. C'est un peu un miroir de nous même et du bilan qu'on peut faire en fin de carrière, sinon de vie."

Johnny Hallyday sur son rôle
"Je suis un gangster raté, fatigué de coups minables, j'ai envie de m'asseoir... On a eu beaucoup de chance parce qu'on a tourné dans l'ordre chronologique, ce qui m'a permis d'installer plus facilement mon personnage."

Johnny Hallyday sur Jean Rochefort
"Vous vous rendez compte! Donner la réplique à Jean Rochefort... Ce n'est pas rien! Un type qui balance des tartines de texte comme s'il disait bonjour, moi, ça m'impressionne."

Jean Rochefort sur Johnny Hallyday
"La rencontre avec la rock star "s'est très bien passée, parce que j'ai rencontré un homme authentique, angoissé, extraordinairement mal dans sa peau, ce qui est très attachant. N'ayant pas la confiance en lui qu'on pourrait imaginer d'une star du showbiz, l'homme est fragile. Il était très impressionné de se retrouver face à un vrai rôle dans un vrai film de série A. Il était très intimidé au départ et je me suis efforcé, Leconte aussi, de lui donner confiance. Ca nous a rapprochés."

 

Critiques :

Patrice Leconte offre un simple messieurs épatant, tout en piques verbales et transmissions de pensées rieuses. Le voyage vaut le coup. Gaillardement confortable, délicieusement démodé, L'Homme du train est un film-charentaise dans lequel on traîne volontiers. ( Télérama - Marine Landrot ).

Une de ces fantaisies poétiques délicieuses dont Patrice Leconte a le secret. Leconte, Hallyday, Rochefort : un trio parfaitement accordé pour une petite musique de chambre mélancolique et drôle. On s'y laisse aller avec bonheur. ( Le Figaroscope - Marie-Noëlle Tranchant ).

Certaines situations sont impayables : Rochefort qui s'entraîne au tir, Johnny qui essaie des pantoufles... Au final, L'Homme du train séduit aussi par cette capacité à déplacer le centre de gravité des idées reçues sur les truands et les honnêtes gens. Malgré une fin plus molle, c'est sans conteste l'un des meilleurs films de Leconte. ( Le Parisien - 
Pierre Vavasseur ).

Reste à dire que Johnny Hallyday tient fort bien la distance de son rôle et que Jean Rochefort est tout à fait savoureux. (Cahiers du Cinéma - Charles Tesson ).



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