J'oublierai ton nom
        (duo avec Nathacha St Pier ou Isabelle Boulay au Stade de France)
        2003 (J. J. Goldman - M. Jones / J. J. Goldman)


        De semaines inutiles en futiles dimanches,
        De secondes immobiles aux aiguilles qui penchent,
        J'oublierai ton nom.

        De quatre nouveaux murs dans un autre quartier,
        De panneaux de peinture en meubles à installer,
        J'oublierai ton nom.

        De la piste suante à la dernière danse,
        De quelques nuits de feu aux matinées de cendres,
        De cette agitation dénuée de tout sens,
        Du fond de ma raison jusqu'à mon inconscience,

        De la main d'un ami au baiser d'une bouche,
        Tous ceux qui sauront lire que le mal a fait mouche,
        J'oublierai ton nom.

        J'oublierai ton nom
        De mille facons
        Et cette certitude
        Me fait plus mal encore.
        J'aimais cette blessure.
        C'etait toi, encore.

        J'aurais pu nous mentir et refuser de voir
        Encore un peu sourire et faire semblant d'y croire

        J'oublierai ton nom

        Faire comme tant d'autres le choix de la raison
        Mais ce n'est pas le nôtre pas cette trahison
        J'oublierai ton nom

        Tu as fais ton possible et j'ai fais de mon mieux
        Moi la femme paisible et toi l'homme feu
        Si nous restons honnêtes ce qu'on a été
        La plus grande défaite serait de rester


        De la main d'un ami
        Au baiser d'une bouche,
        Tous ceux qui sauront lire
        Que le mal a fait mouche,

        J'oublierai ton nom
        De mille facons
        Et cette certitude
        Me fait plus mal encore.
        J'aimais cette blessure.
        C'était toi, encore.

        J'oublierai ton nom
        De mille facons,
        Pour les mêmes raisons qui m'ont fait t'aimer
        Parce qu'il fallait bien vivre avant d'oublier.

        J'oublierai ton nom
        De mille facons
        Et cette certitude
        M'est la pire des morts.
        J'aimais cette blessure.
        C'était toi, encore.



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