Consortium
"Les gars de ma bande"

 

Consortium

CD Philips 1961/1973 Vol 36 512498 BO films et séries TV (1993)
Inclus : Consortium "Les gars de ma bande"

Ce titre enregistré en 1968 devait accompagner le film éponyme de Joël Lemoigne,
déja réalisateur des "Ponyettes", mais ce projet n'aboutit pas.

 

Un film "abondonné"
Mi-mai 1967, Johnny a tourné  avec Eddie Constantine, une séquence du film « Consortium » qui a été abandonné... Dans le magazine "Cinémonde", récit et images de ce "bout d'essai"...

" JOHNNY : Je tire !
CONSTANTINE : Fais gaffe petit, tu vas gâcher ton destin ! "

Ces photos brutales, incroyables, vous ne les verrez jamais dans un film. Non plus, bien sûr, que dans un dossier de la police judiciaire. Elles sont extraites des essais effectués par Johnny Hallyday et Eddie Constantine pour le premier film de Joël Le Moigne : « Consortium ». Vous en avez la primeur. Violente !
Si Johnny a choisi de tourner avec un inconnu, faisant fi des propositions mirobolantes que lui vaut sa remontée spectaculaire auprès de ses fans, c'est parce qu'il a le sens de l'amitié. Le producteur de « Consortium » est en effet Claude V. Cohen, celui de son premier film : « D'où viens-tu Johnny ? ». En lui, il a toute confiance. Il sait qu'ils feront un bon travail. « C'est pourquoi, dit-il, j'ai accepté ce rôle de jeune tueur, auprès d'Eddie Constantine, agent « balancé » dans les milieux des « bouilleurs de crus ». Le scénario ? Un fait divers qui fit la « une » des quotidiens, en manchette sensationnelle, le 29 septembre 1966. »
Ce jour-là, la police française arrêtait trois « caïds de l'alcool ». Le plus jeune (ce sera Johnny), 26 ans, fut surnommé le « James Bond de l'alcool ». Il rêvait d'être champion cycliste, et devint fraudeur à la mort de son meilleur ami. Par tous les inspecteurs de la Régie, il était considéré comme type d'une audace extraordinaire. Bricoleur, esprit inventif, il employait des procédés ultra-modernes pour déjouer ses poursuivants. Le plus astucieux ? Sa D.S. truquée, que l'on découvrit lors d'un accident, non loin de Sainte Maxime. Comme celle de James Bond - précisément ! - elle était munie de tuyaux reliés à un réservoir d'huile qui inondait les pare-brise des voitures suiveuses. Elle transformait la route en patinoire ! De puissants phares, à l'arrière, éblouissaient les conducteurs, tandis que la plaque minéralogique pouvait s'escamoter à l'aide d'un câble, en même temps qu'un petit coffre égrenait des clous. Après une sortie de reconnaissance effectuée par un complice, le camion-citerne (contenant 500 litres de calvados) prenait la route, et Pierre, derrière, assurait la protection avec la D.S. Ce rôle a passionné Johnny, parce qu'il pourra y montrer un côté vrai, sportif, « traqué », et humain aussi : le héros risque son va-tout et sa peau. C'est un rôle extrême, comme celui de Belmondo dans « A bout de souffle ». Voilà pourquoi mon copain Johnny, durant les essais, avait déjà ce côté « percutant ».

Michèle Ribaud - Cinémonde - 1967

 

Photos et reportage "Cinémonde" avec l'aimable autorisation du site "Johnnypassion" .

 

 


L'Or de Mackenna

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